Crédit photo : Badmania.fr
À qui la 27ème ?
Avec la confiance, ça change tout ! En échec sur le circuit Super Series depuis plus de 2 ans, Chen Long avait renoué la semaine dernière avec l'ivresse de la victoire, prenant sa revanche à domicile face à Viktor Axelsen. Un succès qui l'a manifestement soulagé d'un poids : malgré la résistance féroce d'Antonsen, le colosse de la CBA enchaîne une 9ème victoire de suite au terme d'un marathon d'1h26 (21-14, 19-21, 21-17). Chen Long est qualifié pour les Finals, Antonsen sera remplaçant n°1.
Tout dans le scénario rappelait la mémorable défaite du champion olympique en titre face au scandinave de 20 ans à Paris. Un premier set maîtrisé, un deuxième arraché par le cadet des deux rivaux, un début de 3ème manche sur la même lignée : nul doute que, il y a 15 jours encore, Chen Long aurait pu s'incliner aujourd'hui. Mais malgré la fatigue physique, l'enchaînement des tournois, le roc chinois a retrouvé sa solidité originelle. Suffisant pour éreinter les jambes de feu du désormais n°2 danois, grande promesse de la saison 2018.
Côté script, celui du match entre Lee Chong Wei et Shi Yuqi semble lui n'avoir pas pris une ride : sur un score rigoureusement identique qu'à celui du Japan Open il y a 2 mois, le Malaisien a éteint le nouveau top 5 mondial chinois (21-19, 21-8), au terme d'un match de qualité. De quoi aiguiser l'appétit pour un 46ème titre Super Series ? Face à l'un de ses bourreaux majeurs certainement émoussé, le combat devrait être équilibré. Comme un symbole, le vainqueur du duel star de ces finales prendra l'avantage aux confrontations directes (13-13 à ce jour).
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Les patrons à la finition
Bien finir la saison Super Series, un privilège de roi ? Les joueurs les plus constants de la saison 2017 semblent bien partis en tout cas pour se l'approprier, en bouclant l'année en trombe.
Sans l'impasse sur les mondiaux en faveur des Universiades à domicile, Taï Tzu Ying aurait pu régner sans partage sur l'année écoulée. Mais les 4 titres Super Series - dont le All England - d'ores et déjà acquis ne semblent pas la contenter : malgré un laborieux second set, la pépite taïwanaise a marché sur Sung Ji Hyun (21-9, 18-21, 21-7). Elle retrouvera demain P.V. Sindhu, solide vainqueur d'Intanon Ratchanok (21-17, 21-17), et qui visera elle la passe des trois sur cette année de confirmation réussie pour la n°2 mondiale indienne.
Côté doubles, Fernaldi/Sukamuljo continuent leur démonstration de force face à Li/Liu (21-13, 16-21, 21-13) et rejoignent les Danois Conrad/Kolding, vainqueurs d'Inoue/Kaneko (20-22, 22-20, 21-15). Première finale Super Series depuis les IFB 2015 pour les n°2 danois, une bouffée d'air frais après une saison en dents de scie.
En mixte, Zheng Siwei continue de démontrer sa maestria. Malgré le changement de partenaire et son passage de Chen Qingchen à Huang Yaoqiong, le descendant de Zhang Nan est en lice comme Chen Long pour un doublé Chine - Hong-Kong. Et comme à Fuzhou, c'est Christiansen/Pedersen qui se dresseront face à lui. Un duo qu'il semble apprécier : à ce jour, Zheng Siwei est le seul joueur à avoir su stopper, avec deux partenaires différentes donc, l'ascension du nouveau duo star scandinave.
En double dames, Chen/Jia, désormais 100% concentrées sur leur association de double dames, retrouvent des couleurs après un automne en deçà , et voudront leur revanche des IFB face à la nouvelle paire majeure indonésienne Polii/Rahayu.
sonwanho
Le 25/11/2017 Ã 19h32 (0)Ivan Cappelli
Le 25/11/2017 Ã 20h31 (0)