Les heures passent aux qualifications des IFB 2012, et les chances tricolores s'effacent petit à petit. A l'issue de cette impitoyable journée préliminaire, il est probable que seule une paire parvienne à s'extraire des qualifications. Après une matinée plutôt positive, la tombée du jour et l'apathie d'un public endormi a influé sur l'enthousiasme de nos Français : Les héros du matin ont quitté le tournoi, accompagnés par Carême/Mittelheisser, défaits en trois sets par les Thaïlandais Anugritayawon/Vilailak.
Terminé pour les simples
Perrine Lebuhanic avait clairement atteint son objectif du tournoi en accédant au second tour des qualifications en simple dames. S'opposer à Wang Lin, championne du Monde 2010, c'était une autre paire de manches. L'Isséenne a essayé, mais l'écart de niveau entre ces deux joueuses longilignes était trop important pour espérer quoique ce soit pour le clan tricolore (21-8, 21-9).
Pour Matthieu Lo Ying Ping (photo) en revanche, sa performance du matin avait ravivé les espoirs de voir un joueur de simples tricolore au 1er tour principal. On aurait pu penser que le Bordelais avait gagné en confiance grâce à sa performance du matin, mais c'est tout au contraire un visage plutôt négatif qu'a affiché le numéro 2 français sur les courts.
Agacé très rapidement par son adversaire Zulfadli Zulkiffli, le Français en casse sa raquette avant de prendre la pause du premier set (11-8). Jamais revenu dans la rencontre après ce geste d'humeur, le Français va laisser le champion du monde juniors rejoindre sans trop d'encombre le tour principal 21-11, 21-13. Ajoutez à la chute de nos deux stars du jour la défaite logique de Barbara Matias face à Nicole Grether (2), et vous obtenez la fin de l'aventure tricolore à domicile en simple.
Les bleus s'en remettent aux outsiders
Simultanément, plusieurs paires tricolores tentaient leur chance. Pour la prometteuse paire Carême/Mittelheisser, on y a d'abord cru face à Anugritayawon/Vilailak. Lorsqu'ils remportent le 1er set 21-18, on se prend même à espérer une issue favorable. Leurs rivaux du jour ne l'entendaient pas de cette oreille : ils prennent rapidement l'ascendant sur le second set, mais laissent les Français sauver 5 volants de set pour mieux les achever au moment où l'espoir renaît (21-19). Carême/Mittelheisser ne s'en relèveront pas et concèdent la dernière manche 21-12.
Constantin/Riancho (en trois manches), Espen/Nourry, Maunoury/Tchoryk et Q.VIncent/S.Vincent chez les hommes, Krieger/Ligneau, Delaune/Luttmann et Piron/Chaillou en double dames ont également pris la porte, mais auront profité d'une expérience inoubliable en Super Series. La palme reviendra malgré tout aux franciliens Brunel/Lenik, vainqueurs de Rasidi/Wibowo et loin d'être ridicules face aux Danois Conrad/Bonde.
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