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Nishimoto s’offre le roi Lee Chong Wei
Eliminé en huitièmes de finale au Danemark la semaine passée par H.S. Prannoy, la star malaisienne devait se rassurer en venant à Paris. Pourtant tout va être bien différent de ce que le public espérait. Car le Japonais Nishimoto, tout droit sortides qualifications, a été celui qui a dominé son sujet aujourd'hui. Si la forme de la légende du simple hommes n’est pas au mieux ces derniers temps, Nishimoto ne semblait pas constituer un réel un obstacle.
Après un premier set remporté à l’étonnement général 21-14, LCW ne réagit pas à l’entame du second. Son semblant de sursaut après la pause n’aura été qu’éphémère à l’image de sa tournée européenne catastrophique. Le Japonais s’offre la plus belle victoire de sa carrière (21-14, 21-15) et marque son retour de la plus belle des manières.
Au-delà de la défaite, le Datuk Wira de la province de Penang inquiète. Jamais dans le coup face à l'un des revenants de l'affaire des casinos illégaux, jouant sa chance à fond, il a surtout montré des signes de désintérêt flagrant de la compétition. Son manque d’envie évident et son attitude déconcertante sur le court remettent logiquement sur la table la question de sa retraite sportive.
Crédit photo : Aurélie Millauriaux
Marin et Chen Long en mode diesel
Sur le papier, l’opposition entre Carolina Marin et Minatsu Mitani semblait déséquilibrée avec un 4-0 dans les face-à-face. Néanmoins, la Japonaise lui a tout de même posé des soucis lors des derniers affrontements.
Encore une fois, l’Espagnole a été gênée dans le jeu et peut s’estimer heureuse de remporter le premier set 21-17 après avoir compté jusqu’à 4 points de retard (16-12). Après ce premier set disputé, Marin a su corriger le tir pour se rendre la tâche plus facile (21-17, 21-18).
Dans la même partie de tableau, la numéro une mondiale Taï Tzu Ying a également fait sa rentrée ce midi à Paris. Avant un possible duel alléchant face à Ratchanok en quart de finale, c’est la Chinoise Chen Xiaoxin qui lui était opposée.
Affichant une facilité déconcertante dans le premier set, la joueuse de Taiwan s’est compliquée la tâche toute seule (21-9, 19-21). Taï Tzu Ying est quand même parvenue à se qualifier en trois sets (21-9, 19-21, 21-16) mais son inconstance sur certains points a failli lui jouer des tours.
En simple hommes premier match de la semaine pour Chen Long à Paris n’aura pas été de tout repos. Sa victoire en deux sets face à Mark Caljouw (21-12, 21-17) ne reflète pas forcément la physionomie du match.
Le Hollandais a joué le coup à fond et a longtemps cru pouvoir accrocher un troisième set mais la constance du champion olympique Chinois a fait la différence.
De son côté, Antonsen a parfaitement géré son premier tour face à Huang en deux petits sets (21-12, 21-18).
Furkro
Le 25/10/2017 à 14h52 (0)HawkEye
Le 25/10/2017 à 15h01 (0)MisterSlim
Le 25/10/2017 à 15h28 (0)badmanioc
Le 26/10/2017 à 9h10 (0)C'est classique, typique pour ces type de joueurs hors normes. On les enscence quant ils impressionnent par leur constance au plus haut sommet du plus haut niveau, mais dès qu'ils chutent, qu'il trébuchent, ils sont flingués, fissa.
En caricaturant ( un peu ), si LCW gagne avant tokyo, on dira : "Le retour du Roi". S'il continue à perdre mais se maintient dans le T10, ce sera l'inverse.
Y'a pas de demi-mesure, l'analyse est sans nuances car c'est plus facile à capter pour le grand public. Ca l'est moins pour les joueurs.
Pire, c'est la même règle pour nos joueurs en France, tout sports confondus ( pour nos joueurs de tennis français c'est un désastre ) et c'est dommage.
Naxos
Le 26/10/2017 à 10h51 (0)Après pour LCW perso j'ai plus l'impression que perdre contre Leverdez aux mondiaux lui a mis un coup sur la tête que l'inverse.