Crédit photo : Badmania.fr
Raquettes de badminton ultra-light : le temps était venu
La mode des raquettes ultra-light est loin d'être une nouveauté. Mais cette fois, elle semble partie pour durer.
Autrefois l'apanage de marques plutôt exotiques, en recherche d'originalité face aux marques de badminton les plus populaires, les raquettes 5U et 6U étaient réputées pour leur fragilité. Pour réussir à descendre sous la fatidique barre des 80 grammes, les concepteurs de raquettes grappillaient en effet sur le niveau de finition du paintjob, mais aussi sur l'épaisseur, la densité du graphite.
Conséquence : en cas de choc raquette contre raquette, ou d'une tension de cordage importante sur la tête de raquette, les risques de cassent augmentaient. Sans compter la baisse en répulsion liée à un graphite moins qualitatif, incapable de compenser la baisse de poids qui compliquait grandement le jeu en fond de court !
Dans les années 2000, la mode des raquettes ultra-light allait et venait d'une année à l'autre, entre espoirs et déceptions. Mais les progrès techniques (notamment les nouveau composés de graphite) produits au début des années 2010 ont changé la donne. Grâce à la technologie Nanometric (exploitant le nouveau graphite Pre-reg NanoAlloy de Toray Industries), Yonex est parvenu à équiper son Arcaber FB d'un graphite plus fin, solide et répulsif à la fois grâce à une nouvelle résine, allégeant jusqu'à 74 grammes son modèle phare.
Un pas décisif dans l'installation définitive de l'ultra-light dans le paysage des raquettes de badminton haut-de-gamme, suivi d'une démocratisation chez les plus grandes marques. Fierce CX9000 (Wilson), Satelite Gravity 74 et 78 (Babolat), Windstorm 300, puis 72 (Li-Ning)... les modèles phares en 5U ou 6U se sont multipliés. Et le public de badistes en redemande !
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Kawasaki Super Light 6800 : ce qu'il faut savoir
Dernière héritière en date de cette histoire, la Kawasaki Super Light 6800 entend tirer les leçons de ces enseignements passés, avec un profil technique très équilibré.
Sa tige annoncée relativement rigide, son poids en tête important rappellent forcément les grandes heures de la Wilson Fierce CX9000, adorée par notre communauté de badistes par son rapport puissance/maniabilité exceptionnel. Seule nuance : Kawasaki pousse l'audace jusqu'à descendre sous la barre des 75 grammes (74 grammes précisément), pour un gain en maniabilité maximal.
Un risque calculé grâce à l'apport d'un nouveau graphite prep-reg, conçu lui par Mitsubishi, ayant donné naissance au High Elastic shaft. Plus tonique, la tige délivre plus de puissance lors de son retour en place, pour davantage accompagner le badiste sur les frappes rapides.
De quoi mettre en appétit, n'est-ce pas ? Reste à se porter à la hauteur des attentes, un pas toujours délicat à franchir lorsque l'on parle de cadres ultra-légers. Pour connaître notre verdict à ce sujet :
Lire le test de la raquette Kawasaki Super Light 6800 ICI
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