Attendue depuis des semaines par les fans de badminton français, l'identité du remplacement de Peter Gade (qui quittera la FFBaD au 30 Avril) a été dévoilée. Beaucoup de rumeurs avaient circulé autour du futur boss des bleus à l'INSEP, entre coachs stars et badistes bien connus du paysage français. Il n'en sera finalement rien: la Fédération tente un pari en confiant les clés du badminton tricolore à Philippe Lucas, l'entraîneur star de la natation française.
Homme à poigne, expert de la performance
Mentor de Laure Manaudou ou de Federica Pellegrini, l'exigeant coach de 54 ans est une immense surprise à ce poste. Il faut bien dire que ce personnage médiatique ne dispose d'aucune référence dans le milieu très fermé du badminton. Alors, coup médiatique ou véritable innovation ?
Pas de quoi en tout cas intimider le nouvel homme fort de l'INSEP, volubile comme toujours au micro de nos confrères de l'AFP: "Le sport de haut-niveau, c'est la même sauce un peu partout: tu t'entraînes dur et puis c'est tout ! J'ai pas besoin de savoir faire un smash ou un amorti pour faire cravacher les feignants. S'il faut faire des démos, les assistants seront là pour ça ...".
Sa nomination déjà validée depuis plusieurs semaines par la FFBaD, Lucas n'a pas attendu pour se mettre au travail : "De par mon parcours, les badistes qui veulent intégrer l'équipe de France doivent s'attendre à bouffer des longueurs. Ça leur fera pas de mal pour les aider à courir après le volant contre les Chinois ! J'ai déjà vu quelques matchs de Delphine Lansac, Lucas Claerbout ou Thomas Rouxel: vu la qualité de leurs plongeons, je ne suis pas inquiet pour leur adaptation à ce nouveau programme physique."
Philippe Lucas a eu un mot également pour Brice Leverdez. Indépendant depuis près de 3 ans de la structure fédérale, le Cristolien est ardemment espéré par le nouveau directeur de la performance : "Avec une carrure pareille, il va faire un carton au bord des bassins" a même plaisanté Lucas.
"On pourrait même faire une collaboration pour une ligne de maillots de bain pour sa marque d'ailleurs ! Plus sérieusement : son rôle de moteur, il est pour moi crucial pour le développement des jeunes, un peu comme un nageur qui avance plus vite quand il a son pote à rattraper sur la ligne d'eau voisine."
Ses ambitions ? "l'Or olympique. Je vous rappelle quand même, en tant que coach, j'ai plus de breloques que tout le badminton français réuni hein ! Avec mon expérience, ça va galoper à Tokyo 2020, c'est moi qui vous le dit.".
stemu67
Le 01/04/2018 à 9h46 (0)Percevaal
Le 01/04/2018 à 11h31 (0)J’espere que le fédération ne regrettera pas son choix :bj:
Aegon
Le 01/04/2018 à 11h57 (0)esbi57
Le 02/04/2018 à 11h39 (0)