Crédit photo : badmania.fr
Le débarquement anglais se confirme
L'annonce de la dissolution de la National Badminton League britannique au début du printemps avait clairement laissé entrevoir un exode des badistes anglais vers la France. Sans surprise, cet afflux en provenance de la Grande-Bretagne s'affirme à la publication de cette liste, une grande partie des badistes la Team GB s'apprêtant à découvrir notre championnat.
Promu en Top 12, le BC Arras pointe en pôle position sur la thématique britannique. Dans les filets du club des Hauts-de-France : le médaillé olympique Chris Langridge, et sa compatriote Sarah Walker, 3ème des championnats d'Europe 2017 en double dames. Deux belles prises qui, associées à Émilie Lefel ou au Russe Alexander Zinchenko, promettent des matchs de double de haute-voltige dans le Nord de la France.
L'ASPTT Strasbourg n'est pas en reste et s'offre Marcus Ellis, l'autre bronzé de Rio 2016. Une venue accompagnée d'une autre recrue de poids, cette fois en provenance de Russie : la pépite slave Evgeniya Kosetskaya.
En Île-de-France, on apprécie aussi le flegme so british ! Assurés de perdre Laurent Constantin et Andrea Vanderstukken (en partance pour Orléans), Aulnay-sous-Bois frappe lui aussi très fort avec le champion d'Europe du simple hommes Rajiv Ouseph (25ème mondial). Dans son sillage, le néo-retraité finlandais Ville Lang (ancien membre du Top 30 mondial) fera office de très solide simple hommes 2, et l'Indonésienne Dewi Yunita Indah Sari (20 ans) renfort de poids à l'Allemande Fabienne Desprez.
Les voisins de l'IMBC92 ne sont pas en reste dans le partage du butin anglais. Les vice-champions de France s'offrent un renfort de poids en simple dames avec Fontaine Mica Chapman (championne d'Angleterre), ainsi que l'espoir Sean Vendy, spécialiste du double. Son grand rival Chambly se contente lui de la jeune galloise Jordan Hart, mais remplace surtout Nadiezda Zieba par la Top 10 mondiale hollandaise Eefje Muskens.
Parmi les noms connus, retenons aussi le retour de Jennifer Wallwork à Mulhouse, l'arrivée de la numéro 2 britannique Chloe Birch à Fos-sur-Mer, ainsi que le recrutement de Sam Parsons par le Who's Bad (N2). Ces derniers enregistrent en revanche le départ de Lydia Powell pour Aire-sur-la-Lys (N1), qui recrute également le soliste belge Maxime Moreels.
NOTRE TOP 5 DES ARRIVÉES EN FRANCE :
5. Evgeniya Kosetskaya (Russie) : ASPTT Strasbourg (Top 12)
4. Sarah Walker (Angleterre) : BC Arras (Top 12)
3. Marcus Ellis (Angleterre) : ASPTT Strasbourg (Top 12) et Chris Langridge (Angleterre) : BC Arras (Top 12)
2. Eefje Muksens (Pays-Bas) : BC Chambly (Top 12)
1. Rajiv Ouseph (Angleterre) : CB Aulnay-sous-Bois (Top 12)
LES AUTRES ARRIVÉES MAJEURES :
- Yang Li Lian (Malaisie) : US Ezanville-Ecouen (N1)
- Harley Towler (Angleterre) : BA Cholet (N2 ?)
- Elena Komendrovskaya (Russie) : Maromme DMSA (Top 12)
- Chloe Birch (Angleterre) : BC Fos-sur-Mer (Top 12)
- Sam Parsons (Angleterre) : Who's Bad (N2)
- Jennifer Wallwork (Angleterre) : RS Mulhouse (Top 12)
- Ville Lang (Finlande) : CB Aulnay-sous-Bois (Top 12)
- Fontaine Mica Chapman (Angleterre) : Issy-les-Moulineaux BC92 (Top 12)
- Victoria Williams (Angleterre) : BCE La Chapelle sur Erdre (N2)
Crédit photo : Badminton Europe
Une vague de jeunesse à suivre
À l'instar de badistes déjà pensionnaires de nos championnats telles que Lydia Powell et de Maryia Mitsova, la talentueuse bulgare de 21 ans qui quitte Fos-sur-Mer pour Aix-en-Provence en Top 12, les paris sur les jeunes espoirs vont bon train en cette intersaison. Voici cinq jeunes badistes dont il faudra surveiller les performances en 2017/2018 :
5. Pawel Smilowski (Pologne) : CES Tours (N2) :
Battu aux play-offs pour une accession en N1, Tours mise sur la jeunesse avec la relève du double polonais. Plutôt en vue dans les tournois juniors de sa génération, le jeune descendant des Cwalina, Logosz, Moren ou Szkudlarczyk monte en puissance. Une réalité symbolisée par deux médailles de bronze aux Europe juniors 2017 à Mulhouse (double et mixte). Il débarque au CEST avec l'espoir slovène Andraz Krapez, avec à la clé une solide paire de double en perspective.
4. Dewi Yunita Indah Sari (Indonésie) : CB Aulnay-sous-Bois (Top 12) :
Dans la pure tradition des jeunes indonésiens de talent débarquant en France - Rizko Asuro, Febtria Adysthia Rato Putri ou Rosy Pancasari en étant les derniers exemples marquants en date -, Indah Sari arrive en quête d'expérience. Loin du top 100 mondial à ce jour (180ème mondiale en simple dames), la jeune soliste ne sera pour autant pas à sous-estimer.
3. Max Flynn (Angleterre) : ASL Robertsau (N2) :
Très en vue chez les juniors (vainqueur du Belgian Junior Open 2016), Max Flynn s'inscrit dans la plus pure lignée des spécialistes de double britanniques. Un statut concrétisé par une finale lors des championnats d'Europe juniors 2017 à Mulhouse, qui ont certainement facilité ses relations avec son nouveau club strasbourgeois.
2. Imke Van Der Aar (Pays-Bas) : BC Fos-sur-Mer (Top 12):
À bientôt 19 ans, cette spécialiste du double pointe déjà dans le top 100 mondial dans ses deux tableaux (meilleur ranking : 75ème en mixte). Encore inconnue du grand public, elle frappe pourtant déjà fort chez les seniors. À son tableau de chasse : une finale lors du récent Dutch International en double dames, ou une victoire face à Kersaudy/Palermo aux côtés de l'expérimenté Jelle Maas.
1. Maryna Ilyinskaya (Ukraine) : US Talence (Top 12) :
Vice-championne d'Europe juniors 2017 en simple dames, la jeune slave pourrait rapidement afficher un classement international bien supérieur à ses positions actuelles autour de la 200ème place. Polyvalente - elle vient de remporter son premier tournoi international seniors en République Tchèque, Ilyinskaya a tous les atouts pour s'incorporer idéalement dans le jeune effectif des barbots.
Si la liste des arrivées de l'étranger ne devrait plus évoluer beaucoup, les mutations internes aux clubs français peuvent encore remettre en question l'équilibre des différentes formations tricolores. Rendez-vous dans les prochains jours pour un point complet sur ces mouvements.
La première liste d'arrivée des étrangers en Interclubs Nationaux ICI
pypa
Le 08/06/2017 Ã 13h30 (0)A noter aussi l'arrivee de Viki Williams en N2, (Top 50 et 100 mondial en doubles et mixte)
Ivan Cappelli
Le 08/06/2017 Ã 13h44 (0)grandma
Le 08/06/2017 Ã 15h23 (0)GOOD NEWS !
Y'a juste une petite erreur:
notre club c'est ASL ROBERTSAU et non ALS
Merci
YoannD
Le 08/06/2017 Ã 16h47 (0)Ivan Cappelli
Le 08/06/2017 Ã 17h18 (0)Aegon
Le 08/06/2017 à 18h01 (0)Surtout que là , il n'y a pas qu'un peu d'arrivée. Il y en a un paquet. Il y aura certes des départs, mais quand même...
pypa
Le 08/06/2017 Ã 18h19 (0)Aegon
Le 08/06/2017 à 18h25 (0)Je vais prendre l'exemple de Gicquel : si il a pu progresser aussi rapidement, c'est aussi parce qu'il joue a pu jouer tout les match de N1... Et faire du sparing avec des tops mondiaux (parce qu'il y a du top dans les arrivées quand même) et des matchs de compétition, ça n'est pas la même chose.
alb56270
Le 08/06/2017 Ã 19h20 (0)president-arras
Le 08/06/2017 Ã 19h42 (0)YoannD
Le 08/06/2017 à 22h55 (0)Là ou je me pose la question c'est sur le but de ça.
Monter une équipe de N2 à N1 ? Pas sur que le bilan soit positif niveau sponsor ou affluence.
Faire plaisir aux joueurs déjà en place en les aidant à monter ? Ca fait enfant gâté.
Bref je me demande la raison de tout ça.
Ivan Cappelli
Le 09/06/2017 à 9h52 (0)C'est une vision un peu "libérale" de la chose, que tous ne partageront pas bien sûr. Mais à mes yeux, le règlement actuel - et les finances des clubs, malheureusement - suffisent à limiter une augmentation trop brutale du nombre d'étrangers dans les clubs. Personnellement, je pense que c'est une très bonne chose que les bons jeunes avec du potentiel soient confrontés même en N1/N2 à des joueurs de qualité, français ou étrangers. Non seulement c'est utile pour leur développement, mais cela favorise aussi les clubs formateurs, qui peuvent mettre en avant un challenge sportif et des chances de jouer des gros matchs même sans être en Top 12 pour conserver leurs pépites !
L'exemple de Guichen est souvent cité sur le forum ou ici : rien ne nous dit que Thom Gicquel ne serait pas parti dès la saison passée si il n'y avait pas eu un niveau assez élevé dès la N1. Pour rappel, je pense que une partie des clubs de N1 d'aujourd'hui auraient pu jouer le podium en Top 12 il y a encore 5-6 ans ...
YoannD
Le 09/06/2017 à 10h47 (0)Mais est ce que ça aide vraiment les jeunes du club ?
Le joueur étranger vient sans doute prendre la place d'un jeune en devenir du club. Ce jeune est donc moins confronté à du bon niveau puisque qu'il peut potentiellement être redescendu dans l'équipe du dessous.
Souvent, ces joueurs viennent faire les rencontres puis repartent donc pas sur que les joueurs de son équipe jouent beaucoup avec lui et les aide à progresser.
Et ceux qui profite de la hausse du niveau (du moins la première année), c'est le club adverse puisque c'est lui qui va jouer ce nouvel élément.
Est ce que ça tire vraiment le club vers le haut ? Ou est ce que derrière, une fois qu'ils sont montés en N1 ou TOP12, on est pas obligé de ne passer plus que par du recrutement (étranger ou pas) pour faire vivre l'équipe car les jeunes n'ont pas suivi ?
Aegon
Le 09/06/2017 Ã 11h58 (0)ulix22
Le 10/06/2017 Ã 10h15 (0)Et les bons joueurs entrainent souvent les jeunes du club.