TUC 2018 : Les Bleues s'arrêtent là

Publiée par Marius Dirand le mardi 22 mai 2018 à 19:24
Emilie L.
Crédit photo : badmania.fr

Toutes deux battues hier par la Chine sur un score sans appel (5-0), les deux Équipes de France ont connu des sorts différents ce mardi pour la troisième journée de la Thomas&Uber Cup 2018. Si les garçons ont assuré leur qualification pour les quarts de finale en dominant tranquillement l'Australie, l'Indonésie a éteint tout espoir de phase finale pour les filles.

Uber Cup : France 0-5 Indonésie

Une défaite inaugurale face à la Chine lors de son entrée en lice hier, et le sort de l’équipe de France se décidait dès aujourd'hui face à l'Indonésie. Rapidement distancées, les filles n'auront pu rivaliser avec une équipe indonésienne certes remaniée, mais trop forte.

Yaelle Hoyaux (21-9, 21-8 face à Gregoria Mariska Tunjung), et Lefel/Tran (21-10, 21-16 face à Haris/Istarani) en auront fait l'expérience : l'Indonésie était une une proie difficile à s'offrir. Dinar Dyah Ayustine ne ménageait d'ailleurs pas le suspens en dominant Marie Batomène pour mener 3-0 (21-17, 21-10).

Pas de quoi, pour autant, décourager Delphine Delrue et Léa Palermo, battues sur le fil après un bras de fer d'1h10 avec Maheswari/Rahayu (16-21, 21-19, 21-19). Au contact elle aussi, Katia Normand finissait également par rendre les armes face à Hartawan (21-17, 21-16), qui ponctuait là le sans-faute indonésien.

La Malaisie battue par la Chine (4-1), Françaises et Malaisiennes se disputeront demain la 3ème place de la poule, quand dans le même temps le duel entre Chine et Indonésie aura pour enjeu le leadership du groupe D.

Thomas Cup : France 5-0 Australie

Après une entame parfaite face à l'Inde (4-1) puis une défaite attendue face à la Chine (0-5), les tricolores se devaient eux de confirmer leur qualification pour les quarts de finale en début de soirée. Une formalité vite entérinée, après une victoire sans appel devant l'Australie (5-0).

Au petit jeu du plus rapide sur le court, c'est Brice Leverdez qui se sera montré le plus efficace. Sans pitié face à Gobinathan (21-5, 21-7 en 23'), le numéro un français ouvrait sereinement les hostilités. Une petite minute de plus aura été nécessaire pour le tandem Gicquel/Labar face à Leung/Vuong (21-9, 21-16 en 24') pour que le tableau d'affichage s'alourdisse un peu plus (4-0).

Entre temps, Kersaudy/Maio (21-17, 21-12 face à Chau/Serasinghe) puis Lucas Corvée (21-14, 21-9 face à Schueler) avaient posé les bases de la victoire tricolore. Toma Junior Popov concluait lui sans plus de difficultés face à Peter Yan (21-7, 21-15) pour assurer le clean sheet français.

Dans le même temps, la Chine se débarrassait de l'Inde (5-0) malgré quelques matchs à rallonge et concluait sa phase de poules par un nouveau sans-faute. En attendant les quarts de finale jeudi, les deux nations bénéficieront d'un jour de repos idéal pour recharger les batteries.

L'Allemagne fait trembler le Japon

Pour d'autres, la journée de mercredi pourrait être un premier indicateur des différents états de forme. Après deux victoires très tranquilles, le Danemark et la Malaisie se disputeront la première place du groupe D, avec un possible choc Axelsen-Lee Chong Wei en perspective.

Mais avant même d'envisager un ticket de premier de poule, le Japon a eu toutes les peines du monde à se débarrasser de l'Allemagne aujourd'hui (4-1). Si Momota et Nishimoto faisaient respecter la hiérarchie, Lamsfuss/Seidel s'offraient eux Kamura/Sonoda (21-15, 13-21, 21-19) avant que Jansen/Zurwonne ne manquent trois volants de matchs face à Endo/Watanabe (16-21, 23-21, 21-18). Un coup de pression salvateur pour les Nippons qui affronteront demain Taïwan - vainqueur d'Hong-Kong sur le même score - avec en jeu la première place du groupe C.

Comme le Japon, l'Indonésie s'est elle aussi fait peur face à la Thaïlande. Dans la chaleur de Bangkok, Namdash/Phuangphuapet éteignaient Gideon/Sukamuljo (21-16, 13-21, 21-12) après la victoire inaugurale d'Anthony Ginting. Mais Mustofa au bout de l'effort (16-21, 21-8, 24-22 en 1h22') puis Alfian/Ardianto (21-10, 21-18 face à Isriyanet/Puavaranukroh) faisaient finalement la différence. Là aussi, le duel de demain entre Indonésie et Corée décidera du leadership de la poule B.

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  • FransV
    Le 23/05/2018 à 9h15 (0)
    GOH Jin Wei vs Yaelle HOYAUX - 21/7 - 21/0 en 20 minutes ! zéro, vraiment ?
    Goh, a juste 18ans et 30e mondiale.

    Chez les filles, c'est un 0/15 ! ...un motif de satisfaction qque part ?
  • Francky2015
    Le 23/05/2018 à 11h35 (0)
    Oui tout cela était prévisible.
    Les filles françaises en simple dame sont a des années lumiere des standards mondiaux. Un peu mieux en double mais c'est loin également.
    C'est une compétition qui n'apportera rien et qui coûtera surement très cher. Pas grave les 2 euros par competition arrivent... ;)
  • vbrochier
    Le 23/05/2018 à 13h56 (0)
    J'aime bien le commentaire sur le site de la fédé après la défaite contre la chine
    http://www.ffbad.org/actus-19/2018/uber-cup-2018-nouvelle-defaite-pour-les-bleues
    "Devant la densité de leur groupe, l’objectif de la jeune équipe de France était la prise d’expérience, face à des adversaires classées parmi les meilleures mondiales dans leurs disciplines."
    la jeune équipe de France oui, mais leurs adversaires ne sont pas non plus très âgées et prennent aussi de l'expérience :)
  • Medor
    Le 23/05/2018 à 19h23 (0)
    On s y attendait pour les filles un miracle était impossible.Maintenant dans la grande majorité des clubs en France on n a pas assez de filles et qui plus est des filles competitrices que faire pour en attirer un grand nombre au bad c est une question que je me pose depuis longtemps indépendamment des entraînements dispensés
  • ATH-YF
    Le 24/05/2018 à 1h45 (0)
    Le tennis prends peut être aussi dans l'effectif potentiel de futures championnes.. c'est le jeu de raquette auquel tout le monde pensent en premier dans ce pays.


    Un autre problème de taille est la gestion des blessures et l'importance de la preparation physique, de ce que je vois dans les clubs les joueuses ont tendance a DETESTER cela.
    Les écoles asiatiques couple cela bien plus étroitement avec l'entrainement technique/ tactique.
    Le gens blaguent des que cet aspect est abordé, et cherchent souvent a faire "moins" que "plus" lors des exos.


    Le résultat est que le niveau plafonne assez vite et meme si elles ont la technique et le mental elles se retrouvent en galere passée un certain regime. Pas étonnant de voir ensuite des joueuses misant sur le physique (Lansac, Marin) remporter des titres en Europe et dominer le lot.