IFB 2019 : Gicquel/Delrue ont encore à apprendre

Publiée par Benoit Castela le mercredi 23 octobre 2019 à 20:58
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Crédit photo : Sylvain Nalet

Si Thomas Rouxel n’a rien pu faire face à Axelsen, Thom Gicquel et Delphine Delrue ont tout tenté face aux Thaïlandais Puavaranukroh/Taerattanachai mais sont tombés sur un os. Chen Long est un des seuls favoris à être passé sans encombre dans cette fin de journée. Gideon/Sukamuljo, Momota et Taï Tzu Ying notamment ont pas mal souffert.

Puavaranukroh/Taerattanachai un cran au-dessus

Thom Gicquel et Delphine Delrue sont encore jeunes, très jeunes même. Mais quand on les sait capable de battre des paires comme Ahmad/Kandow et Watanabe/Higashino à Odense, les voir ici à Paris est un espoir fou. Mais ils doivent encore apprendre à enchaîner. Face aux Thaïlandais Puavaranukroh/Taerattanachai (4èmes mondiaux), la tâche était d’autant plus dure. Sans doute crispés par l’enjeu et un soutien dont ils n’ont pas l’habitude, les tricolores ont eu besoin de quelques points pour rentrer dans la partie.

Mais face à une paire de ce calibre, rien ne vous est pardonné. Probablement la paire la plus constante ces derniers mois aux côtés des rois de la discipline, les Chinois Zheng/Huang, les Thaïs ont maîtrisé. Maîtrisé la fougue des tricolores, maîtrisé aussi le public. Les longs échanges remportés par les Français n’auront pas suffi. Solides quand il le fallait pour toujours conserver un petit matelas d’avance, les vice-champions du monde rejoignent les huitièmes de finale (21-15, 21-16).

Mathias Christiansen et Alexandra Bøje viennent sans doute de signer leur plus belle victoire. Actuel 52èmes mondiaux, il faut reconnaître que leur association peine à véritablement se lancer. Aucun titre à leur actif, pas la moindre finale et pas non plus de grosses têtes à leurs curriculum vitae. Face à Ahmad/Kandow (16èmes mondiaux), c’est chose faite (21-14, 21-18). Et la joie de Mathias Christiansen en dit long sur cette délivrance. C’est sans doute encore mieux qu’il faudra faire demain pour challenger les vainqueurs du Denmark Open Jordan/Oktavianti.

Rouxel n’a pas pu lutter, Taï Tzu Ying et Momota vacillent

Thomas Rouxel a tenté. On pourrait même dire qu’il a résisté jusqu’à la pause du premier set (11-7). Mais sans doute pas remis de sa blessure au dos contractée la semaine passée à Dubaï, il ne pouvait tout simplement pas lutter face à un joueur de la trempe de Viktor Axelsen. Sans forcer (21-9, 21-6), le Danois rejoint Kanta Tsuneyama. Chen Long, lui aussi s’est préservé avec une victoire facile contre Rasmus Gemke (21-14, 21-12).

Après un début de journée tranquille, la tendance s’est totalement inversée pour les favoris. C’était au tour de Kento Momota d’en faire les frais. Celui qui n’a plus perdu un match depuis le mois de juin, et désormais double champion du monde a dû s’employer pour venir à bout du valeureux Taïwanais Wang Tzu Wei (15-21, 21-15, 21-16). Rarement émotif après une victoire, le Nippon a laissé échapper quelques signes de satisfaction avant de retrouver Vittinghus demain.

Mais qu’a fait Taï Tzu Ying ? L’Allemande Yvonne Li doit elle aussi se poser la question. Si la 41ème mondiale est restée parfaitement concentrée et s’est offert le privilège d’un set décisif face à la pépite de Taïwan, cette dernière a été un modèle d'irrégularité. La numéro une mondiale a livré un match décousu à l’image de ce second set “lâché” 13-21. Il n’y a pas vraiment d’autre mot pour l’expliquer tant elle a pu se retrouver parfois à plusieurs mètres du volant. TTY a rapidement balayé l’hypothèse de la blessure avec un troisième set en contrôle (21-7, 13-21, 21-12). À noter également, la victoire facile de Nozomi Okuhara qui retrouvera Carolina Marin pour la troisième fois en un mois.

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Crédit photo : Sylvain Nalet

Les Minions inquiétés, Ellis ne passe pas non plus avec Langridge

Que ce fut compliqué pour Gideon/Sukamuljo. Pourtant loin d’être effrayants sur le papier, les vices champions du monde juniors chinois Di/Wang (68èmes mondiaux), ont fait étalage de leur talent. Après une entrée en matière compliquée, les numéros uns mondiaux ont laissé passer l’orage pour prendre la mesure de leurs adversaires (19-21, 21-11, 21-17). Les yeux du public parisien seront sans aucun doute à nouveau rivés sur eux demain dans un duel qui sent la poudre face aux légendes coréennes Lee/Kim.

Les doubles hommes de la NBA ont connu des dénouements biens différents. Si les 6èmes mondiaux Endo/Watanabe ont facilement disposé des Anglais Ellis/Langridge (21-17, 21-13), leurs compatriotes Hoki/Kobayashi (14èmes) ont été battus par Astrup/Rasmussen (22-20, 21-14). Une bonne nouvelle pour la paire danoise qui se rassure un peu après son élimination prématurée sur ses terres la semaine passée.

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