Crédit photo : François Dionisi
Uber Cup : France 2-3 Bulgarie
Non tête de série en Russie, les tricolores attaquaient leur compétition par le gros morceau du groupe 5 : la Bulgarie. Au final, une défaite 3-2 qui condamne désormais les bleues à viser un ticket de meilleur deuxième, octroyé seulement à deux des six poules de la compétition.
Mais face à une Bulgarie présente à deux reprises sur le podium lors des deux dernières éditions, le staff tricolore pouvait guère espérer mieux, qui plus est avec l'absence de Delphine Lansac. Première de cordée, on ne pourra reprocher à Yaëlle Hoyaux, quelque peu plombée par une entame de match ratée, sa combativité dans son duel avec l'expérimentée Linda Zetchiri (21-12, 23-21).
On ne pourra pas blâmer, non plus, une Léonice Huet certes auréolée de sa nouvelle couronne nationale, mais encore trop juste pour rivaliser avec une Stefani Stoeva toujours difficile à man½uvrer (21-16, 21-9). Cependant, par deux fois, les Françaises étaient parvenues à recoller au score. D'abord par l'intermédiaire de Marie Batomène, plus réaliste dans le money time que Mariyia Mitsova (22-20, 18-21, 21-19), puis grâce au duo Palermo/Delrue, au forceps devant Mitsova/Popstoikova (21-19, 21-18).
Avec les s½urs Stoeva en dernier recours, la Bulgarie laissait cependant peu de place à l'exploit pour la troupe tricolore, malgré les bonnes intentions de Lefel/Tran (21-8, 21-13). Un premier revers donc, mais aussi des motifs de satisfaction avant de croiser le fer avec la Biélorussie puis le Groenland. Deux rencontres dorénavant déterminantes pour l'aventure bleue en terre russe.
Crédit photo : François Dionisi
Thomas Cup : France 5 - 0 Ukraine
Dans un groupe où ils font office de grand favori, les cinglés n'ont eux pas manqué leur entrée en lice à Kazan, là-même où ils avaient décroché l'argent il y a deux ans. Face à l'Ukraine, présentée comme le principal piège de cette poule 5 pour les bleus, la troupe emmenée par Brice Leverdez aura maîtrisé son sujet de bout en bout, avec à la clé un premier succès probant (5-0).
Bien que favori face à son adversaire du jour, on aurait pu penser l'Ukraine aller challenger, ou du moins bousculer ces bleus là. Au final, il n'en fut rien. Car Artem Pochtarov avait beau avoir remporté son seul duel avec Brice Leverdez par le passé, il n'a cette fois même pas eu l'opportunité d'être une seule fois devant au score sur l'ensemble du match. 21-11, 21-14 en à peine plus d'une demi-heure et la locomotive bleue était sur les bons rails.
Inspiré par son chef de file, Lucas Corvée ne laissait pas plus espérer Valeriy Atrashchenkov (21-15, 21-10), juste avant que Lucas Claerbout clôture d'ores et déjà les débats pour de bon, sans pitié face à un Dmytro Zavadsky dépassé (21-11, 21-7). Il en était alors terminé de tout suspens, aussi faible eût-il été, mais pas de la démonstration tricolore.
Un premier set accroché pour le tandem Kersaudy/Maio face à Pochtarov/Zavadsky (22-20, 21-9), ce sera tout, finalement, de la menace ukrainienne. Car avant ça la paire inédite Gicquel/Mittelheisser avait bouclé l'affaire en 23 minutes à peine devant Atrashchenkov/Druzchenko (21-15, 21-10). Rendez-vous est pris demain avec l'Autriche, vainqueur de la Lituanie en début de soirée (4-1).
Les résultats des Championnats d'Europe par équipes 2018 ICI
Fabien Cherbourg
Le 14/02/2018 à 2h30 (0)Marius Dirand
Le 14/02/2018 à 9h42 (0)Ivan Cappelli
Le 14/02/2018 à 10h02 (0)Madame_olga
Le 14/02/2018 à 13h05 (0)Par contre, beaucoup, beaucoup (trop) de fautes directes... Des nets qui tombent dans le couloir, des dégagements qui sortent de 40cm, des slices qui choppent même pas la bande et qui meurent dans le filet, des drops approximatifs...
J'espère qu'elles vont monter en puissance et sortir de ce jeu auquel elles nous ont pas habitué...