Retrouvez les palmarès des Yonex Internationaux de Badminton ainsi que l'historique des vainqueurs des Yonex IFB depuis 15 ans ! Sans oublier notre résumé pour se remémorer toutes les compétitions !
Exceptionnellement organisés en mars, à quelques mois des Jeux olympiques, les Internationaux de France de Badminton 2024 servent de répétition générale au sein de l'adidas arena. En simple, Shi Yu Qi a dominé de la tête et des épaules cette semaine de compétition, ne laissant aucun set en route et confirme qu'il faudra compter sur lui à Paris cet été ! Chez les dames, An Se Young, toujours en délicatesse avec son genou, est parvenue à l'emporter face à Akane Yamaguchi. Vainqueurs en 2022, les Indiens Rankireddy/Shetty récidivent cette année avec une maîtrise totale, tandis que les Chinoises Chen/Jia se sont imposées sur le fil en double dames, dans un troisième set à rebondissement. En mixte pour finir, la paire chinoise Feng/Huang l'emporte en deux sets face aux champions du Monde Seo/Chae.
Délocalisés à Rennes, les Internationaux de France de Badminton ont vu l'armada chinoise s'emparer de trois titres sur cinq ! La championne Olympique en titre Chen Yu Fei s'est à nouveau défaite de Tai Tzu Ying, sa dauphine aux JO de Tokyo, tandis que les étoiles montantes du double mixte Jiang/Wei continuent leur ascension avec ce nouveau titre. Liu/Tan, finaliste du Orléans Masters (Super 300) cette année, confirment avec un titre majeur sur cette épreuve estampillée Super 750. En simple hommes, Jonatan Christie est parvenu à inverser la tendance face à Li Shi Feng en finale tandis que les Danois Astrup/Rasmussen, très appréciés par le public, ravissent le titre en double hommes.
Jamais titré à Paris jusqu'à présent, Viktor Axelsen rectifie le tir cette année en s'imposant avec autorité, sans perdre le moindre set ! Le Danois continue d'impressionner et de confirmer sa domination. Le simple dames opposait Carolina Marin (vainqueur en 2015) à He Bing Jiao (titrée en 2016) et c'est bien la joueuse chinoise qui remporte ses deuxièmes IFB au terme d'un final étouffant. Les Indiens Rankireddy/Shetty améliorent leur résultat de 2019 avec le titre en poche, devant des Taïwanais Lu/Yang auteurs d'une belle semaine parisienne. Premier titre majeur pour les Malaisiennes Tan/Thinaah en double dames face à Matsumoto/Nagahara, vainqueur de l'édition 2018. Grosse frayeur en finale pour les favoris Zheng/Huang qui auront eu besoin de sauver quatre volants de match pour triompher face à Tabeling/Piek. Les Chinois remportent ainsi leur neuvième tournoi de l'année 2022, sur onze tentatives !
Impressionnante, la Japonaise Akane Yamaguchi remporte le titre d'une main de maître face à sa compatriote Sayaka Takahashi. Belle victoire pour un autre japonais, Kanta Tsuneyama face à Chou Tien Chen. Dans un match d'une grande intensité, la fraîcheur physique de Tsuneyama aura fait la différence. Le duo Watanabe/Higashino aura maîtrisé son sujet danois (Christiansen/Boje) en finale. Bis repetita en double dames avec la victoire de Lee/Shin sur Kim/Kong tandis que les vétérans Ko/Shin s'imposent face à Gideon/Sukamuljo, pourtant favoris du tournoi.
L'édition 2019 fait éclore aux yeux du monde la très jeune coréenne An Se Young, vainqueur de la favorite Carolina Marin. La Corée du Sud remporte également le double dames dans une finale fratricide tandis que l'Indonésie s'adjuge le double hommes par l'intermédiaire de Gideon/Sukamuljo et le double mixte avec la victoire de Jordan/Oktavianti. Déjà vainqueur en 2018, Chen Long réitère en prenant le meilleur sur Jonatan Christie.
Cette édition a été marqué par les forfaits de Carolina Marin et de Viktor Axelsen et l'absence de Lee Chong Wei. Les IFB ont été clôturé en beauté avec les victoires peu attendues de Chen Long et Akane Yamaguchi. En revanche, les bleux n'ont pas réussi à passer le premier tour lors de cette édition
Une édition marquée par de nombreux forfaits et absents (Lin Dan, Nozomi Okuhara, Jan O Jorgensen, Axelsen, Chris et Gabrielle Adcock) ou encore la rapide élimination de la star Lee Chong Wei, mais aussi par la réussite des indonésiens en double dames et mixte ainsi que celle des taïwanais en simple dame et double hommes. Les bleus ont tout donné pour sortir des qualifications mais seuls Ronan Labar et Audrey Fontaine en mixte et Brice Leverdez en simple homme atteindront les 8èmes de finale. 2018 sera peut-être la bonne année ?
Difficile de proposer une édition alléchante lorsque les stars du circuit Super Series tirent la langue après une longue année olympique. À l'instar de tous les Super Series post-Rio 2016, Paris a souffert de la défection de bon nombre de têtes d'affiches, forfaits ou rapidement éliminées de la compétition à Coubertin. Illustration de ces absences : le forfait de Lee Chong Wei le jour de ses 34 ans, quelques jours après une défaite historique face au Français Brice Leverdez. Au fil de la compétition seules deux têtes de série majeures maintiennent leur rang : Boe/Mogensen d'abord, qui remportent Porte de Saint-Cloud une victoire inspirante : les fantasques scandinaves renouent avec le succès 8 mois après l'AVC de Carsten Mogensen lors des championnats d'Europe par équipes. Moins heureux, les tenants du titre coréens Ko/Kim (1) sont eux battus en finale par les révélations de 2016 Zheng/Chen. L'une des dernières apparitions de Ko Sung Hyun, qui prendra sa retraite quelques semaines plus tard. Chen Quingchen, elle, restera comme la porte-étendard de cette jeune génération chinoise qui a dominé son sujet à Paris pour les 10 ans des IFB : elle réalise le doublé avec Jia Yifan en double dames, laissant à Shi Yuqi et He Bingjiao le soin de compléter la moisson de l'Empire du Milieu face aux héros malheureux de 2016, le vétéran coréen Lee Hyun-Il et l'Américaine Zhang Beiwen.
En plein coeur de la course à la qualification olympique les Jeux Olympiques de Rio 2016, la 9ème édition des Yonex IFB pouvait se targuer d'un plateau exceptionnel. Après avoir résisté à la menace Axelsen au deuxième tour, Lee Chong Wei signait alors une 3ème victoire symbolique à Paris. Pour la première fois depuis son retour de suspension, le Malaisien regoûtait à Coubertin aux joies de la victoire en Super Series. Un tournoi marqué aussi par la chute dès le premier tour d'un Lin Dan en méforme, et par le nouveau grand parcours du Chouchou de Coubertin Chou Tien Chen. Chez les femmes, Carolina Marin n'avait elle rien laissé au hasard cette année-là pour un premier titre à Paris. La double championne du monde mettait fin en personne à deux ans de règne de Wang Shixian. Chez les hommes, Lee/Yoo achevaient une exceptionnelle passe de 3 en Super Series en se défaisant de la surprise danoise Conrad/Kolding, tombeurs d'Ahsan/Setiawan puis de Boe/Mogensen.
Marqués par la révélation de l'affaire de dopage de Lee Chong Wei, les Internationaux de France de badminton 2014 avaient perdu progressivement ses principales têtes d'affiche. Chen Long et Lin Dan forfaits de dernière minute, le simple hommes allait alors sourire à un inconnu du grand public : le Taïwanais Chou Tien Chen. Le nouveau héros de Coubertin éliminait coup sur coup Jorgensen, Axelsen, Sugiarto, avant d'offrir une dernière résistance héroïque face à Wang Zhengming pour s'offrir un improbable titre Super Series. Rayon de soleil du tournoi, Chou Tien Chen sauve la face d'une édition mitigée, marquée par les méformes. Symbole de ce spectacle gâché : l'abandon en finale de Li Xuerui face à Wang Shixian, après un tournoi féminin écrasé par la Chine. 2014 marquait aussi une nouvelle édition de la love story entre le couple Adcock et Paris. Après un parcours accidenté jusqu'à la finale, le duo britannique chutait lourdement face aux futurs champions olympiques Ahmad/Natsir, laissant Boe/Mogensen sauver l'Europe du marasme à Coubertin.
Chaque édition des IFB propose à différents degrés l'émergence d'enfants chéris du public. Pour la 7ème édition du tournoi parisien, ce sont trois héros qui émergent sur les courts, dans des styles très différents. Premier d'entre eux : Jan O Jorgensen, qui remportait haut la main son deuxième Super Series face au Poulidor du circuit, Kenichi Tago. Logique pour le Danois, mais terriblement cruel pour le Japonais qui s'était offert à la surprise générale le roi Lee Chong Wei en demi-finale ! Mais 2013 marque aussi la naissance d'une relation particulière entre Paris et le duo Chris Adcock et Gabrielle White (qui s'apprêtait à devenir Madame Adcock). Le glamour couple britannique atteint les demi-finales à Coubertin après une belle victoire face à Ahmad/Natsir. Chez les dames, les forfaits de Li Xuerui et Wang Yihan ne profitaient pas aux autres nations. Bien aidée par les défaillances de Juliane Schenk et Taï Tzu Ying, Wang Shixian bénéficie d'une finale à sa portée pour remporter le premier de ses deux titres parisiens. Autre fait marquant : le nouvel échec des Malaisiens Koo/Tan à renouer avec la victoire en Super Series. Profitant d'un tableau clairsemé pour atteindre la finale, les vice-champions du monde 2010 pliaient à la surprise générale face à Kido/Fernaldi. Un échec qui allait marquer peu de temps après leur sortie de l'équipe nationale malaisienne.
Au repos après une année consacrée aux JO de Londres 2012, nombreuses étaient les stars à manquer à l'appel lors de cette édition des IFB. Une opportunité pour de nouveaux visages, mais surtout la chance pour un homme de réussir ses adieux à son public : après deux victoires romanesques face à Jayaram et Ueda, Peter Gade s'inclinait en 3 manches face à Jan O Jorgensen pour ses derniers Internationaux de France. Comme un symbole, c'est face à son successeur annoncé que le vainqueur de l'édition 2008 quittait son antre parisienne ... avant d'y revenir 3 ans plus tard en tant que coach de l'équipe de France. Mais Jorgensen devra attendre un an de plus pour monter sur la plus haute marche du podium à Coubertin : la surprise malaisienne Liew Daren est passée par là, privant un certain Viktor Axelsen du titre pour sa première finale Super Series. Vouée aux surprises, l'édition 2012 consacrait également l'une des nombreuses pépites de l'école du simple dames nippon : Minatsu Mitani.la Nippone peinera à confirmer par la suite, éclipsée par Akane Yamaguchi ou Nozomi Okuhara dans la hiérarchie nationale.
Probablement l'édition la plus relevée des Internationaux de France de badminton avec 2007. Intense de bout en bout, la 5ème édition des IFB avait tenu toutes ses promesses, portée par la quête de points pour la qualification olympique par les meilleurs joueurs mondiaux. Exit Gade et Hidayat, éliminés prématurément : c'est Chen Long qui commençait alors à pointer le bout de son nez, après notamment une victoire au Denmark Open sur Lee Chong Wei. Qu'importe : le Malaisien obtient sa revanche en demi-finale à Paris, avant de s'offrir son deuxième sacre face à l'inattendu Kenichi Tago. Le Japonais avait bénéficié alors d'une bien étrange partie de manivelles de l'équipe nationale de Chine, avec l'abandon de Lin Dan à quelques points de la victoire en demi-finale ... Dans les autres tableaux, les IFB marquent aussi la montée en puissance de la future championne olympique Li Xuerui. Encore méconnue à l'époque, la nouvelle pépite de la CBA cèdait pour la deuxième année de suite en finale face à l'inarrêtable Wang Xin, mais marquait déjà les esprits. Héros de l'édition côté européen : les Danois Fischer/Pedersen, qui remportent le match du tournoi face à Zhang/Zhao en demi-finales, avant de triompher de Xu/Ma pour le titre.
Boudés par des badistes en pleine préparation pour les Jeux Asiatiques, les IFB 2010 restent dans l'histoire comme l'une des éditions les moins relevées du tournoi, deux mois après la venue des meilleurs badistes mondiaux en France pour les championnats du monde parisiens. Coubertin espérait voir là l'occasion pour son chouchou Peter Gade de briller. C'était sans compter l'ancien Top 10 mondial Joachim Persson qui surprenait le vétéran scandinave en demi-finale, avant de laisser à Taufik Hidayat son seul et unique titre Super Series. L'édition 2010 marquait également le début d'une passe difficile pour la chef de file de l'équipe de France Pi Hongyan, éliminée par la surprenante Elisabeth Cann au deuxième tour. Sans surprise, c'est Wang Yihan qui profite de l'aubaine, tandis que Boe/Mogensen et les inattendus thaïlandais Aroonkesorn/Voravichitchaikul et Prapakamol/ThoungThongkam ne laissaient pas eux passer une chance aisée de briller en Super Series.
Pas de Lee Chong Wei pour la troisième édition des IFB, mais un plateau de grande qualité tout de même dans une édition qui préparait la venue des Mondiaux 2010 à Coubertin. L'époque aussi de l'apogée de Lin Dan, champion olympique et du monde en titre, qui ne laissait rien sur son passage. Super Dan écrase en finale un Taufik Hidayat qui avait pourtant pris sa revanche de 2008 sur Peter Gade en demi-finale. En simple dames, pas de finale pour Pi Hongyan, stoppée cette fois par la "nouvelle Xie Xingfang", une certaine Wang Yihan. Elle ne le savait pas encore, mais c'est face à la future championne du monde Wang Lin que la jeune chinoise prenait le pouvoir à Coubertin. Les spectateurs présents se rappelleront aussi une superbe finale de double hommes entre Kido/Setiawan et Koo/Tan, et de l'une des dernières apparitions de Widianto/Natsir avant la séparation du mythique duo de double mixte indonésien.
Deux mois après les JO de Pékin, les tableaux clairsemés n'empêchaient pas une très belle programmation pour le retour des stars à Coubertin. L'occasion de proposer aussi une belle sortie de piste au vétéran scandinave Kenneth Jonassen, futur coach de l'équipe nationale britannique puis danoise. Mais c'est son ami Peter Gade qui attirait toutes les lumières cette année là, retrouvant le goût d'un titre Super Series pour le plus grand bonheur de "son" public parisien. 2008, édition de la confirmation aussi pour l'iconique duo indonésien Kido/Setiawan. Après avoir privé Cai/Fu de la médaille d'or olympique tant espérée à domicile, ils récidivaient avec la manière en Île-de-France, confirmant leur mainmise d'alors. Ils ignoraient alors que leur futur s'écrira quelques mois plus tard hors de la fédération indonésienne, suite à un conflit de sponsors avec la PBSI.
Après une année sans compétition majeure à Paris, la caravane du badminton mondial revenait en Île-de-France, avec cette fois certains de ses plus beaux joyaux. Fini l'Open de France de la Halle Carpentier : place aux Internationaux de France de badminton, première édition de la compétition qui bénéficiait de l'avènement du circuit Super Series. À une époque où la Chine dominait tous les top 5 mondiaux, il serait presque surprenant de voir Lee Chong Wei remporter cette première édition. Pourtant, sans perdre un set du tournoi et en écartant les lieutenants Chen Jin et Bao Chunlai, c'est bien le Malaisien qui soulevait le premier trophée parisien. Mais Paris n'avait alors d'yeux que pour son héroïne Pi Hongyan : membre du top 5 mondial, la Bordelais s'offre la future championne olympique Zhang Ning en demi-finale avant de butter sur sa bête noire Xie Xingfang.