Crédit photo : Badmania.fr

L'exercice est devenu petit à petit une tradition : à chaque année, Badmania vous sert sur un plateau ses meilleures (bonnes) excuses pour ne pas manquer les Yonex IFB 2017. En panne d'inspiration pour justifier l'achat un billet pour Coubertin et le justifier auprès de femmes, patrons, amis ou enfants ? Suivez le guide : les bons arguments ne manquent pas cette année !

1. Des prix de billets toujours aussi raisonnables

Votre moitié vous oppose à votre passion du badminton la raison du portefeuille ? Rassurez-là : cette année encore, les badistes peuvent se féliciter de ne pas avoir à se ruiner pour profiter des plus belles affiches du badminton mondial !

Pour les chauvins qui veulent à tout prix soutenir les Français face à l'élite mondiale, les prix démarrent à 9¤ pour les qualifications (en cat.3), ou 13¤ pour les 1/16èmes de finale le mercredi (12¤ pour un licencié). Brice Leverdez, Delphine Lansac, Lucas Corvée, Labar/Fontaine, Lefel/Tran, et bien d'autres : si les leaders du badminton tricolore réussissent une performance, c'est sur ces jours-là qu'il faudra tabler pour y assister !

Plutôt adeptes de grosses affiches ? Privilégiez la nocturne des quarts de finale (de 25 à 35¤ selon la catégorie), qui pourrait sauf forfaits et/ou surprises proposer une avalanche de chocs entre monstres sacrés de la discipline !

Crédit photo : Yonex International

2. Les stars au grand complet à Paris

"Pas cher certes, mais rappelle-toi de l'année dernière, tu avais été déçu de ne pas voir les meilleurs joueurs !" Monsieur/Madame a raison : en 2016, à l'instar des autres Super Series post-olympiques, le plateau avait été déserté par les stars, qui avaient grand besoin de repos après les émotions de Rio.

Mais en 2017, les héros du circuit BWF ont encore la forme, et ont faim de trophées !

Lee Chong Wei, Lin Dan, Viktor Axelsen, Chen Long, Chou Tien Chen, P.V. Sindhu, Saina Nehwal, Intanon Ratchanok, Carolina Marin, Boe/Mogensen, Ahmad/Natsir ... stop ! N'en jetez plus : à l'exception de 2 ou 3 blessés (Jorgensen et Okuhara notamment), tous les noms les plus clinquants de la planète badminton ont coché Paris dans leur calendrier.

Et avec les Jeux Asiatiques 2018 en ligne de mire pour beaucoup d'entre eux, rien ne garantit la même qualité de plateau l'année prochaine. Vous n'allez tout de même pas prendre le risque de regretter d'avoir manqué un tel spectacle ?

Crédit photo : Yonex international

3. Lin Dan et Lee Chong Wei vont finir par s'arrêter !

Bon, on l'avoue : à chaque année, on vous sert le même argument, qui finit par sentir le réchauffé. Mais le temps ne ralentit pas, et Lin Dan et Lee Chong Wei vont bien finir par prendre leur retraite ... et vous finirez par nous remercier de vous avoir averti de ne pas manquer leur dernière apparition à Paris !

À respectivement 34 et 35 ans, les légendes chinoises et malaisiennes, derniers membres en activité du quatuor magique qu'ils forment avec Peter Gade et Taufik Hidayat, n'iront pas au-delà de Tokyo 2020. Et rien ne garantit que leur corps pourra tenir aussi longtemps !

Mais inutile de broyer du noir : sauf retournement de situation de dernière minute, les deux plus grandes stars de l'histoire de la discipline ont bien confirmé leur présence à Paris. Mieux encore : ils pourraient se retrouver pour la 38ème fois de leur histoire commune en quarts de finale à Paris.

Crédit photo : Eurosport Player

4. Un Français fait maintenant trembler les plus grands

Sur les deux dernières saisons, il a croqué Tian Houwei, Jan O Jorgensen, et surtout fait tomber 3 fois Chou Tien Chen, et 2 fois Lee Chong Wei. Un Chinois, un Danois ? Non : le Français Brice Leverdez, aujourd'hui 24ème mondial, à 2 encablures de son meilleur ranking historique (22ème). Vous n'allez pas nous dire que ça ne vous titille pas l'esprit patriotique ?

Après son exploit majuscule face à Lee Chong Wei aux mondiaux, le Français a affiché un état de forme digne de sa performance estivale, inquiétant le top 5 mondial (1 victoire/1 défaite en 3 sets). Suffisant pour enfin offrir au public de Coubertin une belle histoire d'amour avec la locomotive du badminton français ? Le tirage au sort aura en tout cas tout fait pour, en offrant un qualifié au premier tour au tricolore.

Reste pour le Cristolien, souvent inhibé par la pression à domicile, à se libérer devant son public. Et quoi de mieux qu'un soutien massif et inconditionnel pour y parvenir ?

Crédit photo : Badmania.fr

5. C'est la dernière édition des IFB version World Super Series

Nouvelle recette, mais ingrédients de base similaires : en 2018, les IFB feront leur mue comme l'ensemble du circuit Series, pour le début de la quadrilogie 2018-2021. Grâce à la signature de nouveaux partenariats financiers et d'une nette augmentation des droits TV, les IFB bénéficieront d'une couverture de l'événement revue à la hausse. Au bout du compte : davantage de garanties d'attirer les stars avec plus de points BWF et une plus grosse dotation (500 000 $) en jeu.

Adieu le système de graduation actuel des tournois : du statut Grand Prix Gold aux Super Series Finals, les cartes sont rebattues avec une dénomination proche de celle du tennis. Le All England, l'Indonesia et le China Open deviennent par exemple des Super Series 1000, tandis que la France grimpe au second échelon en compagnie d'autres étapes prestigieuses comme le Danemark, le Japon ou la Malaisie.

Nouveau statut en forme de reconnaissance du savoir-faire organisationnel français, nouveau budget, et forcément des changements à prévoir dans l'organisation du tournoi. 2017 sera donc la dernière occasion de vivre les IFB sous leur mouture actuelle, avant une mue en profondeur.

Crédit photo : Yonex international

6. Axelsen, un chouchou de Coubertin au top

Comment ça, vous en êtes déjà arrivé à ce stade de votre lecture et vous ne vous êtes pas encore rué sur la billetterie des IFB ? Alors l'argument Viktor Axelsen devrait achever de vous convaincre.

À 23 ans, l'un de chouchous de Coubertin a accompli la prophétie proférée par la plupart des observateurs du circuit espoirs il y a 10 ans, lorsque le joyau danois devenait champion du monde juniors à 16 ans seulement. Triomphant successivement de Chen Long et Lin Dan, le natif d'Odense a décroché en Août le premier titre mondial d'un Européen en simple hommes depuis 1997, s'auto-consacrant nouveau boss du simple hommes. Un statut concrétisé un mois plus tard par le rang de numéro 1 mondial.

Et devinez quoi ? C'est à Paris que, pour la première fois, VIktor Axelsen étrennera ce statut en tant que tête de série 1 ! Et quoi de mieux que la seconde maison des Gade, Jorgensen, Boe/Mogensen ou Fischer/Pedersen pour entretenir la longue histoire d'amour qui lie les joueurs scandinaves et le public français ?

Crédit photo : Alexis Anice

7. Une bonne façon de célébrer Paris 2024 !

Last but not least : Nous ne pouvions pas conclure ce top des raisons de visiter les IFB sans évoquer les Jeux Olympiques de Paris 2024, officialisés mi-Septembre lors d'un meeting du CIO à Lima.

7 ans. C'est le temps qu'il faudra encore patienter fiévreusement avant d'assister à la plus belle des compétitions sur le sol français. Concernant le badminton, tout se jouera dans l'une des trois arènes du Bourget, loin des bases habituelles de Coubertin. Mais assurément avec la même passion enflammée qui caractérise les supporters français.

Mais en attendant, vous avez de l'occupation n'est ce pas ? Repérer les stars en devenir, françaises ou internationales. Tenter de discerner quels d'aujourd'hui seront encore présentes pour le grand jour. Mais surtout, les rencontrer en personne, au beau milieu d'une coursive d'un stade parisien aussi petit que bouillant. Les approcher, discuter, et pourquoi pas se prêter au petit jeu des selfies et autographes. En toute simplicité.

Car la proximité, l'humilité des stars du badminton reste indubitablement l'une des plus belles raisons de venir les soutenir sur un événement comme les Internationaux de France de badminton. Un argument qui n'a pas pris une ride depuis 2006 et les premiers Super Series en France !

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