Crédit photo : Sylvain Nalet
Le Japon ne tremble pas
Favori sur le papier, le Japon devait néanmoins se méfier de l'Indonésie qui paraissait capable de venir jouer les troubles-fête. Si exploit indonésien il y avait, il passerait forcement par une victoire des numéros un mondiaux Gideon/Sukamuljo, et ceux-ci ne se sont pas manqués face à Kamura/Sonoda. Pas loin de leur meilleur niveau, les vice-champions d'Asie ont trouvé la clé pour contrecarrer le jeu rapide des Japonais et malgré un deuxième set plus équilibré ce sont bien eux qui s'imposent (21-14, 21-18).
Défaite mercredi par Pornpawee Chochuwong, Akane Yamaguchi a cette fois assuré face à Gregoria Tunjung. Quasiment toujours devant au score dans les deux manches, elle fait parler sa supériorité pour remporter le match 21-13, 21-13 en 33 minutes. Kento Momota a lui eu beaucoup plus de mal pour se débarrasser d'Anthony Ginting : moins tranchant qu'à l’accoutumée, le numéro 1 mondial doit en partie son salut aux erreurs de son adversaire sur des points a priori faciles. Momota serre le jeu au bon moment et permet au Japon de prendre l'avantage (21-17, 21-19).
Obligées de gagner pour maintenir l'Indonésie en vie, Polii/Rahayu ne partaient pas favorites face à Mtsumoto/Nagahara malgré un meilleur classement BWF (3 contre 6). Lors de leur dernière confrontation aux IFB, elles avaient subi une correction (21-10, 21-8) face aux futures gagnantes du trophée. Cette fois la partie fut plus serrée, mais l'issue est restée la même : les Indonésiennes n'ont pas réussi à percer la défense des Japonaises qui à force de patience ont usées leurs adversaires. Cette victoire synonyme de troisième point envoie logiquement le Japon disputer la deuxième finale de son histoire.
La Chine annonce la couleur
En 2015, le Japon n'avait rien pu faire face à la surpuissance chinoise (défaite 3-0) et aura l'occasion de prendre sa revanche puisque les représentants de la CBA se sont également qualifiés plus tôt dans la journée aux dépends de la Thaïlande (3-0). Bousculés l'espace d'un set, les numéros un mondiaux Zheng/Huang sont finalement venus à bout de Puavaranukroh/Taerattanachai (21-18, 21-7) tandis que Kantaphon Wangcharoen n'a pas réussi à convertir un de ses quatre volants de deuxième set avant de laisser la victoire à Shi Yuqi (21-15, 26-24).
Li Junhui et Liu Yuchen se mettent rapidement à l'abri dans le premier set face à Isriyanet/Kedren avant d'inscrire quatre points consécutifs pour conclure dans le second (21-14, 21-17). La Chine se qualifie donc pour sa treizième finale consécutive et n'a pour l'instant perdu qu'un seul de ses dix-sept matchs au cours de cette édition. Longtemps attendue, cette rencontre face au Japon risque de faire des étincelles et le match de simple dame sera surement la clé. Rendez-vous demain à 8h heures française !
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