Crédit photo : Badmania.fr
Une occasion manquée pour Leverdez
Auteur de trois précédents matchs solides, Brice Leverdez était opposé aujourd’hui au Malaisien de 19 ans : Lee Zi Jia, tête de série 14 du tournoi et vu comme un des potentiels prétendants pour la succession du Dato Lee Chong Wei dans les années à venir. Loin d’être impressionné par ce jeune potentiel, Brice entame son match avec conviction opposé à un adversaire combatif. La manche est en faveur du français qui maintien une avance constante pour conclure à 21-19.
Dans le deuxième set, le jeune malaisien accélère le jeu et prend une marge à la pause (11-6). Vindicatif, l’octuple champion de France parvient à remonter progressivement (jusque 17-18), mais c’est bien le cadet qui reste le plus solide pour se donner le droit de jouer une manche décisive.
Dans cet acte, Lee Zi Jia fait parler de sa superbe. Pourtant engagé dans un véritable bras de fer avant la mi-set (il mène 11-8 à la pause), il fait parler sa fougue pour s’octroyer le match, verdict difficile pour Brice : 21-10 au troisième set, après un passage à mi-manche où il a semblé piocher physiquement. Le vainqueur affrontera en demi-finale le danois Rasmus Gemke, un adversaire que le français avait battu au premier tour des internationaux de France cette année et aurait ainsi été un match, en toute logique, à sa portée.
Une marche encore trop haute pour Gicquel/Labar
Opposés aux Thaïlandais Isara/Phuangphuapet (finalistes des IFB 2016), Labar/Gicquel allaient eux devoir redoubler d’efforts pour atteindre leur première demi-finale en Grand Prix Gold. Une épreuve difficile pour la nouvelle paire de l’équipe de France. Visiblement inhibés par l’enjeu, ils sont vite distancés au premier set (11-4 à la pause). Malgré un regain de confiance, ils s’inclinent 21-15 dans cette manche.
L’avantage reste du côté des plus expérimentés malgré une première partie de confrontation plus serrée (11-8), les ex septième mondiaux s’envolent et gagnent sur le score de 21-14. Nul doute que cette expérience est bonne à prendre, que ce soit pour le taulier Ronan Labar mais surtout pour Tom Gicquel qui s’habitue à jouer désormais face aux meilleurs après leur confrontation face à Kamura/Sonoda à Coubertin.
The Rip
Le 03/11/2017 à 20h59 (0)meistertim
Le 03/11/2017 à 21h06 (0)Fabien Cherbourg
Le 05/11/2017 à 4h51 (0)Cette décision a d'ailleurs été critiquée par Park Joo-bong, le coach de l'équipe japonaise, qui ne la trouve vraiment pas justifiée. La politique au sein de la BAM est un vrai poison pour le badminton pro malaisien. Quasiment tous les mois les journaux annoncent des problèmes dans leur structure. C'est vraiment dommage.
The Rip
Le 07/11/2017 à 18h29 (0)