2 médailles d'or olympiques. 5 titres de champion du monde, et une pléthore d'autres coupes et distinctions individuelles (jeux d'Asie, Super Series) ou collectives (Thomas Cup, Sudirman Cup). La plupart, bien sûr, teintées de l'or qui sied à un grand champion ... et maintenant ? À bientôt 32 printemps, Lin Dan a tout gagné, barrant année après année la route vers le succès de sa victime favorite Lee Chong Wei, ou d'autres prétendants de passage. Mais en a-t-il encore les moyens aujourd'hui, après 6 premiers mois en demi-teinte en 2015 ?
Pourquoi se pose-t-on la question ?
D'abord parce que, aussi plat que puisse paraître cette affirmation, un champion se doit de gagner pour rester au top. Et à ce titre, Lin Dan est loin de donner satisfaction depuis son titre aux Jeux d'Asie 2014. Un maigre championnat continental au printemps, face à des seconds couteaux, et à part ça plus rien depuis bientôt un an ? Indigne de la maestria de super dan. Et bien sûr indigne d'un prétendant à une historique troisième médaille d'or olympique de rang.
Alors oui, l'icône de la CBA (fédération chinoise) est réputée pour "choisir" ses matchs. Oui, il est impossible d'enterrer des joueurs de sa trempe. Mais même un fuoriclasse comme Lin Dan peut-il encore se permettre ce genre de fantaisie la trentaine passée ? C'est d'abord loin d'être sûr ... mais surtout loin d'être forcément un caprice de star délibéré de la part du joueur.
Pourquoi Lin Dan a du souci à se faire
Parce qu'il ne gagne plus (ou presque)
Enfonçons tout de suite des portes ouvertes : inutile d'être un grand spécialiste pour constater que le meilleur joueur de tous les temps n'a plus le même rendement que par le passé. En 2012, Lin Dan avait annoncé qu'il souhaitait "jouer moins". Mais gagner moins, était-ce dans le contrat ? Cette année, le palmarès de la superstar de la CBA peine à s'étoffer. Mais ce n'est pourtant pas faute de s'aligner aux quatre coins du globe depuis un an.
Comment lire ce graphique ? D'abord en comparant ce qui est comparable : les années pré-olympiques. En 2007 et 2011, pour aborder les JO de Pékin et Londres dans les meilleures conditions, Lin Dan n'avait pas perdu de temps pour assurer une place de tête de série1 ou 2. À chaque fois, Super Dan atteignait son record de titres sur une année (7), avec notamment la moitié des coupes soulevées avant même les Mondiaux. Des Mondiaux qu'il remportera à Kuala Lumpur (2007) comme à Londres (2011), lui offrant une manne précieuse de points au ranking BWF. Et qui lui permettront de se montrer plus discret en fin de qualification olympique, pour se focaliser sur l'entraînement (1 titre avant les JO en 2008, 2 en 2012).
Le présent est bien moins rose : en 2015, Lin Dan est bien loin d'un tel rendement. Et ce n'est pas ce maigre championnat d'Asie où il n'a affronté aucun Top 5 qui vont empêcher la statue du commandeur de vaciller. Pire : numéro 5 mondial avant Jakarta, le Chinois va devoir cravacher durant l'intégralité de la période de qualification pour espérer rentrer dans le Top 4. Et ce sans compter le probable retour en force de Lee Chong Wei en haut de la hiérarchie ! En fin de carrière, nul doute que la vieille gloire aurait rêvé d'un tout autre scénario pour bien préparer sa dernière grande échéance.
Parce qu'il n'est plus aussi rapide qu'à son apogée
Et si l'une des armes les plus létales du meilleur joueur du monde devenait son handicap ? C'est un secret de polichinelle : le temps du Lin Dan supersonique qui survolait l'Olympiade 2008 est désormais révolu. Déplacements moins tranchants et précis, moins explosif, moins enclin à prendre pleinement sa chance en attaque : la version 2015 du champion chinois a du apprendre à évoluer avec son temps ...et ses moyens.
Une preuve de cette évolution de la patte Lin Dan ? Elle apparaît très clairement sur la manière avec laquelle le prodige de Longyan a emporté ses titres majeurs. Après sa première couronne mondiale (2006, Madrid) emportée en 3 manches face à Bao Chunlai, Lin Dan a régné en maître sur ses finales. Outre sa défaite face à Hidayat aux Jeux d'Asie 2006 et sa controversée finale face à Chen Jin au All England 2008 le suspense ne figurait pas à son vocabulaire dans les années 2000. Résultat : Lin Dan remporte la bagatelle de 6 finales de tournois majeurs (All England, mondiaux, JO).
Le tournant intervient en 2010, et une finale de plus d'une heure face à Lee Chong Wei aux Jeux d'Asie. Depuis, les titres se font plus laborieux, acquis au bout d'efforts dont seul un grand champion est capable ... mais dont il était toujours parvenu à se dispenser. Mondiaux 2011 et 2013, JO 2012, Jeux d'Asie 2014 : à chaque fois, le même combat épique face à Lee Chong Wei ou Chen Long, et la même victoire au terme de combats gérés d'une main qui ne tremble pas au bout du combat. De celle qui n'a plus peur de perdre car elle a tout gagné.
Sur cette vidéo montrant une phase offensive typique de Lin Dan à travers les ans, le constat est clair. L'explosivité et l'agressivité ont laissé place à un jeu un peu plus patient (voir plus lent), réfléchi, visant à faire travailler son adversaire à sa place. Mais Lin Dan pèse surtout moins dans le jeu, avec une pression moindre sur le filet, moins de projections vers l'avant. Si la patte et le génie sont toujours là , les smashs suivis de 2008 et 2010 ont laissé place progressivement à un jeu plus économe en énergie. Inévitable avec le poids des ans ? Certes. Mais pas sans conséquence.
Fini le poids plumes virevoltant et offensif : Lin Dan boxe désormais sur le court en vieux combattant. Sournois, guettant le moindre signe de faiblesse pour l'exploiter avec intelligence et efficacité.. Et sans pouvoir réellement accélérer sur long terme ? Voir même, sans être plus capable aujourd'hui de tenir ce rythme de sénateur sur 3 manches complètes ? C'est en tout cas ce que laisse penser ses défaites depuis près d'un an.
Parce que le Top 10 n'a plus peur de lui
L'illusion de 2014 et de son forcing pour se replacer au classement BWF (5 titres remportés) ne suffisent plus aujourd'hui à cacher les limites du champion. Oublions un instant l'exploit des Jeux d'Asie l'année passée : depuis son retour aux affaires définitif au printemps 2014, le nom de Lin Dan ne suscite plus le même respect qu'auparavant.
Déjà vainqueur par le passé du Chinois, c'est Jan O Jorgensen qui ouvre la voie en juin 2014 au Japon. Invaincu depuis 2012, Lin Dan s'incline en 3 sets face au Danois. La boîte de pandore est ouverte, et toute l'expérience du quintuple champion du monde ne suffira pas pour parvenir à la refermer.
À l'été, Lin Dan se rassure avec les Super Series d'Australie et le GP Gold de Taipeï. Ce semblant de sérénité - et le repos relatif acquis pendant que les meilleurs s'entretuent à Copenhague - expliquent-ils ce sursaut d'orgueil victorieux aux jeux d'Asie ? Il n'explique en tout cas pas la chute qui s'en suivra.
Srikanth Kidambi relance la chasse en dominant le vieux lion sur son sol en 2 petits sets au China Open. Un affront, et une funeste prédiction d'une année 2015 vierge de grandes conquêtes pour le Chinois. Chen Long (2 fois, notamment au All England), Tommy Sugiarto (2 fois), Viktor Axelsen et dernièrement Chou Tien Chen ont déjà fait chuter super dan lors de cette première partie de saison. Soit - déjà - 3 fois plus de défaites (6 revers) en 8 mois que lors de la dernière année pré-olympique complète (3 défaites).
Moralité ? Beaucoup d'observateurs estimaient que son succès lors d'un retour aux affaires aussi fugace que victorieux aux mondiaux 2013 devait autant à son talent qu'à la peur qu'inspirait son nom. En 2015, c'est à la force du poignet que Lin Dan devra à nouveau prouver qu'il faut le craindre. Car même les seconds couteaux ne redoutent plus d'affronter le vieux maître sur le déclin.
Parce que Chen Long a pris le dessus
Difficile à croire, mais pourtant bien réel : en éliminant Lin Dan sur sa route vers son second All England en mars dernier, Chen Long prenait le meilleur pour la toute première fois de sa carrière sur son illustre aîné. 6 ans de confrontations, 7 défaites de rang qui ont jusqu'alors toujours permis au charismatique leader de la CBA de garder la mainmise sur son cadet. Comme sur Bao Chunlai. Comme sur Chen Jin. Comme sur Du Pengyu et tous les autres joueurs chinois éclipsés par le solaire double champion olympique.
Prototype du joueur moderne, le longiligne badiste de Jingzhou a pourtant tout de l'anti Lin Dan (ce qui ne l'empêche pas d'être décrit comme son successeur). Véritable rockstar, l'icône chinoise est réputé pour son fort caractère. Pour jouer les playboys aux quatre coins de l'Empire du milieu, et avoir bâti sa renommée sur à la fois sa technique et sa vitesse.
Chen Long, à l'inverse, est un vrai gentil, à la fois fair-play et discret. Loin des paillettes sous lesquelles s'épanouit son aîné, son palmarès se construit au terme de matchs de besogneux, où constance, défense de fer et endurance incarnent ses armes maîtresses. Tout juste les deux hommes partagent-ils leurs goûts amoureux pour leurs partenaires d'entraînement. Lin Dan a épousé Xie Xingfang ? Chen Long partage lui sa vie avec la numéro 2 chinoise Wang Shixian.
Mais parfois, l'extra-sportif prend le pas sur la performance. Et lorsque votre DTN se nomme Li Yongbo, l'Homme ayant vu passer le plus de champions olympiques sous sa direction, pas de pitié pour les stars ! Son comeback victorieux de Guangzhou - avec une victoire controversée en quarts face à ... Chen Long - figurait déjà alors comme un sérieux cadeau de la part de son encadrement, capable de lui obtenir une Wildcard après un an d'absence du circuit.
Mais le caprice de 2014, lorsque Lin Dan fait le forcing pour obtenir son indépendance du contrat collectif de la CBA avec Li-Ning, est celui de trop. Après un bras de fer de plus de 6 mois, Super Dan obtient un compromis qui lui permet de retourner chez Yonex. Mais Il n'en sort pas indemne, alors même qu'il écrit ironiquement une page d'histoire de son pays ! Car cette semi-indépendance a un coût : la perte de son leadership.
Profitant de la fatigue de Chen Long liée à son titre des mondiaux de Copenhague (auquel lui n'a pas participé faute des sacrifices adéquats de la part de la CBA) , Lin Dan parvient tout de même à conserver son titre aux Jeux d'Asie. Décryptage aventureux ? Gardez à l'esprit que même le double champion olympique n'a jamais réussi à remporter ces 2 compétitions de référence la même année (2006 et 2010). Mais en 2015, les masques tombent : les passe-droit, c'est désormais à Chen Long qu'ils sont réservés. Plus jeune, solidement arrimé au sommet, la passation de témoin entre ancienne et nouvelle génération semble acquise. Mais est-elle irréversible ?
Parce que ses horizons professionnels et personnels sont ailleurs
Il fût un temps où un badiste qui obtenait un rôle d'ambassadeur d'une marque constituait un petit événement en soi. Mais les temps changent, et la longue liste de contrats de partenariat détenus par Lin Dan laisse rêveur : Dolce&Gabanna, Intel, Montblanc, Shell, Yonex ... autant de marques mondialement réputées avec un objectif commun : s'installer durablement en Chine, le marché de toutes les promesses pour de grandes marques alléchées par l'immense vivier de clients.
Une aubaine pour l'icône chinoise, capable de capitaliser sur son charisme et sa nationalité pour décrocher le jackpot. Mais un changement de vie aussi, impliquant forcément des sacrifices en temps, ou du moins en influx pour sa vie d'athlète. Pendant que ses partenaires d'entraînement restent focalisés sur le sportif, Lin Dan défile sur les podiums. Participent à des exhibitions et émissions TV sponsorisées. Construit son après-carrière ... et perd de vue qu'il lui reste au minimum un an d'activité ?
Marié depuis 2012 à Xie Xingfang, le beau gosse du badminton chinois est aussi annoncé à l'affiche de plusieurs grosses productions cinématographiques une fois sa carrière de badiste terminée. Une vie bien remplie, symbole de la réussite du kid de Longyan, mais pas tout à fait en phase avec les innombrables heures d'entraînement prodiguées à la CBA.
Pourquoi il peut encore nous surprendre
Parce que ses absences de 2013 et 2014 lui ont permis de s'économiser
Communément, on distingue deux modèles de carrière d'un badiste professionnel. Le premier cas implique une explosion précoce au plus haut-niveau (avant 21 ans), mais souvent une retraite rapide. Cette voie est souvent celle suivie par les joueurs asiatiques et leur immense volume d'entraînement hebdomadaire, soumettant le corps à rude épreuve. Le second cas se caractérise par une évolution lente mais linéaire, jusqu'à atteindre son meilleur niveau vers 28-29 ans. Ce type d'évolution se retrouve davantage en Europe, où la masse moins dense d'entraînement permet en contrepartie une carrière plus longue.
Et si Lin Dan avait ouvert plus ou moins malgré lui une voie alternative entre ces deux stéréotypes ?
Août 2012 : Lin Dan conserve son titre olympique. Le Chinois n'a plus rien à gagner, ni à prouver, et annonce sa volonté de moins jouer. Le luxe de faire l'impasse sur des Super Series, quitte même à snober les All England 2013 et 2014 ? Seul un palmarès monstrueux comme celui qu'affiche le Chinois peut se le permettre. Et ça, Lin Dan en a alors pleinement conscience !
Ne pas avoir joué en compétition internationale d'août 2012 à mai 2013, puis de septembre 2013 à avril 2014 ? À 32 ans, ces 16 mois consacrés à l'entretien physique, sans voyage ni sollicitations excessives loin de ses bases ont tout pour favoriser l'exploit du Chinois. À condition, bien sûr, de retrouver l'excellence qui a forgé sa légende !
Parce qu'il peut compenser son déclin par l'expérience
Plus lent, plus friable ... mais aussi et surtout plus rusé ! Malgré la menace qui pèse sur son potentiel athlétique, Lin Dan n'en reste pas moins un solide membre du top 5 mondial.
Une stabilité qui doit beaucoup à une sagesse qui n'a pas toujours habité le jeu du fougueux prodige chinois. Autrefois, c'était lui, le jeune joueur qui fonçait tête baissée dans l'intox de vieux loups de mer. De l'autre côté de la rive aujourd'hui, Lin Dan a plusieurs fois montré sa capacité à laisser travailler son adversaire pendant que lui-même gérait le match à son train.
L'exemple le plus concret réside encore et toujours dans cette fameuse finale des Jeux d'Asie 2014 face à Chen Long. Pour éteindre son jeune cadet, le plus expérimenté des deux joueurs s'appuie sur un savant dosage entre vieilles recettes et modernité : contrôle du filet, utilisation de tout le terrain, et prise d’initiative maximale. Un schéma de jeu parfois risqué, mais le seul viable pour un joueur qui ne peut plus dépasser ses opposants par la vitesse de jeu, ou l'endurance.
Pour remporter les Mondiaux 2015 et se replacer comme un candidat sérieux à la médaille d'or olympique, Lin Dan aura bien besoin de cette ruse. Et d'une bonne dose de réussite !
Parce que c'est Lin Dan !
C'est aussi lorsque l'on pense qu'ils sont finis que les plus grands champions parviennent encore à nous surprendre. Lorsque l'on pense que la magie a quitté le jeu d'un héros qu'elle finit par rejaillir, étincelante, par toutes les pores de son corps.
Stimuler la grandeur d'un vieux champion demande le stimuli adéquat. Un championnat du monde. Des Jeux Olympiques. Une troisième manche d'un match épique face à un autre cador du circuit mondial, terrifiés à l'idée de voir à nouveau les portes du panthéon se fermer devant lui. Le genre d'événement qui, eux seuls, peuvent restaurer l'essence même de ténors comme Lin Dan. Les aider à redevenir, le temps d'une heure ou deux, les chefs d'une meute habituée à se soumettre.
Gaucher aux jambes de feu, beau gosse à la main agile, l'insubmersible Lin Dan restera toujours Lin Dan, dans la fleur de l'âge comme aux derniers instants de sa carrière. Et aussi longtemps que sa silhouette pesante hantera encore les courts, aucun badiste sur terre n'osera jamais se prétendre à l'abri de la maestria du meilleur joueur de tous les temps.
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Luciole
Le 07/08/2015 Ã 11h48 (0)ForZa
Le 07/08/2015 à 11h59 (0)Tu réussis à nous apprendre plein de choses alors qu'on croit déjà tout connaitre de lui, un grand bravo.
Ivan Cappelli
Le 07/08/2015 Ã 12h05 (0)Ricardo
Le 07/08/2015 Ã 12h25 (0)Percevaal
Le 07/08/2015 Ã 12h38 (0)kosiric
Le 07/08/2015 Ã 12h57 (0)Lin_Dan
Le 07/08/2015 à 13h20 (0)A la question est il fini je répond OUI et NON à la fois .
Oui pour tout ce qui est des plus grands tournois JO championnat du monde etc etc ......
La relève est la et surtout physiquement il ne tient plus la route sur une semaine de tournoi face à des jeunes loups comme Chen Long Jorgensen et autres je pense que la marge est trop petite .
Quand il s'agit de battre le 25 ème, 20 ème ou 15 ème mondial la ça passe encore parce que ses qualités naturelles font le reste mais face aux gars du TOP 10 la marche est trop haute pour lui .
Et puis maintenant regagné un très gros évênement est à mon avis impossible même si j'espère me trompé je ne vois même pas Lin Dan arrivé en finale des championnats du monde .
Je pense même que LCW peut lui de son côté faire un bien meilleur tournoi .
Ce champion d'exception est au panthéon de son sport restera probablement a tout jamais comme le meilleurs joueur de tout les temps .
Il devrait même plutôt songé à la retraite une place de choix au sein de la CBA lui conviendrait parfaitement .
Lin_Dan
Le 07/08/2015 Ã 13h21 (0)Digne des plus grands .
Thomas-BAD
Le 07/08/2015 Ã 13h21 (0)Ivan Cappelli
Le 07/08/2015 à 13h56 (0)Lin_Dan : ne renonce pas trop vite à ton joueur préféré, je reste méfiant quant à a sa capacité de nous surprendre à Jakarta !
Lin_Dan
Le 07/08/2015 Ã 14h12 (0)sbouaita
Le 07/08/2015 à 14h37 (0)ça mérite une augmentation tous ces compliments ;) ;)
Lin_Dan
Le 07/08/2015 Ã 14h42 (0)ernestabboud
Le 07/08/2015 Ã 14h52 (0)didthomas
Le 07/08/2015 à 15h51 (0)Et encore une fois Merci pour ces articles vraiment remarquables! Un plaisir à lire!!!
J'attend avec impatience celui de demain ?
BadAngkor
Le 08/08/2015 à 14h22 (0)Les Mondiaux qui démarrent lundi à Jakarta nous en diront Long (CL) sur Lin Dan, mais je pense que Lin Dan nous réserve encore de merveilleuses et agréables surprises.
En avril dernier en Malaysie Lin vs Jorgensen en demi-finale, après de longs rallies, Jorgensen avait pu constater l'excellente condition physique d'un vieux Champion qui s'avérait beaucoup consistante qu'un jeune comme Jorgensen.
Ce qui me révolte est qu'un sportif aussi titré comme Lin Dan n'est connu qu'en Asie alors que la CBA+LYB sont de vrais égoïstes, ces derniers oublient sans doute la fameuse phrase prononcée par un certain Deng Xiaoping, Président :
« Peu importe qu'un CHAT soit noir ou gris, pourvu qu'il attrape la souris ».
Il me semble tout à fait normal qu'un sportif cherche à assurer financièrement sa retraite et j'espère que Lin Dan gagnerait plus à la retraite...
BadAngkor
Le 08/08/2015 Ã 18h11 (0)Lin Dan vs Jan O Jorgensen | MS SF Match 5 - Maybank Malaysia Open 2015
Comment Jorgensen a fixé du regard Lin Dan durant au moins trois secondes, au moment de l'interval