Crédit photo : Sylvain Nalet
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Exit Chou Tien Chen, Sindhu prend sa revanche
Hors-sujet l'an passé, totalement épuisé cette année, les éditions se suivent et se ressemblent pour le Taïwanais Chou Tien Chen. Le vainqueur des Yonex IFB 2014 et finaliste des IFB 2015 voue un attachement particulier au tournoi parisien et ne s'en cache pas. Mais sa semaine au Danemark aura laissé des traces. Sans compter que Rasmus Gemke, bien plus frais physiquement, n'a disputé qu'un match lors du Denmark Open. Dans un premier set est à sens unique, Gemke saisi parfaitement sa chance (21-11).
Alors que la messe semble dite, Chou relève la tête et commet moins de fautes alors que le Danois perd plus rapidement patience dans les échanges. La finaliste du Denmark Open revient à un set partout mais l'état physique ne s'améliore pas. A bout de souffle, il tente de récupérer mais Rasmus Gemke ne faiblit pas au moment de s'offrir un succès de prestige face au numéro 4 mondiale (21-11, 18-21, 21-12). Il affrontera son compatriote Vittinghus au second tour.
Chez les dames, P.V Sindhu a pris sa revanche sur l'Américaine Zhang Beiwen. Battue d'entrée à Odense, et surtout pour la troisième fois consécutive, l'Indienne a remis les pendules à l'heure et avec la manière (21-17, 21-8). Aucun soucis non plus la Japonaise Yamaguchi, finaliste en 2017, qui n'a pas failli pour son entrée dans un match qui avait tout d'un piège face à la Canadienne Michelle Li (21-17, 21-12).
Crédit photo : Sylvain Nalet
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Retrouvailles entre Pedersen et Fischer-Nielsen, Labar/Fontaine corrigés
Annoncé comme le match du jour, le duel entre les Japonais Kamura/Sonoda, 4èmes mondiaux et les tenants du titre Lee/Lee a tenu toutes ses promesses. Malmenés dans le premier set, les Nippons accélèrent dans le money time et sauvent deux volants de set (22-20). Mais les vainqueurs du tournoi parisien en 2017 ne lâchent pas le morceau et repartent sur les mêmes bases. Les Taïwanais n'hésitent pas à prendre à l'attaque et leur choix paye ! Ils reviennent à un set partout (20-22, 21-19). Un second money time géré d'une main de maître qui se montrent intraitables dans l'ultime manche. Déjà succulents, les tenants du titre réalise un premier exploit en s'offrant les vice-champions du monde (20-22, 21-19, 21-16).
Moment très attendu de cette soirée, les retrouvailles entre Joachim Fischer-Nielsen et Christinna Pedersen n'ont pas déçu. Les anciens partenaires s'affrontaient dans un premier tour aux allures de vrai test pour la paire Christiansen/Pedersen. Et le moins que l'on puisse dire c'est que l'expérimenté Fischer-Nielsen et la jeune Alexandra Bøje ont fait plus que tenir la dragée haute à leurs adversaires. Les spectateurs restés ont profité d'une fin de match sous haute tension avec la victoire surprise du revanchard Fischer-Nielsen (21-18, 14-21, 23-21) qui réalise un des gros coups de cette journée.
Opposés à la toute jeune paire Coréenne Seo/Chae, 52èmes mondiaux, Ronan Labar et Audrey Mittelheisser incarnaient la dernière chance tricolore de la journée à Coubertin. Un espoir de courte durée puisque les tout récents demi-finalistes du Denmark Open ne vont pas laisser la moindre chance au mixte français d'embraser la salle. Tout simplement plus fort, trop fort, les Coréens se qualifient pour les 8èmes de finale sans aucune difficulté (21-15, 21-7). Au terme de la première journée, le bilan des Bleus est décevant avec trois défaites en autant de rencontres.
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