Toute championne d'europe en titre qu'elle est, Tine Baun n'a pas échappé à la domination sans failles de la Japonaise Minatsu Mitani. Pas impressionnée pour un sou par l'envergure de l'ancienne numéro 1 mondiale, la pépite nippone de 21 ans boute une Danoise frustrée hors de Coubertin pour sa dernière apparition, laissant l'impressionnante Juliane Schenk (photo) comme garante du simple féminin européen en demi-finale.
La chute des piliers danois
Quelques minutes après les adieux chaleureux de Peter Gade à son arène parisienne, c'est une autre légende du Badminton féminin qui a quitté l'arène francilienne, mais cette fois nettement moins auréolée de gloire et de panache. La petite Japonaise Minatsu Mitani et ses 21 printemps gorgés de talent, et la prestation globale décevante de la Danoise n'ont pas permis à la grande Tine de recevoir les adieux qu'elle méritait en s'inclinant 21-6, 21-18. Prise par la vivacité et le rythme imposé par la future grande nippone, Baun quitte le court sous les applaudissements d'un public partiellement averti de l'imminence de sa retraite, mais privé de son commentaire d'après-match qu'elle a refusé de donner sous l'emprise de la colère.
Schenk ne craint personne
Juliane Schenk n'a elle pas ce genre de problèmes à régler. Il faut dire que tout roule pour le moment pour la numéro 7 mondiale, qui s'est une nouvelle fois imposée facilement face à la Chinoise Chen Xiao Jia (21-10, 21-14), au terme néanmoins d'un bras de fer comme elle les aiment. Encore fraîche malgré sa finale au Denmark Open la semaine passée, l'Allemande s'affirme chaque jour comme une des favorites pour la victoire sur ces Super Series parisiens.
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