Crédit photo : Yonex International
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Lee Chong Wei garde la mainmise
Tout juste un mois après le gain douloureux de sa troisième médaille d’argent olympique, Lee Chong Wei remporte la 61ème finale de sa carrière sur le circuit Super Series, atteignant ainsi un total hallucinant de 44 titres.
Face à un Jan Ø Jorgensen volontaire, désireux d’oublier son élimination dès les huitièmes de finale du tournoi olympique face à Srikanth Kidambi, Lee Chong Wei a dû se battre. La tactique mise en place par l’ex-champion d’Europe et ses entraîneurs était ambitieuse, bien que simple : attaquer dès que possible pour tenter de percer la défense de fer du Malaisien. L’entame du match est équilibrée, le Danois prenant néanmoins une légère avance à la pause ; toujours juste dans ses attaques, le joueur scandinave est cependant maintenu constamment sous pression au filet par Lee Chong Wei. Une véritable opposition de style, qui tourne dans ce premier acte à l’avantage de l’enfant chéri de Penang, sur le score de 21-18. Le deuxième set voit Jan Ø Jorgensen, dans la plus pure tradition Viking, multiplier les smashs chirurgicaux et veiller à ne pas se laisser trop souvent entraîner vers l’avant du court. Un choix payant qui lui vaut le gain de la manche (21-15).
Ce style de jeu est toutefois exigeant physiquement et, malgré un meilleur départ dans le set décisif, le guerrier danois voit Lee Chong Wei revenir au score, puis mener, avant de s’imposer de manière inexorable – tout en distillant quelques contre-amortis magiques dont lui seul a le secret. Malgré une attitude irréprochable, Jan Ø Jorgensen doit s’incliner pour la seizième fois face au tigre malaisidn, qui trouve aujourd’hui, sans aucun doute, de premiers éléments de réponse à son interrogation sur la suite à donner à sa carrière.
Crédit photo : Yonex International
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La vengeance de Pedersen/Rytter-Juhl
Elles aussi avaient une revanche à prendre et n’ont pas laissé passer l’occasion qui s’offrait à elles. Privées d’or en Août dernier par les Japonaises Matsutomo/Takahashi, Christinna Pedersen et Kamilla Rytter Juhl avaient les crocs. Au terme d’un long combat d’une heure et quinze minutes – n’oublions pas que leur demi-finale de la veille avait déjà duré 1h32 – la paire danoise prend le dessus sur leurs adversaires en trois sets : 19-21, 21-18, 21-12. Une douce revanche sur le sol même des numéros 1 mondiales, un peu plus d'un mois après une finale olympique mémorable.
Une victoire amplement méritée : après un premier acte dans la besace nippone et un avantage de cinq points dans le deuxième (12-7), l’on voyait mal les nordiques inverser la tendance ; et pourtant, au prix d’un effort salutaire, profitant de quelques erreurs de jugement de la part des championnes olympiques et variant patiemment slices de fond de courts, smashs dévastateurs et services longs, elles comblent leur retard et s’octroient le droit de disputer un troisième et dernier set ; ce dernier conclu après un dernier effort de vingt et une minutes, face à des Japonaises complètement dépassées.
Pas de temps mort pour la Chine
Dans les autres rencontres, la Chine brille - déjà - avec 3 titres grâce à ses jeunes pousses. Li Xuerui blessée, Wang Yihan et Wang Shixian parties à la retraite ... et alors ? He Bingjiao, 19 ans, dispose de Sun Yu, son aînée de trois ans, après une partie d’une inégale intensité : 21-14, 7-21, 21-18. Autre performance de haut vol, le premier titre en Super Series de la jeune paire de double mixte Zheng/Chen qui s’offre en deux sets les Coréens Kim Ha Na et Ko Sung Hyun, pourtant habitués aux joutes de ce niveau (21-10, 21-15). Le même Ko Sung Hyun, associé à Kim Gi Jung, avait déjà pris une leçon en match d’ouverture face à la paire Li/Liu, tous deux âgés de 21 ans, et ce en à peine 37 minutes.
Impressionnante réserve chinoise, qui donne déjà rendez-vous au monde au Korean Open dès la semaine prochaine !
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