L'apprentissage du plus haut niveau mondial se fait souvent dans la douleur. Pour nos valeureux français Ronan Labar/Mathias Quere (double hommes) et Lorraine Baumann/Lea Palermo (double dames), cela s'est particulièrement vérifié aujourd'hui avec deux oppositions compliquées face à des références dans leurs disciplines. Sans jamais réussir à trouver la clé du coffre adverse, les Français auront au moins emmagasiné de l'expérience pour leurs prochaines échéances.

Ronan Labar se contentera du mixte

Vainqueur le matin même sur ce court numéro 4 avec Laura Choinet, Ronan Labar devait voir d'un bon oeil la programmation de son double hommes aux côtés de Mathias Queré sur le même terrain qui l'avait vu se qualifier pour les 1/8èmes de finale du double mixte. Le hic : s'installaient cette fois-ci en face d'eux les redoutables indonésiens Pratama/Saputra, 16èmes mondiaux. Il va sans dire que pour réaliser un grand chelem, l'Aixois et son partenaire francilien avaient du point sur la planche

Blessé la semaine passée, le manque de rythme logique de Mathias Queré ajoutait encore un peu de difficulté dans la balance tricolore. Trop certainement, au vu de la physionomie du match. Dominés de la tête et des épaules, les numéros 1 français du double hommes s'inclinent en 24 minutes 21-10, 21-13.

Palermo/Baumann, l'envie mais pas (encore) les armes

Regard noir et détermination évidente, Léa Palermo et Lorraine Baumann (photo) attaquaient à pleines dents la montagne Matsuo/Naito (3). Expérimentées, et surtout comptant parmi les 3 meilleures paires non chinoises du circuit, les Japonaises ne semblaient pas inquiètes de cette agressivité. Les faits ont donné raison aux nippones : nettement dominatrices et terriblement plus régulières que des Françaises volontaires mais trop imprécises Matsuo/Naito s'imposent 21-9, 21-8. Pour ne pas laisser Labar/Choinet seuls Français demain, il faudra à notre badmaniac Emilie Lefel et sa partenaire Audrey Fontainre battre les joueuses de Macau Whang/Zhang.

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