Crédit photo : Badmania.fr
Pas de finale pour le Français
Après ses deux exploits face à Chou Tien Chen et Lee Chong Wei pas plus tard qu'hier, Brice Leverdez était attendu au tournant face à Saensomboonsuk.
Mal entré dans le premier acte, le Français a semblé à l'envers du jeu. Enchaînant fautes directes et offrandes sur le coup droit de son adversaire, la forme ne semble pas être au rendez-vous (21-9). Malgré les sourires partagés entre le Cristolien et son coach danois entre les deux sets, Leverdez ne semble pas trouver de solutions pour mettre en difficulté le gaucher thaïlandais et son jeu "étrange". Le style offensif de Saensomboonsuk gêne beaucoup trop Leverdez, qui manque de fraîcheur pour parvenir à se dégager. La sanction ne tarde pas, avec une défaite en deux petits sets (21-9, 21-13) et 32 minutes de jeu. Saensomboonsuk pour la première fois de sa carrière, disputera demain la finale d'un Super Series Premier.
Partie remise pour le Français ? Annoncé diminué du fait d'une blessure à la cheville par les observateurs présents à Odense, le numéro 1 français sera en tout cas plus que jamais attendu à Coubertin, après ce retour en forme époustouflant en terre nordique.
Dans l'autre demi-finale, le duel 100% Coréen entre Son Wan Ho et Lee Hyun II a (encore) tourné court. En bonne forme en ce moment après une finale au Korea Open et une demie au Japon Open, Son Wan Ho confirme qu'il est un des hommes forts de l'après JO 2016. Il enchaîne avec une troisième victoire consécutive face à son aîné Lee Hyun II en deux petits sets (21-14, 21-16).
Le Coréen partira avec le statut de favori de la finale contre son adversaire Thaïlandais qui ne l'a encore jamais battu.
Du côté de ces dames, Carolina Marin a encore joué un match marathon face à Akane Yamaguch. Mais comme anticipé après sa reprise laborieuse depuis mercredi, cette fois était l'accroc de trop. Face à la Japonaise, qui a passé beaucoup moins de temps sur les terrains cette semaine, Marin n'a pourtant pas démérité. Après un premier set dominé par Yamaguchi (21-15), la première championne olympique européenne de l'histoire doit se battre pour revenir à égalité dans un set très serré (21-15, 19-21). Mais dans le set décisif la fatigue se fait ressentir pour la numéro une mondiale. Yamaguchi s'impose finalement 21-15, 19-21, 21-18 après 1h22 de combat.
Autre demi-finale, autre combat. La surprise Cheung Ngan Yi n'était pas là pour faire de la figuration et Tai Tzu Ying l'a vite compris. Après un premier set maîtrisé dans l'ensemble, la joueuse de Taipei l'emporte 21-13 mais dans le second set la Hong-kongaise, beaucoup plus précise dans ses attaques s'offre un set décisif. Moment choisi par la jeune pépite de Taipei pour resserrer le jeu et remporter ce match 21-13, 20-22, 21-18.
Même si Tai Tzu Ying sera favorite pour demain, Yamaguchi est en grande forme et reste notamment sur une victoire au Korea Open. De quoi inviter à la prudence du côté de la géniale petite taïwanaise !
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1 sur 2 pour la Danemark en demie
Le Danemark ne sera représenté que dans un tableau lors des finales, et ce sera celui du mixte.
Dans la première demi-finale, c'est la paire Zheng/Chen (19 ans tous les deux) qui a pris le dessus sur Lu/Huang. Très solide au moment de conclure dans les deux sets, la paire de la CBA l'emporte finalement 21-19, 22-20.
L'autre demi-finale voyait s'opposer deux paires européennes avec d'un côté les Adcock et de l'autre les locaux Fischer-Nielsen et Pedersen. En tête tout au long du premier set, les scandinaves l'emportent 21-16. C'était sans compter sur le réveil des anglais qui commencent à imposer leur jeu dans le second set et mènent au score avant de craquer complètement et s'incliner (21-16, 21-18) alors qu'ils menaient 18-14 !
Les Danois pourront compter sur un public totalement acquis à leur cause pour tenter de remporter la finale. Pour les Adcock, le Denmark Open restera un bon tournoi de remise en confiance, après une année 2016 compliquée.
Opposé aux vices champions olympiques Goh/Tan, Mathias Boe et Carsten Mogensen n'auront fait illusion qu'un set durant. Un set, le temps qu'il aura fallu aux Malaisiens pour rentrer dans ce match. Mis sous pression dès l'entame du second set avec une accélération de la vitesse de jeu, les Danois n'ont pas su résoudre ce problème et s'inclinent assez lourdement dans les deux derniers sets (20-22, 21-15, 21-11). La paire Goh/Tan sera opposée en finale à la plus grosse surprise de ce Denmark Open, les 27èmes mondiaux, les Thaïlandais Isara et Phuangphuapet. Sortis aisément vainqueurs de leur duel face à Pratama/Suwardi Ils joueront tout comme leurs adversaires leur première finale en Super Series.
Cette finale sera-t-elle la rédemption de Isara ou la confirmation pour la paire Goh/Tan ?
On assistera enfin à une finale rêvée en double dames avec les deux premières têtes de série en la personne de Matsutomo/Takahashi et de Jung/Shin. Faciles vainqueurs d'une paire Thaïlandaise (21-17, 21-11), Matsutomo et Takahashi se qualifient pour la finale. Quant à elle, Jung/Shin avait forte à faire face Maheswari et Polii mais elles ont parfaitement dominé leur sujet après presque une heure de match (21-13, 26-24).
Luciole
Le 22/10/2016 à 23h10 (0)Benoit Castela
Le 23/10/2016 à 0h52 (0)Fabien Cherbourg
Le 23/10/2016 à 0h57 (0)Avec 1 demi-finale et 2 finales Super Series d'affilées dont 1 Premier, on ne peut pas lui reprocher grand chose en ce moment. Surtout avec les matchs pièges qu'il s'est cogné :
- bon Axelsen "pas en forme" mais si tu participes à un tournoi tu assumes non ? Et puis ça reste du bon top5 mondial quand même...
- 3 fois Lee Hyun Il (qui je le rappelle en ce moment donne des leçons à Jorgensen, Jayaram, Axelsen...)
- Shi Yuqi (qu'il ne faut pas prendre à la légère hein, je crois que Sugiarto, Jorgensen, Jayaram en ont fait les frais)
- dans une moindre mesure Vittinghus et Zwiebler même si c'est un cran en-dessous, ils sont très délicats à battre en 2 sets
Quant à Qiao Bin, il ne faut pas le sous-estimer, il est très bon (Chou Tien Chen ne me contredira pas). D'ailleurs, gagner un Super Series n'est pas donné à tout le monde.
Alors oui SWH n'a pas encore frappé fort en battant un grand LCW / LD / CL et son jeu ne fait pas rêver mais c'est le seul top 10 à avoir participé aux 3 SS post-Rio tout en étant constant dans la réussite. A mon sens, il est beaucoup plus difficile d'être régulier dans les très bons résultats comme il le fait que de briller sur un match ou même un tournoi.
Je trouve que le paysage du SH évolue mais j'ai du mal à en être sûr par manque de recul : après LCW, CL (et admettons LD) qui restent au-dessus du lot comme avant, le niveau des joueurs entre le rang 4 et 25 (pour forcer le trait) s'est considérablement homogénéisé. Wait & see jusqu'à Dubai...
FransV
Le 23/10/2016 à 1h48 (0)J'ai téléchargé la vidéo sur le youtube de la bwf, découper les autres matchs et l'ai mise sur un support de partage de gros fichier ici -> www.transfernow.net/79c4w5b49uf1
Alors oui, en cherchant on peut la trouver, mais en 360p, c'est pas top surtout pour la regarder sur la TV du salon.
En plus youtube est très à cheval sur les droits d'auteurs et fait supprimer toutes copies qu'ils trouvent.
Ben celle-là, ils pourront pas !
Merci les VPN, download Helper et autre windows photo :D
Vidéo téléchargeable jusqu'au 6 novembre.
laurent62
Le 23/10/2016 à 13h56 (0)Luciole
Le 23/10/2016 à 14h43 (0)Ca le fait penser à Monfils. Les journaleux nous vendent l'incroyable année de Monfils, le meilleur tennis de sa vie etc alors que non, le mec a chuste chatté à tous ses tournois. D'ailleurs il s'est fait punir à chaque fois qu'il a joué un joueur du top10 (bon ok, il a battu UNE fois Raonic).
Alors, ca n'enlève rien à leur parcours mais de là à dire que ces joueurs sont en formes ou qu'ils jouent le meilleur jeu de leur vie, non désolé. Ils jouent à leur niveau normal et assurent leur matchs contre des joueurs moins bons, c'est "tout".
Fabien Cherbourg
Le 23/10/2016 à 15h23 (0)Comme je l'ai écrit, il n'a pas battu les grands joueurs habituels mais il a enchaîné 3 Super Series dont 1 Premier. Est-ce son problème si les autres joueurs du top 10 mondial présents se sont fait sortir par des top 25 (qu'il a lui même battu après d'ailleurs) ?
Sous prétexte que les autres ne soient pas en forme, il ne serait pas "un des hommes forts" de l'après Rio (car oui c'est ce qu'il y a écrit, pas qu'il joue le meilleur jeu de sa vie). L'interprétation qu'il faut faire de cette expression est qu'on ne peut pas nier que dans ce paysage en mutation et cette période perturbée, Son Wan Ho fait barrage par une constance que les autres n'ont pas.
La comparaison avec Monfils me semble inadaptée car nos journalistes sportifs le survendent 1) par chauvinisme et 2) parce que tt le monde s'accorde à dire qu'il a un "potentiel".
Ce n'est pas pour ces raisons qu'on salue les efforts de Son Wan Ho. Ses résultats finaux parlent d'eux-mêmes, c'est tout.
Et puis qu'on parle de chance sur 1 match ou 1 tournoi je veux bien... mais sur 3 Super Series il ne faut pas abuser non plus.