New kid on the block
Une prime jeunesse déjà dorée
Une prime jeunesse déjà dorée
Talent, précocité et détermination font bon ménage, et la décoiffante génération 94-95 des Ratchanok Intanon ou Viktor Axelsen le démontre singulièrement. Né le 1er septembre 1994 à Mitoyo, dans la préfecture de Kagawa, Kento Momota en fait également partie.
S'il prend sa première raquette à l'âge de 7 ans, c'est d'abord pour imiter sa s½ur qui l'initie au badminton. Comme nombre de nations dont le sport en milieu scolaire est organisé très tôt autour de la compétition, les établissements scolaires japonais endossent les fonctions de véritables pôles espoirs spécialisés. Et l'empire du soleil levant va rapidement découvrir qu'il possède un jeune prodige prêt à affoler les compteurs.
S'il prend sa première raquette à l'âge de 7 ans, c'est d'abord pour imiter sa s½ur qui l'initie au badminton. Comme nombre de nations dont le sport en milieu scolaire est organisé très tôt autour de la compétition, les établissements scolaires japonais endossent les fonctions de véritables pôles espoirs spécialisés. Et l'empire du soleil levant va rapidement découvrir qu'il possède un jeune prodige prêt à affoler les compteurs.
Talent, précocité et détermination font bon ménage, et la décoiffante génération 94-95 des Ratchanok Intanon ou Viktor Axelsen le démontre singulièrement. Né le 1er septembre 1994 à Mitoyo, dans la préfecture de Kagawa, Kento Momota en fait également partie.
S'il prend sa première raquette à l'âge de 7 ans, c'est d'abord pour imiter sa s½ur qui l'initie au badminton. Comme nombre de nations dont le sport en milieu scolaire est organisé très tôt autour de la compétition, les établissements scolaires japonais endossent les fonctions de véritables pôles espoirs spécialisés. Et l'empire du soleil levant va rapidement découvrir qu'il possède un jeune prodige prêt à affoler les compteurs.
S'il prend sa première raquette à l'âge de 7 ans, c'est d'abord pour imiter sa s½ur qui l'initie au badminton. Comme nombre de nations dont le sport en milieu scolaire est organisé très tôt autour de la compétition, les établissements scolaires japonais endossent les fonctions de véritables pôles espoirs spécialisés. Et l'empire du soleil levant va rapidement découvrir qu'il possède un jeune prodige prêt à affoler les compteurs.
Avec le titre de champion national du primaire en poche en 2006, le jeune Kento s'envole à 600 kilomètres du nid familial pour étudier et s'entraîner près de Fukushima, à Tomioka, dont le lycée va s'apparenter à une usine à produire les futurs rois du volant. Il récidive donc dans le secondaire et rafle la mise au championnat national des collèges en 2009. Et enfonce le clou avec celui des lycées : champion en doubles et finaliste du simple en 2011, et vice-versa en 2012.
Avec le titre de champion national du primaire en poche en 2006, le jeune Kento s'envole à 600 kilomètres du nid familial pour étudier et s'entraîner près de Fukushima, à Tomioka, dont le lycée va s'apparenter à une usine à produire les futurs rois du volant. Il récidive donc dans le secondaire et rafle la mise au championnat national des collèges en 2009. Et enfonce le clou avec celui des lycées : champion en doubles et finaliste du simple en 2011, et vice-versa en 2012.
Son parcours lui ouvre en grand les portes du championnat national dès 2011, où il est battu en quarts par le chef de meute nippon du moment, Kenichi Tago, alors 4ème joueur mondial. Le patron de la NBA (Nippon Badminton Association) lui infligera la même punition, et au même stade en 2012, puis à nouveau en 2013 en demies.
Mais son génial aîné, qui truste alors le titre de champion national depuis 6 ans, tout comme les deux autres ténors de l'empire, Sho Sasaki et Takuma Ueda, savent désormais que le jeune Kento a tous les atouts pour bouleverser la donne. Et les succès sur l'échiquier mondial ne vont pas tarder à s'enchaîner.
Mais son génial aîné, qui truste alors le titre de champion national depuis 6 ans, tout comme les deux autres ténors de l'empire, Sho Sasaki et Takuma Ueda, savent désormais que le jeune Kento a tous les atouts pour bouleverser la donne. Et les succès sur l'échiquier mondial ne vont pas tarder à s'enchaîner.
Son parcours lui ouvre en grand les portes du championnat national dès 2011, où il est battu en quarts par le chef de meute nippon du moment, Kenichi Tago, alors 4ème joueur mondial. Le patron de la NBA (Nippon Badminton Association) lui infligera la même punition, et au même stade en 2012, puis à nouveau en 2013 en demies.
Mais son génial aîné, qui truste alors le titre de champion national depuis 6 ans, tout comme les deux autres ténors de l'empire, Sho Sasaki et Takuma Ueda, savent désormais que le jeune Kento a tous les atouts pour bouleverser la donne. Et les succès sur l'échiquier mondial ne vont pas tarder à s'enchaîner.
Mais son génial aîné, qui truste alors le titre de champion national depuis 6 ans, tout comme les deux autres ténors de l'empire, Sho Sasaki et Takuma Ueda, savent désormais que le jeune Kento a tous les atouts pour bouleverser la donne. Et les succès sur l'échiquier mondial ne vont pas tarder à s'enchaîner.
2012 : l'année de la révélation
2012 : l'année de la révélation
Au début des années 2010, Kenichi Tago a déjà acquis ses titres de noblesse en juniors avec un titre de champion d'Asie en 2006 et de vice-champion du monde en 2007. Il assoit sa notoriété chez les seniors avec la finale du All England 2010, puis deux autres podiums en Super Series, en 2012 en Malaisie, puis 2013 aux IFB. L'espoir d'une domination nippone dans le gotha mondial, c 'est lui.
Oui, mais on a beau les dire éternels, un diamant peut en cacher un autre. Aux Mondiaux junior 2011 de Taipei, Momota se pare de bronze. Puis vient l'année 2012, au cours de laquelle le nouveau joyau égalera son aîné en captant le titre de champion juniors d'Asie, avant de hausser, déjà, les curseurs de la performance : la pépite s'empare du titre des Mondiaux Juniors en 2012 sur ses terres, à Chiba, dans un duel d'exception face au Chinois Xue Song, là où Tago avait échoué cinq années auparavant en butant sur un certain Chen Long. La notoriété internationale de la nouvelle sensation japonaise est lancée.
Dans les mois qui suivent, le rookie gagne les rangs des professionnels de la Japan League et l'équipe de la NTT East, qui abrite un certain ... Kenichi Tago ! Gage de structures de qualité, de solide soutien financier et d'un débouché professionnel en parallèle à leur carrière sportive, les sociétés qui participent à la Japan League s'affrontent dans un championnat équivalent au top 12 hexagonal. C'est tout bénéf' pour un Momota qui hérite en bonus d'un sparring-partner de luxe en club.
Oui, mais on a beau les dire éternels, un diamant peut en cacher un autre. Aux Mondiaux junior 2011 de Taipei, Momota se pare de bronze. Puis vient l'année 2012, au cours de laquelle le nouveau joyau égalera son aîné en captant le titre de champion juniors d'Asie, avant de hausser, déjà, les curseurs de la performance : la pépite s'empare du titre des Mondiaux Juniors en 2012 sur ses terres, à Chiba, dans un duel d'exception face au Chinois Xue Song, là où Tago avait échoué cinq années auparavant en butant sur un certain Chen Long. La notoriété internationale de la nouvelle sensation japonaise est lancée.
Dans les mois qui suivent, le rookie gagne les rangs des professionnels de la Japan League et l'équipe de la NTT East, qui abrite un certain ... Kenichi Tago ! Gage de structures de qualité, de solide soutien financier et d'un débouché professionnel en parallèle à leur carrière sportive, les sociétés qui participent à la Japan League s'affrontent dans un championnat équivalent au top 12 hexagonal. C'est tout bénéf' pour un Momota qui hérite en bonus d'un sparring-partner de luxe en club.
Au début des années 2010, Kenichi Tago a déjà acquis ses titres de noblesse en juniors avec un titre de champion d'Asie en 2006 et de vice-champion du monde en 2007. Il assoit sa notoriété chez les seniors avec la finale du All England 2010, puis deux autres podiums en Super Series, en 2012 en Malaisie, puis 2013 aux IFB. L'espoir d'une domination nippone dans le gotha mondial, c 'est lui.
Oui, mais on a beau les dire éternels, un diamant peut en cacher un autre. Aux Mondiaux junior 2011 de Taipei, Momota se pare de bronze. Puis vient l'année 2012, au cours de laquelle le nouveau joyau égalera son aîné en captant le titre de champion juniors d'Asie, avant de hausser, déjà, les curseurs de la performance : la pépite s'empare du titre des Mondiaux Juniors en 2012 sur ses terres, à Chiba, dans un duel d'exception face au Chinois Xue Song, là où Tago avait échoué cinq années auparavant en butant sur un certain Chen Long. La notoriété internationale de la nouvelle sensation japonaise est lancée.
Dans les mois qui suivent, le rookie gagne les rangs des professionnels de la Japan League et l'équipe de la NTT East, qui abrite un certain ... Kenichi Tago ! Gage de structures de qualité, de solide soutien financier et d'un débouché professionnel en parallèle à leur carrière sportive, les sociétés qui participent à la Japan League s'affrontent dans un championnat équivalent au top 12 hexagonal. C'est tout bénéf' pour un Momota qui hérite en bonus d'un sparring-partner de luxe en club.
Oui, mais on a beau les dire éternels, un diamant peut en cacher un autre. Aux Mondiaux junior 2011 de Taipei, Momota se pare de bronze. Puis vient l'année 2012, au cours de laquelle le nouveau joyau égalera son aîné en captant le titre de champion juniors d'Asie, avant de hausser, déjà, les curseurs de la performance : la pépite s'empare du titre des Mondiaux Juniors en 2012 sur ses terres, à Chiba, dans un duel d'exception face au Chinois Xue Song, là où Tago avait échoué cinq années auparavant en butant sur un certain Chen Long. La notoriété internationale de la nouvelle sensation japonaise est lancée.
Dans les mois qui suivent, le rookie gagne les rangs des professionnels de la Japan League et l'équipe de la NTT East, qui abrite un certain ... Kenichi Tago ! Gage de structures de qualité, de solide soutien financier et d'un débouché professionnel en parallèle à leur carrière sportive, les sociétés qui participent à la Japan League s'affrontent dans un championnat équivalent au top 12 hexagonal. C'est tout bénéf' pour un Momota qui hérite en bonus d'un sparring-partner de luxe en club.
Il avouera plus tard que l'expérience de son compagnon d'armes chez NTT East sera un facteur de progression prépondérant dans l'année qui a suivi, en complément de son intégration au sein de l'équipe nationale. Bien que non sélectionné à la Sudirman de 2013, ce sont les futures échéances du collectif nippon qui vont le propulser sur le devant de la scène chez les seniors.
Il avouera plus tard que l'expérience de son compagnon d'armes chez NTT East sera un facteur de progression prépondérant dans l'année qui a suivi, en complément de son intégration au sein de l'équipe nationale. Bien que non sélectionné à la Sudirman de 2013, ce sont les futures échéances du collectif nippon qui vont le propulser sur le devant de la scène chez les seniors.
Une transition en forme d'irrésistible ascension
Une transition en forme d'irrésistible ascension
L'année 2013 est charnière avec les seniors, et le début d'un trek ascensionnel dans la hiérarchie mondiale. Le surdoué entame une tournée européenne sur les chapeaux de roue en janvier-février par des tournois de moyenne envergure qui se solde par trois titres : Estonie, Suède et Autriche. Puis il va boxer dans sa catégorie. Résultat : une demi-finale en Grand Prix Gold, deux quarts et sa première demi-finale en Super Series, en Chine, perdue contre Wang Zhengming. Et au passage les premiers scalps de joueurs du top 20 : Hu Yun, Parupalli, Zwiebler, Sugiarto.
Bilan de l'exercice : il passe en un an du top 100 au 17è rang mondial, mais surtout du statut d'espoir prometteur à celui d'outsider crédible.
Bilan de l'exercice : il passe en un an du top 100 au 17è rang mondial, mais surtout du statut d'espoir prometteur à celui d'outsider crédible.
L'année 2013 est charnière avec les seniors, et le début d'un trek ascensionnel dans la hiérarchie mondiale. Le surdoué entame une tournée européenne sur les chapeaux de roue en janvier-février par des tournois de moyenne envergure qui se solde par trois titres : Estonie, Suède et Autriche. Puis il va boxer dans sa catégorie. Résultat : une demi-finale en Grand Prix Gold, deux quarts et sa première demi-finale en Super Series, en Chine, perdue contre Wang Zhengming. Et au passage les premiers scalps de joueurs du top 20 : Hu Yun, Parupalli, Zwiebler, Sugiarto.
Bilan de l'exercice : il passe en un an du top 100 au 17è rang mondial, mais surtout du statut d'espoir prometteur à celui d'outsider crédible.
Bilan de l'exercice : il passe en un an du top 100 au 17è rang mondial, mais surtout du statut d'espoir prometteur à celui d'outsider crédible.
2014 : changement de look avec une crinière couleur feu, et changement de dimension. L'insatiable teenager enchaîne les tournois à un rythme effréné toute l'année, même si avec sa seule demi-finale des IFB, la saison ne sera pas plus prolifique que la précédente à titre individuel, et frisera même la saturation avec pas moins de huit éliminations au premier tour, toutes compétitions confondues.
La lumière, éclatante, viendra de ses prestations lors du sacre de l'équipe nationale à la Thomas Cup de New Dehli en mai 2014. Momota attend avec impatience sa première joute collective, fierté nationale oblige. A la faveur de son ranking, il supplante Ueda au poste de n°2 du simple hommes. Et ne décevra pas. La seule rencontre qu'il ne jouera pas sera le quart contre la France, celui où Brice Leverdez renversera Tago. Gonflé à bloc, empli d'une confiance insoupçonnée, le kid survole la compétition en remportant les 5 matchs où il est aligné.
Celui le plus fou restant sans nul doute la demi-finale contre l'ogre chinois. Tandis que son pote Tago enterre Chen Long, il portera l'estocade et le point du 3-0 face à Du Pengyu ... qu'il enverra en réalité en retraite anticipée. Transcendé, galvanisé ... méconnaissable ! En fin de match, le génial gaucher d'ordinaire si modéré trépigne, sautille et exulte à chaque nouveau point gagné. Axelsen, et Chong Wei Feng en finale contre la Malaisie compléteront le tableau de chasse de la nouvelle mascotte nippone, en route avec son équipe vers un premier titre historique.
La lumière, éclatante, viendra de ses prestations lors du sacre de l'équipe nationale à la Thomas Cup de New Dehli en mai 2014. Momota attend avec impatience sa première joute collective, fierté nationale oblige. A la faveur de son ranking, il supplante Ueda au poste de n°2 du simple hommes. Et ne décevra pas. La seule rencontre qu'il ne jouera pas sera le quart contre la France, celui où Brice Leverdez renversera Tago. Gonflé à bloc, empli d'une confiance insoupçonnée, le kid survole la compétition en remportant les 5 matchs où il est aligné.
Celui le plus fou restant sans nul doute la demi-finale contre l'ogre chinois. Tandis que son pote Tago enterre Chen Long, il portera l'estocade et le point du 3-0 face à Du Pengyu ... qu'il enverra en réalité en retraite anticipée. Transcendé, galvanisé ... méconnaissable ! En fin de match, le génial gaucher d'ordinaire si modéré trépigne, sautille et exulte à chaque nouveau point gagné. Axelsen, et Chong Wei Feng en finale contre la Malaisie compléteront le tableau de chasse de la nouvelle mascotte nippone, en route avec son équipe vers un premier titre historique.
2014 : changement de look avec une crinière couleur feu, et changement de dimension. L'insatiable teenager enchaîne les tournois à un rythme effréné toute l'année, même si avec sa seule demi-finale des IFB, la saison ne sera pas plus prolifique que la précédente à titre individuel, et frisera même la saturation avec pas moins de huit éliminations au premier tour, toutes compétitions confondues.
La lumière, éclatante, viendra de ses prestations lors du sacre de l'équipe nationale à la Thomas Cup de New Dehli en mai 2014. Momota attend avec impatience sa première joute collective, fierté nationale oblige. A la faveur de son ranking, il supplante Ueda au poste de n°2 du simple hommes. Et ne décevra pas. La seule rencontre qu'il ne jouera pas sera le quart contre la France, celui où Brice Leverdez renversera Tago. Gonflé à bloc, empli d'une confiance insoupçonnée, le kid survole la compétition en remportant les 5 matchs où il est aligné.
Celui le plus fou restant sans nul doute la demi-finale contre l'ogre chinois. Tandis que son pote Tago enterre Chen Long, il portera l'estocade et le point du 3-0 face à Du Pengyu ... qu'il enverra en réalité en retraite anticipée. Transcendé, galvanisé ... méconnaissable ! En fin de match, le génial gaucher d'ordinaire si modéré trépigne, sautille et exulte à chaque nouveau point gagné. Axelsen, et Chong Wei Feng en finale contre la Malaisie compléteront le tableau de chasse de la nouvelle mascotte nippone, en route avec son équipe vers un premier titre historique.
La lumière, éclatante, viendra de ses prestations lors du sacre de l'équipe nationale à la Thomas Cup de New Dehli en mai 2014. Momota attend avec impatience sa première joute collective, fierté nationale oblige. A la faveur de son ranking, il supplante Ueda au poste de n°2 du simple hommes. Et ne décevra pas. La seule rencontre qu'il ne jouera pas sera le quart contre la France, celui où Brice Leverdez renversera Tago. Gonflé à bloc, empli d'une confiance insoupçonnée, le kid survole la compétition en remportant les 5 matchs où il est aligné.
Celui le plus fou restant sans nul doute la demi-finale contre l'ogre chinois. Tandis que son pote Tago enterre Chen Long, il portera l'estocade et le point du 3-0 face à Du Pengyu ... qu'il enverra en réalité en retraite anticipée. Transcendé, galvanisé ... méconnaissable ! En fin de match, le génial gaucher d'ordinaire si modéré trépigne, sautille et exulte à chaque nouveau point gagné. Axelsen, et Chong Wei Feng en finale contre la Malaisie compléteront le tableau de chasse de la nouvelle mascotte nippone, en route avec son équipe vers un premier titre historique.
2015 : tous les voyants sont au vert
2015 : tous les voyants sont au vert
Sa virtuosité s'étale au grand jour : sang-froid, vélocité, vision, variété du jeu, maîtrise insolente du filet, fluidité des gestes, la star possède toutes les qualités et tous les coups présents au catalogue du parfait badiste. Le style, certains diront le panache, en plus. Les observateurs sont unanimes : c'est un futur grand. En marge de l'Open de Malaisie de janvier 2014, l'icône planétaire Lee Chong Wei en personne prédit : « Je l'ai vu jouer, il est talentueux. C'est une menace pour les meilleurs mondiaux ».
Conscient de ses aptitudes exceptionnelles, le protégé de Park Joo-bong n'en reste pas moins étonnamment lucide...et ambitieux. Brûler les étapes ? Il clame à qui veut l'entendre que son rêve d'or se situe à l'horizon olympique 2020, sur ses terres à Tokyo. Quelques semaines après la formidable épopée de la Thomas Cup 2014, il confiait : « Je suis encore loin d'être considéré comme l'un des tous meilleurs joueurs mondiaux, il me reste du pain sur la planche. Pour être honnête, j'ai trouvé difficile l'adaptation au circuit senior. Vitesse, endurance, et sur d'autres aspects techniques encore, c'est tellement différent. Si je continue à travailler dur, je sais que je finirai par gagner. » Avant de lâcher : « Mais j'ai beau être encore jeune, il va falloir que je remporte des titres. »
Déclaration ô combien prémonitoire ! Il laisse à nouveau son empreinte dans l'histoire du badminton japonais en 2015. En équipe d'abord à la Sudirman Cup, où il reste irréprochable face à Chou Tien Chen puis Axelsen, et accompagne son équipe jusqu'à la deuxième place du podium, là aussi historique.
Conscient de ses aptitudes exceptionnelles, le protégé de Park Joo-bong n'en reste pas moins étonnamment lucide...et ambitieux. Brûler les étapes ? Il clame à qui veut l'entendre que son rêve d'or se situe à l'horizon olympique 2020, sur ses terres à Tokyo. Quelques semaines après la formidable épopée de la Thomas Cup 2014, il confiait : « Je suis encore loin d'être considéré comme l'un des tous meilleurs joueurs mondiaux, il me reste du pain sur la planche. Pour être honnête, j'ai trouvé difficile l'adaptation au circuit senior. Vitesse, endurance, et sur d'autres aspects techniques encore, c'est tellement différent. Si je continue à travailler dur, je sais que je finirai par gagner. » Avant de lâcher : « Mais j'ai beau être encore jeune, il va falloir que je remporte des titres. »
Déclaration ô combien prémonitoire ! Il laisse à nouveau son empreinte dans l'histoire du badminton japonais en 2015. En équipe d'abord à la Sudirman Cup, où il reste irréprochable face à Chou Tien Chen puis Axelsen, et accompagne son équipe jusqu'à la deuxième place du podium, là aussi historique.
Sa virtuosité s'étale au grand jour : sang-froid, vélocité, vision, variété du jeu, maîtrise insolente du filet, fluidité des gestes, la star possède toutes les qualités et tous les coups présents au catalogue du parfait badiste. Le style, certains diront le panache, en plus. Les observateurs sont unanimes : c'est un futur grand. En marge de l'Open de Malaisie de janvier 2014, l'icône planétaire Lee Chong Wei en personne prédit : « Je l'ai vu jouer, il est talentueux. C'est une menace pour les meilleurs mondiaux ».
Conscient de ses aptitudes exceptionnelles, le protégé de Park Joo-bong n'en reste pas moins étonnamment lucide...et ambitieux. Brûler les étapes ? Il clame à qui veut l'entendre que son rêve d'or se situe à l'horizon olympique 2020, sur ses terres à Tokyo. Quelques semaines après la formidable épopée de la Thomas Cup 2014, il confiait : « Je suis encore loin d'être considéré comme l'un des tous meilleurs joueurs mondiaux, il me reste du pain sur la planche. Pour être honnête, j'ai trouvé difficile l'adaptation au circuit senior. Vitesse, endurance, et sur d'autres aspects techniques encore, c'est tellement différent. Si je continue à travailler dur, je sais que je finirai par gagner. » Avant de lâcher : « Mais j'ai beau être encore jeune, il va falloir que je remporte des titres. »
Déclaration ô combien prémonitoire ! Il laisse à nouveau son empreinte dans l'histoire du badminton japonais en 2015. En équipe d'abord à la Sudirman Cup, où il reste irréprochable face à Chou Tien Chen puis Axelsen, et accompagne son équipe jusqu'à la deuxième place du podium, là aussi historique.
Conscient de ses aptitudes exceptionnelles, le protégé de Park Joo-bong n'en reste pas moins étonnamment lucide...et ambitieux. Brûler les étapes ? Il clame à qui veut l'entendre que son rêve d'or se situe à l'horizon olympique 2020, sur ses terres à Tokyo. Quelques semaines après la formidable épopée de la Thomas Cup 2014, il confiait : « Je suis encore loin d'être considéré comme l'un des tous meilleurs joueurs mondiaux, il me reste du pain sur la planche. Pour être honnête, j'ai trouvé difficile l'adaptation au circuit senior. Vitesse, endurance, et sur d'autres aspects techniques encore, c'est tellement différent. Si je continue à travailler dur, je sais que je finirai par gagner. » Avant de lâcher : « Mais j'ai beau être encore jeune, il va falloir que je remporte des titres. »
Déclaration ô combien prémonitoire ! Il laisse à nouveau son empreinte dans l'histoire du badminton japonais en 2015. En équipe d'abord à la Sudirman Cup, où il reste irréprochable face à Chou Tien Chen puis Axelsen, et accompagne son équipe jusqu'à la deuxième place du podium, là aussi historique.
En individuel surtout, où il décroche en avril le Super Series de Singapour. Le premier de sa carrière. Le premier de l'histoire du simple hommes nippon. Et devient le plus jeune détenteur d'un Super Series.
Mais la récolte du printemps 2015 ne s'arrête pas là. Le poulain de la NBA ajoute à son CV la couronne du Super Series Premier d'Indonésie, où il dégoûte en finale Jan O Jorgensen en renversant la vapeur en toute fin de deuxième set. Coup double : le beau gosse fait également chavirer le c½ur des fans du chaudron de l'Istora Stadium.
Crédit : Badmania.fr Mais la récolte du printemps 2015 ne s'arrête pas là. Le poulain de la NBA ajoute à son CV la couronne du Super Series Premier d'Indonésie, où il dégoûte en finale Jan O Jorgensen en renversant la vapeur en toute fin de deuxième set. Coup double : le beau gosse fait également chavirer le c½ur des fans du chaudron de l'Istora Stadium.
En individuel surtout, où il décroche en avril le Super Series de Singapour. Le premier de sa carrière. Le premier de l'histoire du simple hommes nippon. Et devient le plus jeune détenteur d'un Super Series.
Mais la récolte du printemps 2015 ne s'arrête pas là. Le poulain de la NBA ajoute à son CV la couronne du Super Series Premier d'Indonésie, où il dégoûte en finale Jan O Jorgensen en renversant la vapeur en toute fin de deuxième set. Coup double : le beau gosse fait également chavirer le c½ur des fans du chaudron de l'Istora Stadium.
Mais la récolte du printemps 2015 ne s'arrête pas là. Le poulain de la NBA ajoute à son CV la couronne du Super Series Premier d'Indonésie, où il dégoûte en finale Jan O Jorgensen en renversant la vapeur en toute fin de deuxième set. Coup double : le beau gosse fait également chavirer le c½ur des fans du chaudron de l'Istora Stadium.
Crédit : Badmania.fr
Ses deuxièmes Mondiaux ? Pas encore un objectif prioritaire, il s'y présente donc sans pression. Sans parler d'un parcours du combattant qui irait crescendo face à un Thomas Rouxel décomplexé, puis Parupalli, Chou Tien Chen et un choc en demi-finale contre la muraille Chen Long. Et enfin, une hypothétique finale contre l'une des légendes vivantes du circuit, Lee Chong Wei ou Lin Dan, qui l'ont respectivement écarté sans ménagement des quarts du All England 2014 et 2015.
Qui sait, la magie des Mondiaux est souvent bien réelle. Avec son style nonchalant typiquement indonésien, sa géniale patte de gaucher qui n'est pas sans rappeler la légende locale Taufik Hydayat, avec sa popularité en plein boom, son repérage gagnant en juin à Jakarta et son entrée dans le top 4 mondial, espérez-vous, vous aussi, sentir cette délicieuse odeur de métal précieux gravé au nom de Kento Momota lors de ces championnats du monde 2015 ?
Qui sait, la magie des Mondiaux est souvent bien réelle. Avec son style nonchalant typiquement indonésien, sa géniale patte de gaucher qui n'est pas sans rappeler la légende locale Taufik Hydayat, avec sa popularité en plein boom, son repérage gagnant en juin à Jakarta et son entrée dans le top 4 mondial, espérez-vous, vous aussi, sentir cette délicieuse odeur de métal précieux gravé au nom de Kento Momota lors de ces championnats du monde 2015 ?
Ses deuxièmes Mondiaux ? Pas encore un objectif prioritaire, il s'y présente donc sans pression. Sans parler d'un parcours du combattant qui irait crescendo face à un Thomas Rouxel décomplexé, puis Parupalli, Chou Tien Chen et un choc en demi-finale contre la muraille Chen Long. Et enfin, une hypothétique finale contre l'une des légendes vivantes du circuit, Lee Chong Wei ou Lin Dan, qui l'ont respectivement écarté sans ménagement des quarts du All England 2014 et 2015.
Qui sait, la magie des Mondiaux est souvent bien réelle. Avec son style nonchalant typiquement indonésien, sa géniale patte de gaucher qui n'est pas sans rappeler la légende locale Taufik Hydayat, avec sa popularité en plein boom, son repérage gagnant en juin à Jakarta et son entrée dans le top 4 mondial, espérez-vous, vous aussi, sentir cette délicieuse odeur de métal précieux gravé au nom de Kento Momota lors de ces championnats du monde 2015 ?
Qui sait, la magie des Mondiaux est souvent bien réelle. Avec son style nonchalant typiquement indonésien, sa géniale patte de gaucher qui n'est pas sans rappeler la légende locale Taufik Hydayat, avec sa popularité en plein boom, son repérage gagnant en juin à Jakarta et son entrée dans le top 4 mondial, espérez-vous, vous aussi, sentir cette délicieuse odeur de métal précieux gravé au nom de Kento Momota lors de ces championnats du monde 2015 ?