Crédit photo : IMBC92
Les raisons du départ de L'IMBC 92 du Top 12
Par la voix de son directeur sportif Fred Gandard, l'IMBC92 a souhaité justifier via Badmania cette décision forte. Le club base sa position par deux points de désaccord majeurs avec l'organisation actuelle du championnat interclubs Top 12:
1. Les collisions entre le calendrier international et le Top 12
Le calendrier international toujours plus dense voulu par la BWF et Badminton Europe pousse la Fédération Française de badminton à placer des journées de championnat sur des week-ends déjà occupés par des compétitions majeures, inratables pour les meilleurs badistes de la planète. Sans un effectif pléthorique, cet réalité fausse la performance réelle des clubs en saison.
2. Le recours forcé aux joueurs étrangers pour perdurer
Toujours selon le club, la réglementation actuelle oblige les équipes de Top 12 à recruter toujours plus d'étrangers, créant un championnat ne reflétant pas "la qualité de structuration d'un club". Une organisation héritée selon Fred Gandard de l'ancien bureau fédéral, et dont les effets négatifs pourraient être gommés dès 2018/2019 avec un projet de limitation à 4 étrangers par rencontre. Un pas en avant positif, mais jugé insuffisant aux yeux de l'IMBC92.
Issy-les-Moulineaux met en avant une politique interne au contraire centrée sur les Français, ou sur l'intégration des joueurs étrangers à leur structure, à l'instar des soeurs Stoeva entraînées par Mihail Popov au sein du club depuis 2015.
Selon Fred Gandard, la décision de la FFBaD d'inscrire Lucas Corvée aux Jeux Méditerranéens 2018, sans concertation au préalable avec l'IMBC92 renforce cette décision. "Encore une fois, les clubs sont la principale ressource financière du joueur, mais ils n'ont pas voix au chapitre ..."
L'IMBC92 souligne que la Direction Technique Nationale a pris le soin d'avertir le club en amont de cette sélection de son leader du simple.
Crédit photo : François Dionisi
Et maintenant ?
L'IMBC92 souhaite donc changer de modèle sportif, et prend le parti d'abandonner la notion d'interclubs au profit d'une structure orientée vers la performance de haut-niveau. "Nous allons renforcer notre offre d'entraînement, avec notamment la livraison d'une salle de 18 terrains en 2020. Nous recherchons d'ailleurs des entraîneurs de haut-niveau pour venir en renfort de Mihail Popov et Sugimin Agus.
Notre objectif majeur aujourd'hui est Paris 2024, avec l'envie que des joueurs s'entraînant chez nous participent à ces JO, à l'instar des Soeurs Stoeva ou de Kate Foo Kune à Rio. Mais nous restons attachés au milieu associatif, et accueillerons aussi avec plaisir tous les joueurs motivés voulant progresser, y compris issus de clubs extérieurs !"
L'IMBC92 ne ferme toutefois pas définitivement la porte aux Top 12 "si les conditions réglementaires et le calendrier s'y prêtent à nouveau". En attendant, le club souhaite garder sous contrat ses internationaux malgré le retrait des interclubs, avec le soutien maintenu de la ville d'Issy-les-Moulineaux.
En attendant, le club, en lice pour le titre dès le 4 Mai, ne souhaite plus figurer dans un Top 12 qui "n'est plus un vrai championnat de France interclubs, mais un championnat de la CEE (Communauté Économique Européenne, ndlr) [...] et une impasse.".
L'IMBC92 maintiendra en revanche son équipe 2, actuellement engagée en Nationale 2, avec l'objectif à terme de se stabiliser en Nationale 1.
IMBC92, un monument du badminton français
Membre du traditionnel Big Four année après année, l'IMBC92 constitue surtout un point d'ancrage historique fort dans le paysage des clubs de badminton français.
Fondé sous sa forme actuelle en 1987 (mais héritage de l'Avia Club, crée en 1951), l'IMBC92 affiche rien moins que 13 titres de champions de France élite à son palmarès. À l'exception de la période 1998/2001, jamais l'équipes des Hauts-de-Seine n'a manqué les play-offs (ou le Top 4) depuis.
Premier club français champion d'Europe en 2006 (au terme d'une finale face à la Rinconada remportée sur tapis vert), Issy-les-Moulineaux a depuis triplé ce chiffre en remportant les deux dernières éditions du tournoi (2016 et 2017). L'équipe affiche aujourd'hui en son sein plusieurs titulaires de l'équipe de France (Lucas Corvée, Audrey Fontaine, Gaëtan Mittelheisser), ainsi que des pointures internationales telles que les soeurs Stoeva.
Aegon
Le 18/04/2018 à 12h46 (0)Beaucoup d'étrangers (et limiter à 4 ne servira pas à grand chose, quand certaines équipes jouent à 6).
C'est le même constat en N1 et N2, ou des clubs comme Guichen se bat tout les ans pour se maintenir en N1 avec ses joueurs formés dans la région (hormis torjussen cette année), quand les autres arrivent avec plus de la moitié de l'équipe non formé en France. Enterrant les clubs formateurs moins riches grâce à cela.
I l y a quand même des exceptions a noté aussi comme QI, à Rostrenen pour ses études (et comptant d'ailleurs obtenir la nationalité française), et peut être d'autres.
Mais ce constat fait par l'IMBC, a déjà été fait l'an dernier lors de l'évocation des transferts dans les clubs.
On nous avait ris au nez à ce moment là , mais finalement, l'une des plus grandes places fortes du bad français, en arrive au même conclusions.
Aegon
Le 18/04/2018 Ã 12h51 (0)juBu
Le 18/04/2018 Ã 13h14 (0)Aegon
Le 18/04/2018 Ã 13h18 (0)Pronobad
Le 18/04/2018 à 14h07 (0)Fontaine MICA-CHAPMAN s'entraîne à l'IMBC ?
Pronobad
Le 18/04/2018 Ã 14h10 (0)juBu
Le 18/04/2018 Ã 14h22 (0)Ivan Cappelli
Le 18/04/2018 à 14h30 (0)Pronobad: Sabrina Jaquet s'entraînait occasionnellement à Issy et faisait partie de la "famille" IMBC ;) pour Fontaine Chapman, je l'ignore pour être honnête. Mais même s'il on peut trouver des exemples de joueurs étrangers à Issy et s'entraînant ailleurs, il est difficile de nier que le mercenariat ne fait pas partie de leur ADN.
YoannD
Le 18/04/2018 à 14h58 (0)Ca divise par 2 les weekend pris, ca limite les frais pour tous les clubs (voyage, logement...) et ça laisse plus de place pour les tournois.
Je vois par contre un problème à la réduction du nombre de joueur étranger, c'est le nombre de joueur ayant le niveau pour jouer contre ces joueurs de niveau international.
Si l'IMBC arrive à avoir plusieurs joueurs de l'équipe de France, se ne sera pas le cas pour toutes les équipes que composent le TOP12. Certain club seront obligés de prendre des joueurs français qui n'ont pas un niveau européen et donc un championnat à 2 vitesses.
Il faudrait dans ce cas, repenser les interclubs et diminuer le nombre d'équipe dans la plus grosse série.
Bref les interclubs nationaux à repenser de fond en comble
pypa
Le 18/04/2018 Ã 15h40 (0)ATH-YF
Le 18/04/2018 Ã 16h36 (0)Cela finit par lui faire perdre son sens initial.
juBu
Le 18/04/2018 Ã 17h10 (0)Ivan Cappelli
Le 18/04/2018 Ã 17h20 (0)Francky2015
Le 18/04/2018 à 17h42 (0)L'un des messages sur la victoires des Stoeva laissait deja pressentir des choses. Il y était clairement dit que l'entrainement à Issy etait véritablement individualisé et avec plus de souplesse qu'a l'insep.
Ce qui est mis en place aujourd'hui à l'insep ne peut correspondre à tous les profils. Le probleme c'est que ce sont les meilleurs qui se détournent du centre national et c'est inquiétant.
Leverdez, Popov1, Popov2, Merkle, Lansac, Vignes OUT de l'insep. Ou s’arrêtera l’hémorragie ?
Issy profite donc de l'aubaine, bien joué ;)
Medor
Le 21/04/2018 à 15h00 (0)Autrement sur le fonds avec certains de leurs joueurs ils n ont pas eu de chance Gaetan toujours blessé Chaplin qui arrête en cours et de plus Lucas Corvée élément primordial qui ne pourra participer au championnat d Europe pour défendre avec Issy le ur titre.
Dans la formule actuelle du Top 12 soit 8 matchs pour réussir il faut une profondeur de banc .
Concernant les étrangers un certain nombre d équipes en ont beaucoup Maintenant il y en a qui en ont des très bons j espère que ce n est pas ça la polémique.