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Axelsen et Jorgensen mènent la charge
Finalistes en 2004 et 2006, la génération des Gade ou Jonassen n'avait jamais réussi à soulever la coupe Thomas, stoppés par la Chine. 10 ans après la dernière tentative danoise d'atteindre les étoiles, la nouvelle génération surpasse ses aînés en mettant fin à une disette de près de 70 ans.
13 fois vainqueur de la compétition avec notamment un quintuplé de 1994 à 2002, l'Indonésie abordait pourtant ce match pour le titre avec un statut d'outsider. Très talentueuse, la nouvelle génération présentait surtout un visage moins expérimenté. La gestion de la pression promettait d'être un élément clé.
La pression donc. Un élément avec lequel Viktor Axelsen a souvent montré des difficultés lors des grands événements dans sa jeune carrière. Son coup de sang hier lors de la perte du premier set face à Lee Chong Wei l'a encore illustré.
Mais cette fois, le néo-champion d'Europe n'a pas plié face à Tommy Sugiarto. Un premier set mené de main de maître, puis une série de 5 points pour revenir de derrière (15 -18) offrent une première mène aux scandinaves (21-17, 21-18).
Vainqueur par deux fois lors des derniers mois des champions du monde Ahsan/Setiawan, Conrad/Kolding pouvaient déjà tuer le match. Mais sur les grands événements, le duo phare de la PBSI ne montre jamais de failles. Les nouveaux numéros 1 nationaux l'ont appris à leurs dépends après avoir manqué le coche au premier set (21-18, 21-13).
Mais l'Indonésie ne basculera jamais en tête dans cette rencontre. Partiellement remis d'une douleur à la hanche, Jan O Jorgensen remet les siens devant à la faveur d'une victoire nette sur Ginting Antony (21-12, 21-17). Un risque payant pour l'encadrement scandinave mené par Lars Uhre, qui aurait pu se payer cash lorsque Jorgensen s'est affaissé sur un appui en déséquilibre en fond de court en fin de match. Mais plus de peur que de mal : le désormais numéro 2 national place les siens à une victoire du bonheur.
Crédit photo : Badmania.fr
Vittinghus héros du jour
Mais parce que rien n'est simple avec ces Danois, il faudra de nouveau pousser les débats jusqu'au match décisif. Comme en poules pour écarter Taïwan. Comme en quarts de finale face au Japon ou en demi-finale face à la Malaisie. Héroïques hier face à Koo/Tan, Astrup/Rasmussen n'ont cette fois pas existé face à la puissance de feu de Pratama/Suwardi (21-16, 21-14).
Une nouvelle fois, tout allait se résumer à un seul et unique match. Et qui mieux que Hans-Kristian Vittinghus pour le conclure ? Déjà décisif en quarts de finale face à Takeshita, assumant le simple hommes 2 hier face à Zainuddin, le numéro 3 danois mérite une statue au centre d'entraînement scandinave après sa semaine à Kunshan. Trop tendre encore pour un tel enjeu, Ihsan Maulana Mustofa n'a pas existé face au mélange d'agressivité et de défi athlétique du trentenaire nordique (21-15, 21-7).
Favoris de la compétition dans l'ombre de l'ogre chinois, le Danemark met fin à l'attente du vieux continent, qui voit pour la première fois la Coupe Thomas lui revenir. L'Indonésie devra elle attendre 2 ans de plus pour offrir une suite à son dernier trophée de 2002.
polo26
Le 23/05/2016 à 11h07 (0)L'indonésie "post-olympique" risque de faire mal à pas mal d'équipe!!
fab(ad)
Le 23/05/2016 à 15h49 (0)Des news de son état de santé??
Ivan Cappelli
Le 23/05/2016 à 16h51 (0)fab(ad)
Le 23/05/2016 à 22h43 (0)Surtout avec Boe!!