Crédit photo : Li-Ning international
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Lin Dan aura tout tenté
Après un Indonesia Open plus que décevant la semaine dernière, Sydney peut se réjouir de la tournure plus spectaculaire de son Super Series, le dernier avant une rétrogradation au ranking international en 2018. Et les Aussies le doivent en grande partie à un clash des stars chinoises, qui avaient visiblement toute latitude pour s'entretuer, dans un duel harassant d'1h18.
En mode échéance majeure, Lin Dan adopte immédiatement une attitude résolument offensive et tranchante. Du haut de ses 33 ans, Super Dan le sait: pour vaincre son colosse de compatriote, la richesse de sa palette technique et sa vista seront les clés de la rencontre du jour. Côté Chen Long, pas de surprise: le champion olympique se pose immédiatement en défense, et attend le meilleur moment pour contrer.
Mieux rentré dans le match, Chen Long récolte le premier les fruits de sa régularité, en profitant d'un Lin Dan sur courant alternatif pour cueillir le premier set (21-16). Mais à mesure que les points défilent, le vétéran chinois parvient à créer de plus en plus de décalages pour gratter des points gratuits, grâce à des slices agressifs et une grosse variété de feintes au filet. Un bienfait qui se trahit immédiatement par un deuxième set rondement mené (21-12), et par une mainmise incontestable sur le match.
Cette fois, le simple hommes assure le spectacle
Mais malgré cette capacité à trouer la muraille Chen Long, Lin Dan s'épuise. Ses coups perdent en tranchant à mesure que la fin du match ne s'approche. Au courage, il retarde longtemps le retour de son successeur, se créant même deux volants de match. Mais le robotique champion olympique en titre ne fait aucun état d'âme. En conservant le volant dans le terrain, en gardant des trajectoires assassines, Chen Long efface un troisième volant décisif avant de conclure sur sa première occasion (21-16, 12-21, 23-21).
Le tournoi de la rédemption, après une période post-olympique vierge en Super Series ? Pour accéder à la finale, il faudra effacer un autre vétéran, l'éternel Lee Hyun-Il. Le Coréen a une nouvelle fois défié le cours du temps pour éliminer Tian Houwei (17-21, 21-15, 21-18). En haut du tableau, Srikanth Kidambi vient à bout de Sai Praneeth et défiera Shi Yuqi, tombeur de Vittinghus. L'Indien, vainqueur en Indonésie la semaine passée, caresse toujours le rêve d'un incroyable doublé ... mais le plus dur reste à venir !
Crédit photo : Yonex International
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Du mieux pour les Japonaises
Médaillées olympiques - respectivement en bronze et en or - et vainqueurs en 2016 du All England, Nozomi Okuhara et Matsutomo/Takahashi avaient connu des trajectoires aussi descendantes que parallèles après Rio. Mais la forme semble revenue côté nippon(es), avec des places de demi-finalistes toujours positives pour la confiance.
Après avoir croqué Marin puis Mitani, Okuhara s'est occupée aujourd'hui d'une autre compatriote, Sayaka Takahashi. La petite japonaise aux jambes de feu affrontera demain Sun Yu, tombeuse de Saina Nehwal en 3 manches.
Pour ses compatriotes reines du double dames mondial, il aura fallu une nouvelle fois ramer pour là encore dominer des compatriotes: Tanaka/Yonemoto (21-16, 18-21, 21-16). Pour confirmer ce regain de forme, il faudra calmer les ardeurs des très sonores chinoises Chen/Jia.
Autre joueuse plus en vue que la semaine passée, mais déjà brillante depuis Janvier: Taï Tzu Ying. La géniale taïwanaise, actuelle numéro 1 mondiale, a sauvé sa peau face à P.V. Sindhu (10-21, 22-20, 21-16), et affrontera Akane Yamaguchi demain.
Eux se rappellent aux bons souvenirs des amateurs de double: le duo star indo-malaisien Setiawan/Tan a croqué Inoue/Kaneko (21-14, 21-12) et accède à sa première demi-finale commune en Super Series. Rassurant pour la suite de la saison, mais la route vers la finale passe par les Chinois Liu/Zhang.
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