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C'est le dernier carré de ces Thomas et Uber Cup 2018 Le Japon et la Chine sont toujours en course pour le doublé, mais cette dernière faisait face à l'hôte thaïlandais chez les femmes et à l'impressionnante équipe d'Indonésie chez les hommes. Dernière équipe européenne en lice, les tenants du titre danois de la Thomas Cup affrontaient la jeune formation japonaise.

Le Danemark a retardé l'échéance

La première affiche de ce Danemark-Japon avait de quoi faire saliver n'importe quel fan de badminton. Kento Momota et Viktor Axelsen, les deux membres de la cuvée 1994 aux trajectoires bien différentes se retrouvaient ce vendredi. Mené 6-1 aux confrontations directes, le géant danois affichait depuis son retour de blessure une forme impressionnante qui pouvait lui permettre de vaincre le signe indien. Jamais vraiment dépassé dans le premier set, le natif d'Odense ne pas non plus être capable de faire douter son adversaire toujours aussi rapide et précis. Axelsen s'incline dans un premier temps 21-17 et passe totalement à côté de la deuxième manche, désarmé face à la supériorité de son adversaire (21-9).

Le staff danois tente ensuite un coup tactique en alignant Mathias Boe et Mads Conrad, deux joueurs au profil similaire, face à Kamura/Sonoda. Cette stratégie s'avère payante, puisque les Japonais se heurtent à l'énorme défense de la paire scandinave et s'inclinent 21-18, 21-15. Face à Kenta Nishimoto, Hans-Kristian Vittinghus manque de peu d'empocher le premier set après avoir rattrapé un retard important (11-5 à la pause). Malgré un début de second set bien meilleur (11-10), le vétéran danois est rapidement distancé après la pause et s'incline finalement 21-19, 21-12.

Équilibré sur la papier, le match Astrup/Rasmussen—Inoue/Endo tourne dans un premier temps à l'avantage des Japonais, supérieurs au score et dans le jeu (21-17). Sous pression, la paire scandinave ne sombre pas, et accélère en fin de deuxième manche pour aller disputer un set décisif. Très en jambe dans ce troisième set, les Danois prennent rapidement le large et ne tremblent pas pour conclure. Score final 17-21, 21-16, 21-15.

C'est donc l'expérimenté Jan O. Jorgensen qui a la lourde de charge de disputer le match décisif, face au 34ème mondial Kanta Tsuneyama. Le joueur nippon rentre beaucoup mieux dans son match et mène rapidement 13-7, mais Jorgensen réussit un impressionnant come back et prend même les devants. À l'image de son compatriote Vittinghus, il ne parvient pas à conclure et s'incline finalement 21-18. Malgré une bonne dynamique au début de la deuxième manche, il laisse filer son adversaire, qui remporte le match 21-18, 21-9 et élimine le tenant du titre danois.

Crédit photo : Li-Ning International

La Chine reste insubmersible

Tous deux favoris pour le titre, Chine et Indonésie s’apprêtaient à livrer un duel des plus indécis. Visiblement très tendu, Chen Long parvient néanmoins à prendre le dessus sur Anthony Ginting, qu'il n'avait battu qu'une fois en quatre confrontations (22-20, 21-16). Dépassés dans le premier set par l'expérimentée paire Liu/Zhang, les « minions » Gideon/Sukamuljo passe la seconde et remporte finalement un match intense et très spectaculaire (12-21, 21-17, 21-15).

Dans le match des espoirs, Shi Yuqi domine Jonatan Christie en trois sets (18-21, 21-12, 21-15) et égalise aux confrontations directes (3-3). La paire Li/Liu va une nouvelle fois éviter à Lin Dan d'entrer sur le court en s'imposant face à leurs aînés Ahsan/Setiawan (21-17, 18-21, 21-12). Absent de la finale depuis 2012, la Chine retrouve donc les sommets et aura l'occasion dimanche de remporter le dixième titre de son histoire.

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La Chine surprise par la Thaïlande, le Japon au rendez-vous

Portées par une Impact Arena bouillante depuis le début de la semaine, les Thalandaises avaient hérité au tirage du tenant du titre, la Chine. Très en jambe depuis le début de la compétition, Ratchanok Intanon met son équipe sur les bons rails en disposant de Chen Yufei malgré un trou d'air en fin de premier set (15-21, 21-9, 21-14). Sans surprise, les numéros 1 mondiales Chen/Jia remettent les deux formations à égalité après leur victoire face à Prajongjai/Kititharakul (21-17, 22-20).

Favorite sur la papier, la Thaïlandaise Nitchaon Jindapol se fait surprendre dans le premier set par la 32ème mondiale Gao Fangjie qui prend également l'avantage dans la seconde manche. La joueuse locale remonte spectaculairement pour s'octroyer le deuxième set, avant de gagner le troisième sans difficulté (19-21, 21-19, 21-12). La paire Supajirakul/Taerattanachai passe ensuite tout prêt de surprendre Huang Yaqiong et Tang Jinhua et remporte même le premier set sur le fil, mais la paire chinoise renverse la vapeur au milieu des deux autres manches pour donner à la Chine la chance de disputer un match décisif.

La revenante Li Xuerui ne va malheureusement pas réussir à tenir le rythme imposé par Busanan Ongbamrungphan. Dépassée en fin de premier set, elle ne rentre jamais vraiment dans le deuxième et s'incline logiquement (21-11, 21-9). En sortant dès les demi-finales le tenant du titre chinois, la Thaïlande réussit un gros coup et accède à sa première finale internationale.

La pays hôte retrouvera en finale le Japon, tête de série numéro 1 et plus que jamais favoris. Dans le sillage d'Akane Yamaguchi qui bat sans difficulté Sung Ji Hyun (21-10, 21-13), son aînée Nozomi Okuhara triomphe de Lee Jang Mi (21-9, 21-15) alors que la paire Kim/Shin avait remises les deux équipes à égalité. Malgré un trou d'air dans le deuxième set face aux jeunes Baek/Lee, Misaki Matsutomo et Akaya Takahashi ne tremblent pas pour offrir au pays du soleil levant sa deuxième finale en quatre ans.

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