IFB 2019 : Lefel/Tran doivent garder le positif

Publiée par Benoit Castela le jeudi 24 octobre 2019 à 19:40
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Crédit photo : Sylvain Nalet

La première partie des huitièmes de finale a été marquée par la possible dernière apparition d'Émilie Lefel à Paris. Aux côtés d'Anne Tran, elle a tout donné pour prolonger le plaisir de jouer devant son public mais les Japonaises Matsumoto/Nagahara ne jouaient pas dans la même cour. Du côté des favoris, Chou Tien Chen et Ahsan/Setiawan sont tombés après les premiers signes d'inquiétude montrés hier.

Lefel/Tran sortent avec les honneurs

L’exploit ou le miracle n’a pas eu lieu. Doux rêve de Coubertin en cet après-midi, les tricolores Émilie Lefel et Anne Tran n’ont pas pu faire plier les Japonaises Matsumoto/Nagahara (21-17, 21-9). Mais finalement qu’importe pour notre ambassadrice et son acolyte. Les précieux points du premier tour acquis, ce match était en quelque sorte un cadeau, celui de jouer à nouveau devant un public tout acquis à leur cause.

Un peu crispées en début de partie, les joueuses de Baptiste Carême affichaient une tactique bien réfléchie. Presque payante même, avec une excellente fin de premier set des Françaises. Mais c’est en état de grâce qu’il faut être dans ce genre de match. Trop solides, trop tout finalement, les Nippones passent logiquement au tour suivant et poursuivent leur quête de doublé dans la capitale parisienne. En zone mixte, Émilie Lefel annonçait avoir peut-être profité une dernière fois de l’ambiance de Coubertin, elle qui pourrait se retirer du circuit international après Tokyo.

Chou Tien Chen paye la fatigue accumulée, Antonsen et Axelsen en patrons

Souvent les IFB sont victimes de leur position sur le calendrier de la BWF. Mais année olympique oblige, les stars du circuit sont à Paris. Fatiguées mais bien présentes. Kento Momota qui lâchait un set hier, les difficultés connues par Ahsan/Setiawan, Taï Tzu Ying ou encore les Chinois Zheng/Huang. La saison se fait longue pour ces joueurs souvent présents sur les podiums du World Tour. Chou Tien Chen est également de ceux-là.

Seulement deux titres au compteur dont le mythique Indonesia Open (World Tour 1000), le Taïwanais a affiché une régularité impressionnante cette saison malgré l’absence de médaille mondiale à Bâle (battu par Wangcharoen en quart). L’homme qui avait écrit une des plus belles pages de sa carrière à Paris en 2014 n’avait plus gagné le moindre match en 2017 et 2018 ici. En battant dans la douleur Kidambi hier, Chou faisait déjà mieux. Mais les efforts déployés hier et la fatigue déjà visible ont eu raison de lui. Loin de sa régularité de 2019, Chou, sur courant alternatif n’a pas pu faire mieux que résister à NG Ka Long Angus (23-25, 21-17, 21-16).

Dans une partie basse qui s’ouvre avec l’éviction du numéro deux mondial, les Danois Viktor Axelsen et Anders Antonsen n’ont pas manqué l’occasion. Pourtant rien n’aura été facile pour les Scandinaves. Alors que Tsuneyama est parvenu à prendre un set à Axelsen (21-9, 11-21, 21-15), Kenta Nishimoto n’est pas passé loin d’en faire autant (21-19, 21-18). Les deux hommes pourrait se retrouver dans le dernier carré s’ils parvenaient à se défaire respectivement de NG Ka Long Angus et de Christie, miraculé de la première rotation.

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Crédit photo : Sylvain Nalet

La perf’ pour Lane/Pugh, Lee Yong Dae abandonne

Ben Lane et Jessica Pugh ont signé la performance de ces huitièmes de finale en sortant les Indonésiens Faizal/Widjaja, 9èmes mondiaux. Emmené par un Ben Lane de feu (encore dans le tableau de double hommes), le duo britannique a livré une performance XXL. Pugh au filet mais surtout Lane en fond de court ont donné une leçon de variation de jeu à leurs adversaires du jour (21-12, 17-21, 21-15). Ils rejoignent les numéros 4 mondiaux Watanabe/Higashino, tombeurs des Hollandais Tabeling/Piek en trois sets (21-14, 19-21, 21-8).

En double hommes, l’affiche tant attendue entre Gideon/Sukamuljo et Lee/Kim aura tourné court. Au terme d’un premier set bien terne remporté les Indonésiens (21-18), Lee Yong Dae, blessé dans le bas du dos abandonne. C’est finalement Kim Astrup et Anders Rasmussen, capables du pire comme du meilleur, qui ont fait le spectacle. Après avoir sorti Hoki/Kobayashi hier, ils ont disposé des Malaisiens Chia/Soh au terme d’un duel épique d’1h09 qui méritait bien une “petite” célébration danoise (21-19, 13-21, 23-21). En revanche, c’est terminé pour Boe/Conrad-Petersen battus par les Taïwanais Liao/Su (14-21, 21-17, 21-15).

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