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Rouxel confirme, Corvée déchaîné
Ça passe pour Thomas Rouxel ! Face à l'Allemand Kai Schaefer, qui l'avait battu lors de leur dernière confrontation (Dutch Open 2017), le Français aura su se sortir d'un match piège. Même s'il fait longtemps la course en tête dans la première manche, c'est bien lui qui doit s'employer pour sauver des volants de set avant de finalement l'emporter. Le deuxième set repart sur les mêmes bases, le Français n'a pas souvent le contrôle de l'échange mais c'est lui qui mène au score (8-3 puis 11-7).
Alors que le joueur allemand revient à 14-14 puis 18-18, Thomas Rouxel ne tremble pas et conclut au filet ce deuxième match de qualification (24-22, 21-19). "Moins relâché que ce matin", il affirme néanmoins qu'il était "confiant" en ses capacités. Il affrontera le Chinois Quiao Bin pendant la journée de demain, dans un match où il pourra "voir de quoi il est capable face aux meilleurs".
Tombeur de Lucas Claerbout ce matin, Takuma Ueda affrontait cet après-midi un autre français et un autre Lucas avec l’aîné de la fratrie Corvée. Après un premier set totalement dominé par le Français (21-13), le Japonais rentre progressivement dans son match et accélère en fin de manche pour s’adjuger le deuxième acte (21-17). Après un chassé croisé dans la première partie du troisième set durant lequel laquelle les deux joueurs n'arrivent pas à se départager, on pouvait craindre une baisse physique du Français.
C'est pourtant lui qui remet une couche et qui prends l’initiative dans l'échange. Il se procure un premier volant de match sur une défense venue d'ailleurs, qu'il convertit au bout de son deuxième essai (21-17). Après un troisième set "difficile physiquement et mentalement", Lucas Corvée n'oublie pas le public "qui l'a bien aidé" à se qualifier pour le tableau final des IFB pour la première fois de sa carrière. Il affrontera demain le Hong-Kongais Hu Yun qu'il sait "très agressif", dans un match prévu à 13h30.
Crédit photo : Aurélie Millauriaux
Lansac revit, Labar/Gicquel surprennent
Jamais deux sans trois pour les représentants du simple français ce Lundi ? Delphine Lansac vient de prouver la véracité de cet adage en venant à bout de la Canadienne Michelle Li au terme d'un match haché. Après un premier set dominé et remporté par la 25ème joueuse mondiale (21-17), la pensionnaire de l'Insep survole le deuxième (21-17), malgré un retour de son adversaire à 13-13 puis à 17-18. La Canadienne s'accroche l'espace de quelques point dans la manche finale mais finit par craquer face à une Delphine Lansac en état de grâce, de retour à son meilleur niveau.
La joueuse d'Oullins remporte facilement le troisième set, et peut exulter dans les bras de son coach du jour Thibault Pillet (17-21, 21-17, 21-12). A la fois "concentrée et détendue", Delphine Lansac reconnaît qu'elle a su utiliser le public à son avantage pour perturber son adversaire. Elle en aura sûrement besoin demain face à la Japonaise Akane Yamaguchi, tête de série 5.
Opposés à la jeune paire coréenne Choi/Park, Ronan Labar et Thom Gicquel ont mis du temps à rentrer dans le match. Jamais dans le coup au cours du premier set (21-12), les Français font peu à peu la différence au cours du deuxième. Emmenés par un Ronan Labar fidèle à lui même, la paire française s'adjuge la deuxième manche (21-18), et repart très fort dans la troisième (7-1 puis 11-5). Portés par le public, les Français prennent confiance, peut être même un peu trop. Après avoir réduit l'écart et sauvé trois volants de match, la paire coréenne va finalement s'incliner (12-21, 21-18, 21-19).
Labar/Gicquel affronteront demain les Japonais Kamura/Sonoda pour un duel gala. Ils ne seront pas seuls dans le tableau principal, puisque Kersaudy/Maio, difficiles vainqueurs de Lane/Vendy ce soir (21-19, 22-20), ils bénéficieront d'un premier tour à leur portée demain face à Reddy/Shetty.
Ce n'était certes qu'une journée de qualifications d'un Super Series, mais les Français ont réussi ce qu'ils n'avaient pas pu accomplir depuis des années : mettre Coubertin dans leur poche, et gagner sur le terrain le droit de se présenter en masse demain dans le grand tableau.
Medor
Le 25/10/2017 à 6h34 (0)