Crédit photo : Sylvain Nalet
BC Chambly Oise 5 – 3 Aix Université CB
Le combat entre les ténors de la poule a bien eu lieu. Absents lors de la rencontre aller, Marcus Ellis et Lauren Smith ont d’emblée pesé dans la balance picarde en empochant le mixte 1 face à Labar / Moinard (21-23, 21-13, 21-05), imitant le géant finlandais Heino face à Ade Chandra.
Incarnant la révolte aixoise, et confirmant son invincibilité cette saison, Lianne Tan ravit sur le fil la victoire à De Visch Eijbergen (14-21, 21-09, 20-22), alors que cette dernière menait 19-16 dans la dernière manche. Tout aussi redoutable, Mitsova, face à Hart, ramène les deux équipes à 2-2.
De retour de blessure, la capitaine camblysien Thomas Rouxel assure un point tout en maîtrise (face à Alexandre Françoise), prélude à deux doubles de haute volée. Le mixte 2 avec Kersaudy/Baumann (face à Ade Chandra/Olver) tombe dans l’escarcelle de Chambly (15-21, 21-17, 21-18), tandis qu’Aix s’offre le double hommes dans la victoire à couteaux tirés de Labar/Grosjean sur le duo inédit Ellis/Adam (12-21, 21-17, 19-21). Tueuses de suspense, De Visch Eijbergen/Smith scelleront sans trembler la victoire des sextuples champions de France.
Aix se satisfera néanmoins d’un précieux point de bonus défensif synonyme d’égalité entre les deux équipes en nombre de points, mais qui lui permet de conserver le leadership de la poule 1 au match average .
Crédit photo : Sylvain Nalet
BAC Oullins 2– 6 US Talence
Oullins connaissant l’ampleur de la performance qui l’attendait : bousculer Talence, seule équipe de la poule 1 demeurant invaincue cette saison. Et même en l’absence de Honderich et Azumendi côté talençais, l’avantage aux visiteurs était renforcé au vu de la feuille de rencontre rhônalpine, privée de Rémi Rossi et Joanna Chaube.
En match d’entrée, le plus disputé de la rencontre, le mixte 1 avait pourtant entretenu la lueur de l’exploit pour les hôtes, mais c’est bien la paire girondine J. Corvée/Mc Pherson qui vient à bout de Mammeri/C. Guérin (16-21, 21-19, 19-21). La consolation côté oullinois viendra en mixte 2 avec Didier/S. Guérin (face à Baumann/Faulmann), et avec Delphine Lansac, uniquement alignée sur le simple dames 1 face à Newall (21-16, 21-13).
La fin d’après-midi prendra une voie à sens unique pour Talence, particulièrement en simple, avec les victoires du taulier talençais Lucas Claerbout sur Valentin Singer (15-21, 09-21), de Pierrick Cajot sur Corentin Didier, et celle sans pitié de Mc Pherson sur la jeune Pollet.
Accrochant un troisième set, mais pas le troisième point du bonus défensif pour la formation lyonnaise, les s½urs Guérin réunies pour l’occasion cèderont à Faulmann/Newall (16-21, 21-11, 17-21) avant que Claerbout/Corvée ne parachèvent le succès aquitain. Talence reste au contact à 1 point des co-leaders de la poule, dans un rôle parfait de trouble-fête avant le sprint final vers les play-offs.
Crédit photo : Sylvain Nalet
BC Fos 5 – 3 MDMSA
Boostée par une mémorable année 2019 à titre personnel, la fratrie Popov on fire a porté à domicile l’équipe fosséenne face à une valeureuse formation normande. Car si tout a commencé en fanfare pour Fos avec un 3-0 après les succès éclair en simple des deux frangins, suivi du double dames accroché entre Casier/Sehier et Métaireau/Piron, la messe n’était pourtant pas tout à fait dite.
Aidés par l’abandon de Casier en simple côté provençal, mais surtout par une Elena Komendrovskaya toujours aussi léthale en simple (face à Clara Paoli), les Normands auraient pu accrocher le nul. Las, Toma Jr Popov et Erwin Kehlhoffner, face à Maio/Lamirault, ne l’entendaient pas ainsi. La bataille du double hommes bascule dans le camp sudiste (19-21, 21-10, 21-17), et C. Popov/Sehier apportent le point de la victoire.
En clôture, le nouveau succès de Komendrovskaya en mixte 2 avec le capitaine Julien Maio est sans conséquence pour Fos, mais ô combien important pour Maromme dans sa lutte pour le maintien. Le piment du bonus défensif permet ainsi au MDMSA de recoller à une unité derrière l’avant-dernier, Oullins.
Dans cette poule 1 aux destins toujours indécis, les écarts se resserrent en haut et en bas de classement, promesse d’une fin de saison tout sauf sereine.
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