Crédit photo : Aurelie Millauriaux

Après une première partie durant laquelle le public a eu du mal à s’enflammer, la suite n'en aura été que plus belle. Venus en masse (3000 personnes) pour les demi-finales de ces Yonex IFB, les spectateurs ont eu droit à des affrontements spectaculaires, notamment animés par des Danois comme à la maison à Coubertin.

Nishimoto évince Antonsen, Christiansen/Pedersen ont craqué

Un départ canon (7-1) puis un craquage en règle. Voilà comment pourrait se résumer le match entre Anders Antonsen et Kenta Nishimoto. Alors que la confrontation entre les deux hommes au Danemark avait tournée court en faveur du Scandinave (21-11, 21-16), Antonsen s’est trouvé incapable de réitérer sa performance. Il avouera plus tard en zone mixte “qu’il n’a jamais réussi à jouer comme il le voulait”.

Très fébrile, le prodige danois n’a jamais vraiment digéré la faute de service qui lui a été annoncée au premier set alors, qu’il était encore bien installé dans le match. Le Japonais, imperturbable, a su garder ses nerfs malgré 3 erreurs de juges de lignes en fin de match - toutes corrigées par le Hawk-eye - pour l’emporter (21-17, 21-15). C’est donc lui qui disputera sa première finale en Super Series face à Srikanth Kidambi, revenu de loin face à H.S Prannoy en début d’après-midi.

Christinna Pedersen et Mathias Christiansen y auront eux cru jusqu’à la fin. Face aux numéros un mondiaux Zheng/Chen, les Danois ont livré une belle bataille trois sets durant. Dans le premier, c’est déjà Christiansen qui commet les fautes fatidiques face à une paire chinoise impassible (22-20).

Plus offensifs dans le second, la paire danoise, poussée par tout Coubertin, prend le contrôle de l’échange et s’offre logiquement le droit de disputer une manche décisive. Mais encore une fois, l’inconstance de Christiansen (23 ans), capable de coups exceptionnels comme de grosses erreurs, va coûter le match. Les Chinois reviendront demain après cette victoire étriquée (22-20, 17-21, 21-15) pour tenter de conserver leur titre acquis l’an passé. Ils sont les seuls ambassadeurs de l'Empire du milieu encore en lice.

Crédit photo : Badmania.fr

Lee/Lee ont fait le spectacle, Boe/Mogensen solides

Mathias Boe et Carsten Mogensen avaient fort à faire face aux jeunes chinois He/Tan, larges vainqueurs de Ivanov/Sozonov hier. Mais bien plus expérimentés, les Danois n’ont jamais tremblé dans les moments chauds, à l’image de ce service long tenté par Mogensen sur le volant de match. La paire danoise, malgré une semaine difficile (deux victoires en trois sets) rejoint la finale en se rassurant aujourd’hui (21-18, 21-19).

La seconde demi-finale a offert un superbe spectacle au public de Coubertin qui s’est enflammé pour les fantasques taïwanais Lee/Lee. Ces derniers auteurs “de la plus belle victoire de leur carrière et dans une grande forme” avouent également “n’avoir jamais pensé à la victoire face aux champions du monde - Liu/Zhang - mais juste donner le meilleur”.
En grande réussite depuis le début de la semaine, ils ont à nouveau offert une performance de haute volée pour s’imposer au bout du suspense (19-21, 21-13, 21-19) face aux Chinois, pourtant largement favoris.

Lee et Lee devront encore se montrer dans un grand jour pour inscrire leur nom au palmarès parisien car face à eux se dresseront les tenants du titre et triples vainqueurs du tournoi … qui devraient bénéficier du soutien massif de Coubertin !

L'actualité des Yonex IFB 2017 ICI

Participer au concours de pronostics Yonex IFB 2017 ICI