Crédit photo : badmania.fr
Et pourtant, Lee Chong Wei était proche...
C'était en Décembre 2016. Viktor Axelsen remportait son premier titre Super Series de sa carrière à l'occasion des Super Series Finals, et l'on se demandait, alors, si le jeune danois avait la capacité de répondre aux nombreuses attentes placées en lui. Un an plus tard, le chemin parcouru par le géant d'Odense a tout pour faire de lui le nouvel homme fort du badminton mondial. Pour la troisième fois consécutive, le Scandinave s'est offert le scalp de Lee Chong Wei, et par la même occasion son troisième Super Series de l'année.
Mais face au vétéran malaisien, dont l'état de forme reste souvent l'inconnue majeure avant chacune de ses apparitions désormais, rien n'aura été facile. Un premier set perdu au finish (21-19) puis une tension certaine à 19-19 dans la seconde manche aurait pu précipiter le sort du Danois, solide dans la tête cette fois-ci (19-21, 21-19). Un tournant tant Lee Chong Wei peine à suivre le rythme en début de troisième set, à la fois moins lucide et plus vulnérable physiquement (11-5). Et même si le triple vice-champion olympique serre le jeu, Axelsen, plus tranchant, finira par forcer la décision sur un ultime contre au filet (19-21, 21-19, 21-15). Champion du monde l'été dernier, le Danois frappe une nouvelle fois cette année, confortant par la même occasion son fauteuil menacé de numéro un mondial.
P.V. Sindhu, elle, devra encore se contenter de la seconde marche du podium. Finaliste malheureuse à Rio en 2016 puis aux Mondiaux de Glasgow en 2017, l'Indienne a une nouvelle fois craqué dans un événement majeur. Vainqueur sans difficultés d'Akane Yamaguchi en phases de groupes, la Japonaise, comme c'était prévisible, a proposé une toute autre opposition ce dimanche. Résultat : un marathon faramineux d'1h34, et un succès étriqué pour la jeune Nippone (15-21, 21-12, 21-19). Déjà revenue de loin samedi face à Intanon, Yamaguchi, joueuse la plus régulière du circuit cette année, boucle sa saison sur un deuxième titre Super Series, et succède à Taï Tzu Ying au palmarès.
Gideon/Sukamuljo puissance 7
Ils avaient l'occasion d'écrire l'histoire, et ils ne l'ont pas manqué. Première paire à remporter sept titres Super Series en un an, Marcus Fernaldi Gideon et Kevin Sanjaya Sukamuljo ont éclaboussé encore un peu plus la planète badminton de leurs talents. Pour leur neuvième finale cette saison - en 13 tournois Super Series (!) - les Indonésiens ont fait plier les champions du monde Zhang Nan et Liu Cheng (21-16, 21-15). Pris à la gorge malgré d'incroyables séquences défensives, les Chinois laissent le duo magique de 2017 supplanter les Coréens Lee/Yoo, vainqueurs de six titres Super Series lors de l'année 2015, et finir l'année comme ils l'avaient commencé : sur un triplé.
Séparés au lendemain des IFB, le duo phare des ces derniers mois, Zheng/Chen, n'était pas parvenu à finir en beauté à Paris, battu en finale. Réalignés côte à côte aux Emirats arabes unis, les Chinois n'ont eux pas manqué de boucler leur aventure commune par un sixième titre Super Series. Ne laissant échapper qu'un seul petit set au cours de la compétition, les tenants du titre ont conservé leur bien en dominant Tang/Tse en finale (21-15, 22-20).
Numéros 1 au classement Super Series 2017 en double dames, Shiho Tanaka et Koharu Yonemoto ont elles tenu leur rang face aux vice-championnes du monde et compatriotes Fukushima/Hirota (21-16, 21-15).
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Le 18/12/2017 à 8h37 (0)Kalyptus
Le 18/12/2017 à 19h53 (0)polo26
Le 19/12/2017 à 8h58 (0)