Crédit photo : Aurélie Millauriaux
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Han/Zhou touchent les étoiles
Grands favoris lors de chacune de leurs sorties, les Indonésiens Gideon/Sukamuljo étaient pourtant prévenus. Les Chinois Han/Zhou font parti des rares paires à pouvoir se vanter d’avoir accroché le nom des Minions à leur tableau de chasse. Actuellement 17èmes mondiaux, les finalistes malheureux du China Open ont poussé les Indonésiens dans leurs retranchements.
Impressionnants de solidité dans la première manche, les Chinois sont capables de tenir la cadence imposée par les numéros uns mondiaux et font même mieux que ça. Han/Zhou sont venus les battre sur leur terrain, là où ils excellent tant. En sauvant quatre volants de set avant de conclure sur leur unique chance, la jeune paire de la CBA montrait que la peur de conclure était bien loin (23-21).
Pourtant les Chinois vont connaître une extinction totale dans le seconde manche (23-21, 8-21). Un relâchement assez inexplicable tant ils semblaient cohérents dans leur plan de jeu. Presque aussi étonnant que de voir Marcus Fernaldi Gideon commettre de grossières fautes dans une finale. Pour rappel, les Indonésiens disputaient leur 19ème finale pour seulement deux défaites. Habitués à ce genre de moments, ils sont de ceux qui ne laissent que des miettes aux adversaires. Mais aujourd’hui tout était différent.
Dans la troisième manche, les 17èmes mondiaux jouent comme les patrons sur le terrain. Si le score reste serré, ils sont un cran au-dessus. Gideon, pas vraiment dans ses baskets, ne sera pas épargné par Han/Zhou qui n’hésitent pas à le pousser à la faute. Une tactique payante pour les Chinois qui remportent à la surprise générale leur premier titre majeur à Paris (23-21, 8-21, 21-17). Un beau clin d’oeil à Gideon qui avait été révélé à Paris il y a 5 ans aux côtés de Markis Kido. Gideon/Sukamuljo s’inclinent donc logiquement pour la troisième fois en 19 finales.
Crédit photo : Aurélie Millauriaux
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Zheng/Huang tout simplement trop forts, les Stoeva impuissantes
Épouvantails du double mixte depuis des mois maintenant, les Chinois Zheng/Huang sont devenus la paire à abattre sur le scène internationale. Face à eux, les Coréens Seo/Chae 32èmes mondiaux avaient bien l’intention de faire tomber les champions du monde et vainqueurs des Jeux d’Asie. 32èmes mondiaux, peut-être sur la papier mais sur le terrain, le niveau affiché est bien loin de leur ranking mondial. Déjà demi-finalistes surprise du Denmark Open, les Coréens ont remis ça cette semaine en se hissant en finale.
Eux qui seront dans le top 20 mondial dès la semaine prochaine ont posé de gros soucis à Zheng/Huang. Le premier set est spectaculaire avec des échanges à couper le souffle et Seo/Chae laissent une impression de domination tant leurs coups sont tranchants. Mais à la fin, c’est toujours les Chinois qui gagnent. Et en remportant un set dans lequel ils ont douté (21-19), c’est leurs adversaires qui ont pris un coup derrière la tête. Dans le second set, les Chinois prennent clairement le dessus et Zheng Siwei n’avait pas vraiment l’envie de laisser filer le titre comme l’année passée. En s’imposant ici à Paris (21-19, 21-14), Zheng Siwei et Huang Yaqiong remportent leur sixième titre de la saison.
Après leur superbe semaine, les soeurs Stoeva étaient attendues comme les reines de Coubertin par tout le public. Mais leurs adversaires, les Japonaises Matsumoto/Nagahara, championnes du monde, jouent dans un autre monde depuis plusieurs mois. Le score de la rencontre (21-14, 21-19) ne reflète pas vraiment pas ce qu’il s’est passé sur le court. La différence de niveau entre les deux paires est indéniable, et malgré le soutien infaillible des spectateurs, les Bulgares n’ont pas eu la moindre chance de s’en sortir. Assez paradoxalement, la paire de la NBA remporte son premier titre majeur cette année exceptés les Mondiaux.
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