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Lee Chong Wei, la prime à l'offensive ?
On peut être le recordman absolu du nombre de victoires en Super Series (46 titres), et pourtant se délecter d'une nouvelle unité ajoutée au compteur. Au bout d'une année 2017 compliquée, le visage la mégastar de 35 ans au terme du volant de match trahissait plus de soulagement que de joie. Oui, malgré ses 35 ans, Lee Chong Wei est toujours capable de régner.
Bien sûr, juger l'opposition du Malaisien à Chen Long sur cette rencontre serait bien trop expéditif. Vainqueur du dernier Super Series Premier en Chine la semaine passée, et crédité d'un match marathon d'1h30 hier, le champion olympique en titre a ne se présentait pas à 100% de sa forme aujourd'hui. Un constat expliquant probablement la très lente mise en route du géant de la province d'Hubei, inexistant au premier set (11-4, puis 21-14).
Mais cette victoire probante du vétéran du circuit doit aussi beaucoup à l'évolution du style de jeu de Lee Chong Wei. Autrefois roi de la contre-attaque et des échanges au long cours, le Malaisien suit une trajectoire similaire à celle de Roger Federer au tennis : exploiter sa maestria technique au maximum en jouant un jeu plus agressif, quitte à faire plus de fautes.
Une évolution judicieuse pour durer encore quelques saisons. Qui lui permet lorsque le volant reste dans le court d'expédier ses adversaires. Mais qui ne pardonne pas dans un jour sans, comme sur sa défaite face à Ng Ka Long la semaine passée. Fort heureusement pour Lee Chong Wei aujourd'hui, Chen Long lui a évité l'encombrement d'un 3ème set en craquant petit à petit dans le second acte.
Relegué à 6 points à l'entame du money time, Lee Chong Wei a profité de fautes grossières pour revenir dans le match. Symbole de cet effondrement : un retour de service faute du Chinois à 19-19, suivi d'un revers à plat au milieu du filet pour concéder la victoire à l'ancien numéro 1 mondial.
Au fond du trou depuis l'échec des mondiaux 2017, Lee Chong Wei a enfin retrouvé la lumière aujourd'hui. Un éclat parti pour durer ? Premiers éléments de réponse aux Super Series Finals dans 2 semaines.
Taï Tzu Ying et Fernaldi/Sukamuljo sans partage
Les autres finales du jour n'auront pas ménagé un grand suspense aux spectateurs de Kowloon : décidés à marquer une bonne fois pour toute 2017 de leurs empreinte, les nouveaux numéros 1 mondiaux ont gardé la main jusqu'au terme de la saison régulière.
En véritable patrons, Fernaldi/Sukamuljo se seront montrés les plus prolifiques cette saison. Conrad/Kolding n'auront rien pu faire pour empêcher les Indonésiens au sang de chaud de soulever un 6ème trophée Super Series en 2017 (21-12, 21-18), soit la moitié des titres mis en jeu sur l'année !
Une unité en dessous, et avec une trajectoire similaire - domination toute la saison, mais impasse ou échec sur les mondiaux cet été -, Taï Tzu Ying n'avait elle non plus pas envie de partager. Et tant pis pour P.V. Sindhu, méritante mais trop souvent prise par la merveilleuse technique de la Taïwanaise aujourd'hui (21-18, 21-18).
Côté chinois, ça roule du côté des nouvelles paires star. Chen/Jia (14-21, 21-16, 21-15 face à Polii/Rahayu) et Zheng/Huang (21-15, 21-13 face à Christiansen/Pedersen) réussissent toutes deux le doublé Chine - Hong-Kong.
Luciole
Le 26/11/2017 à 13h53 (0)Ivan Cappelli
Le 26/11/2017 à 15h11 (0)HawkEye
Le 26/11/2017 à 21h17 (0)Pompidum
Le 27/11/2017 à 10h24 (0)De manière générale, je ne trouve pas que Lin Dan à spécialement un jeu de neutralisation. Oui, son déplacement est hyper efficace et econome en énergie, mais c'est surtout son sens tactique et sa précision qui font des dégats je trouve...
Fabien Cherbourg
Le 27/11/2017 à 12h10 (0)psychopatrick
Le 27/11/2017 à 18h46 (0)Je pense qu’il tient le bon bout s’il joue comme ça!
Ivan Cappelli
Le 28/11/2017 à 11h22 (0)