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Vers une finale 100% danoise ?
Retombé au 19ème rang mondial après plusieurs saisons à naviguer dans le top 10, Vittinghus - qui s'est récemment marié, et avait mal vécu sa non-qualification pour les JO de Rio 2016 - n'en reste pas moins un joueur apprécié et appréciable, tant par son fighting spirit que son fair-play.
Alors quand les résultats reviennent, beaucoup se réjouissent. Et nul doute que l'ancien 8ème mondial sera le premier heureux de cette semaine pour l'instant parfaite. Au succès initial rondement mené sur Wong Wing Ki Vincent, et au un combat remporté face à la tête de série 8 Wang Tzu Weig Wei hier, est venu s'ajouter aujourd'hui une démonstration face à Antony Ginting (21-19, 21-16).
Pas si serré le score ? C'est méconnaître la physionomie d'un match parfaitement géré tactiquement par Vittinghus, qui a neutralisé le feu des jambes du tombeur de Chen Long mercredi. Pour une place en finale, le numéro 3 danois (passé derrière Antonsen, mais devant Jorgensen blessé depuis un an) affrontera Kenta Nishimoto, revenu une nouvelle fois de loin aujourd'hui pour sortir Ng Ka Long (18-21, 21-19, 21-16).
En haut de tableau, malgré un relâchement coupable en milieu de match et des crampes après le dernier volant, Viktor Axelsen passe logiquement l'obstacle Jonatan Christie (21-15, 19-21, 21-12) et retrouvera une vieille connaissance: le Malaisien Liew Daren.
Sorti de la BAM depuis plusieurs années maintenant, Liew n'en reste pas moins le premier bourreau en finale d'un Super Series de la carrière d'Axelsen (IFB 2012). Profitant de la possibilité de jouer les tournois internationaux à domicile sans être membre de l'équipe nationale, l'ancien 10ème mondial a effacé aujourd'hui le Thaïlandais Avihingsanon (21-18, 21-17).
Carré de d'as chez les dames
Pour de premières demi-finales du circuit World Tour, pas de doute: les reines du simple dames ont mis les petits plats dans les grands, avec deux matchs 5 étoiles demain.
En haut de tableau, la nouvelle patronne mondiale Taï Tzu Ying défiera la championne olympique Carolina Marin. La première a pris la mesure assez sereinement de Chen Yufei (21-18, 21-15), imitée quelques heures auparavant par la seconde face à la qualifiée Lee Ying Ying. De bête noire jusqu'en 2016, Marin est désormais devenue une des proies de prédilection de Taï Tzu Ying, avec 4 victoires de rang en faveur de la Taïwanaise. 2018 changera-t-il l'ordre des choses ?
En bas de tableau, Goh Jin Wei (17 ans) aura fait vibrer l'Axiata Arerena un set avant de décliner physiquement face à Intanon Ratchanok (21-23, 21-6, 21-10). Pour la Thaïlandaise, il faudra hausser le rythme demain pour espérer écarter une Yamaguchi déjà autoritaire, et facile vainqueur d'He Bingjiao (21-15, 21-14).
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La Malaisie tout de ''Goh'' en double
En doubles, la série de victoires des vice-champions olympiques du mixte Chan/Goh s'est arrêtée aujourd'hui face à Tang/Tse (21-13, 21-16). Les Hong-Kongais affronteront un autre Goh (Soon Huat), associé à Lai Shevon Jamie pour une place en finale. L'autre ticket se jouera entre la nouvelle paire majeure chinoise Zheng/Huang et la surprise indonésienne Faizal/Widjaja.
Les Goh en Malaisie seraient-ils tous spécialisés en double ? Un deuxième sera en tout cas engagé demain en demi-finale à Kuala Lumpur: Goh V Shem, vice-champion olympique 2016, et de retour aux côtés de Tan Wee Kiong, son acolyte de l'épopée brésilienne. Divorcés début Octobre, puis réunis quelques semaines plus tard, les deux compères célèbrent leur fin de break par une victoire sur les champions du monde Liu/Zhang (21-21, 21-18, 21-18). L'autre demi-finale opposera Conrad/Kolding à Chen/Wang.
En double dames, l'aventure continue pour Pedersen/Rytter-Juhl, qui retrouveront Lee/Shin demain, tombeuses de Matsutomo/Takahashi. La gagnante de ce duel à couteaux tirés affrontera soit Fukushima/Hirota, soit les championnes du monde Chen/Jia.
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