Crédit photo : Badmania.fr
Lee/Lee privent Boe/Mogensen du doublé
Les tenants du titre et numéros deux mondiaux, Mathias Boe et Carsten Mogensen ont rejoint la finale difficilement avec des victoires dans la douleur face à des paires pourtant à leur portée. Face à eux, la surprise du chef, les joueurs de Taïwan, Lee et Lee. Auteurs d’une semaine quasi héroïque, ces derniers ont notamment battu les champions du monde Zhang/Liu en demi-finale.
Dans les deux sets, le scénario est identique. Le score est serré mais l’attitude des Danois laisse perplexe. Ils subissent le jeu, acceptent la domination de leurs adversaires. Lee/Lee prennent le premier set 21-19, mais ce n’est que dans le second que la pression de la victoire les rattrapent.
Mais Boe et Mogensen n’ont jamais semblé en mesure d’en profiter. Auteurs de fautes inhabituelles, dans l’échange ou sur les services, les vice-champions olympiques 2012 n’y sont pas. Lee/Lee n’en demandaient pas tant, ils peuvent fêter leur premier titre en Super Series après un ultime smash gagnant.
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Le supplice japonais en simple
Que ce soit en simple dames avec Akane Yamaguchi ou en simple hommes avec Kenta Nishimoto, les deux Japonais ont vécu un enfer sur le court TV de Coubertin. Jamais vraiment dans le coup ni l’un ni l’autre, les espoirs de titre à Paris pour le clan nippon se sont vite envolés.
21-4. Voilà le score du premier set entre Yamaguchi et Taï Tzu Ying. Le mot humiliation ne semble pas exagéré pour analyser ce qu’il s’est passé dans ce set. La numéro 1 mondiale taïwanaise a installé son jeu sans jamais forcer son talent en mettant de la vitesse pour gêner son adversaire. Yamaguchi aurait-elle été rattrapée par la fatigue après son marathon d’1h20 en quart de finale ? Même si la réponse est probablement positive, il serait trop facile de faire ce raccourci.
Car dans le second set, la joueuse de la NBA s’est défendue mais en vain. Taï Tzu Ying, la pépite de Taipei comme on aime tant l’appeler remporte ses premiers Super Series parisiens, et confirme une nouvelle fois qu’elle marche sur l’eau en simple dames.
Quant à Kenta Nishimoto, on ne peut pas dire que sa performance aie été mauvaise mais il a simplement été surclassé par l’homme fort du moment., Srikanth Kidambi. L’Indien, vainqueur du Denmark Open a réussi un doublé réalisé uniquement par Peter Gade en 2008 (son deuxième de la saison après le double succès Indonésie-Australie).
C’est dire l’exploit et la forme dans laquelle il est en ce moment. Il n’aura eu besoin que de 34 minutes (21-14, 21-13) pour se défaire du joueur de l’Empire du soleil levant, déjà ravi de jouer une finale ici. Srikanth Kidambi est également devenu cette semaine l’homme ayant remporté le plus de matchs en simple hommes en 2017 avec 37 victoires au compteur, une performance colossale.
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