Il est ravi d'être de retour, et ça se voit ! Démonstratif et en recherche de la communion de 2014 avec Coubertin, Chou Tien-Chen poursuit la défense de son titre aux Yonex IFB 2015. Malgré la perte du second set, le Taïwanais (6) a fini par prendre le meilleur sur le Hong-Kongais Wong Wing Ki (21-18, 13-21, 21-16). Mais il n'est pas seul ! Elle aussi animée de l'envie de s'attirer les faveurs parisiennes, Nozomi Okuhara a elle aussi recherché l'appui du public, bien aidé par son show face à Wang Yihan (6).
Le combat, Chou ne connaît que ça
Avec un style de jeu basé sur le travail de sape, Chou Tien-Chen se retrouve souvent enfermé dans des duels à rallonge, avec à la clé une dépense d'énergie dangereuse pour sa survie dans le tableau. Mais peut-il vraiment gagner autrement ?
Une nouvelle fois sur un court extérieur, Chou aura donc eu besoin de 3 manches pour poursuivre son invincibilité parisienne. Son huitième succès de rang ... et son septième disputé au set décisif, avec à chaque fois son lot d'émotions. Celle d'une remontée au score de 14-7 vers le gain du premier set d'abord. Puis celle de constater ses limites physiques, l'obligeant à concéder le second set.
Puis Chou a fait le show, comme au bon vieux temps. Attirant le regard de la foule par ses cris à chaque point inscrit, il retrouve - un peu - du soutien inconditionnel qu'il peine à retrouver en 2015. De quoi lui donner le courage d'achever définitivement Wong WIng Ki, et pouvoir saluer la foule à plusieurs reprises, comme pour appeler de ses voeux l'appui de Coubertin.
Okuhara apprend vite
Battue deux fois en 2015 pour leurs premières confrontations, Okuhara retentait une nouvelle fois sa chance face à l'une des reines chinoises, Wang Yihan (6). Mais la Japonaise apprend vite. Et ses jambes de feu n'ont cette fois laissé aucune chance à la perfection technique des joueuses de la CBA, avec un succès tranché (21-13, 21-14).
Facile au premier set - comme souvent -, on craignait pour la gagnante du Japan Open un besoin de souffler sur le second. Mais la montée en puissance folle de l'ancienne championne du monde junior est irrésistible, et tant pis pour la vice-championne olympique renvoyée chez elle avec perte et fracas.
Symbole de la fraîcheur et de la jeunesse de la jeune nippone : des remerciements insistants là aussi en direction d'une foule déjà conquise par la petite princesse du soleil levant. Une rareté pour les si discrètes solistes asiatiques. De quoi ouvrir un nouveau chapitre au rayon des chouchous de Coubertin ?
Soyez le premier à réagir