Crédit photo : Badmania.fr
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Les soeurs Stoeva intouchables
La marche était trop haute pour Léa Palermo et Delphine Delrue. Après la victoire probante face à Lefel/Tran en demie hier, le boulot était déjà fait. Affronter les soeurs Stoeva, 12èmes au ranking mondial en finale n’était que du bonus. Le genre de match que l’on aborde sans rien à perdre du côté des Bleues.
Malheureusement, alors qu’elles auraient dû rentrer totalement décomplexées sur le terrain, c’est tout le contraire qui s’est produit. Annihilées par la pression ou la peur de mal faire, les Françaises sont menées 11-1 à la pause. Un retard insurmontable face à leurs adversaires, tout en contrôle dans ce premier set (21-8).
Plus incisives dans le second set, Palermo/Delrue s’accrochent et font moins de fautes. Mais l’écart entre les deux paires se fait ressentir sur le terrain, et malgré la perte de quelques points spectaculaires, Gabriela et Stefani Stoeva, pensionnaires d’Issy-les-Moulineaux en Top 12 sont un cran au-dessus. Les Bulgares s’offrent un troisième titre à Orléans - après leur doublé 2014-2015 - aux dépens de Delrue/Palermo défaites pour la troisième fois consécutive en finale.
ATH-YF
Le 01/04/2018 à 15h41 (0)Medor
Le 01/04/2018 à 15h56 (0)atteindre le haut niveau mondial
Je suis surpris par le nombre de japonaises dans ce haut niveau il y a en a déjà 6 dans le top 20 nul doute
que celle qui vient de gagner Orléans va se rapprocher très vite du Top 30 à minima question qu'elle est leur recette?
Plus de structures ? Plus de sparring de haut niveau? etc..
Fredissy
Le 02/04/2018 à 0h42 (0)Pour les soeurs STOEVA, cela veut dire qu’on peut progresser et atteindre le top 10 mondial en s’entrainant dans un club français... juste un très bon entraineur ancien TOP 20 mondial motivé qui ne compte pas ses heures, de très bons sparrings, et la volonté de se donner à 100% dans le badminton... sans oublier le cotê familial et associatif : small is beautiful... and efficient !!!
A l’arrivée, en 3 saisons à s’entrainer en moyenne 3 heures par jour en 2 fois, elles sont passées d’un bon TOP 20 au TOP 10, sont devenus vice-championnes d’Europe, et ont battu certaines des meilleurs asiatiques mondiales...
Donc... avec peu de moyens et dans des gymnases pas toujours au top, mais surtout beaucoup d’envies et de motivations, on peut y arriver, même en France. A contrario, avec beaucoup de moyens, on peut ne pas y arriver... Ce n’est donc pas seulement une question de moyen mais une aventure humaine avec des gens de club qui savent qu’avec peu, il faut tout donner et tout optimiser. Sans oublier que pour progresser, il faut un petit groupe et beaucoup d’entrainements individuels : nul salut pour Le haut niveau sinon... CQFD
keating
Le 02/04/2018 à 9h00 (0)Benoit Castela
Le 04/04/2018 à 14h15 (0)