Crédit photo : Badmania.fr
Li/Liu et Kidambi corrigent la donne
Au regard des cinq affiches du jour, c'était sans nul doute la plus alléchante. En effet, le duel entre Boe/Mogensen et Li/Liu mettait en scène deux paires en forme depuis le début de la saison, et offrait le remake de la finale disputée à Singapour il y a deux mois remportée par les Danois. Si l'entame de match était scandinave, Li/Liu passaient un 5-0 à leurs adversaires du jour (11-13 puis 16-13) pour empocher la première manche (21-19). Au bord du gouffre (3-10), les Danois savent répondre, et cette faculté à rebondir dans les moments difficiles se confirme (21-19). Mais, au coude à coude dans le set décisif, ce sont bien les nouveaux numéros un mondiaux qui craqueront à 12-12 pour ne plus jamais revoir les Chinois (21-19, 19-21, 21-18). Toujours placés mais jamais gagnants en 2017, Li/Liu s'affirment un peu plus en remportant leur deuxième titre Super Series côte à côte.
Après sa finale perdue à Singapour, Srikanth Kidambi était lui aussi à nouveau à un match du titre ce dimanche à Jakarta. Opposé à la surprise Kazumasa Sakai sorti tout droit des qualifications, l'Indien a su rendre une copie propre pour décrocher le troisième titre Super Series de sa carrière. Auteur d'un premier set maîtrisé où Sakai perd rapidement le fil (21-11), Kidambi accusera pourtant le coup en début de seconde manche (7-12). Patient, le 22e joueur mondial ne cède pas, et fait même la différence à 18-19 pour l'emporter en deux manches (21-11, 21-19). L'ex-numéro 3 mondial glane ici son deuxième succès de prestige après son sacre du China Open en 2014, et, après deux années pour le moins très contrastées, semble revenir sur le devant de la scène.
Sato revit, l'Indonésie sourit
Après avoir enfin passé le cap des demi-finales en Super Series cette saison, Sung Ji Hyun avait une occasion en or de retrouver le goût du succès, quête inachevée depuis son sacre au Korea Open 2015. Mais la surprenante Sayaka Sato, tombeuse cette semaine d'He Bingjiao et d'Akane Yamaguchi, en avait décidé autrement. Au terme d'un premier set parfaitement maîtrisé, (21-13) et auteur d'une copie presque parfaite (21-13, 17-14), la Japonaise, rattrapée par l'enjeu, s'écroulait complètement en fin de deuxième manche (21-13, 17-21). Combattante, la Nippone ne s'avouera cependant pas vaincue pour repartir de plus belle, aux commandes du début à la fin de la troisième manche pour s'offrir un succès plein d'émotions (21-13, 17-21, 21-14). Redescendue au-delà du 300e rang mondial en 2013, elle conquiert à Jakarta son tout premier titre Super Series, sept ans après une finale perdue ici-même.
Supportés par tout une salle, Tontowi Ahmad et Liliyana Natsir avaient eux la lourde tâche de succéder à Ahsan/Setiawan, vainqueurs en 2013, pour offrir à l'Indonésie un nouveau titre sur ses terres, après trois années de disette. Toujours en délicatesse après sa blessure survenue au genou, Liliyana Natsir peut compter sur un Tontowi Ahmad au rendez-vous pour prendre le pas sur les Chinois Zheng/Chen (22-20). Le deuxième set est tout aussi serré que le premier et, là encore, le money time est favorable aux locaux (22-20, 21-15). Un sacre à domicile et un quinzième titre Super Series, le duo indonésien aura parfaitement su conclure ce cinquième Super Series de l'année, le premier où la Chine ne remporte pas le mixte.
Chen Qingchen pourra elle se consoler avec sa victoire initiale aux côtés de Jia Yifan devant le duo coréen Chang/Lee. Après deux premiers sets équilibrés (21-19, 15-21), les Chinoises ont pris les choses en mains dès le début du set décisif (11-4) pour aller remporter leur troisième titre Super Series, le premier cette saison (21-19, 15-21, 21-10).
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