Crédit photo : Badmania.fr
En simple dames, Tai Tzu Ying termine l’année en beauté et prend plusieurs revanches sur Rio. Constat amer en revanche pour le grand frère continental : présent sur un seul tableau en finale, l’empire du milieu rentre à nouveau bredouille après les opens du Danemark et de Chine.
Ng Ka Long écrit l’histoire à domicile
Dans la continuité d’une semaine où il n’a affronté aucune tête de série, Ng Ka Long a de nouveau surfé sur la vague qui l’a porté en finale dans son fief. Favori dans son combat d’outsiders, le n°13 mondial a néanmoins semblé perdre sa boussole et a été sévèrement bousculé par le jeune et virevoltant indien Sameer Verma dans le deuxième acte. Porté par son public dans un Coliseum bondé et en fusion, Ng Ka Long a finalement retrouvé son attitude offensive et profité de la fébrilité de son adversaire en fin de match pour enlever un premier titre historique en simple hommes pour Hong Kong sur le circuit Super Series (21-14 / 10-21 / 21-11).
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Tai Tzu Ying en état de grâce
En confiance après avoir doublement croqué Carolina Marin cette quinzaine, la perle taïwanaise Tai Tzu Ying (4) a de nouveau aujourd’hui étalé toute sa créativité pour dompter la vice-championne olympique P. V. Sindhu. Dans une douce revanche de leur dernière rencontre, lors du tournoi olympique justement, l’Indienne a cette fois été étouffée par les coups de patte magique de la jeune n°3 mondiale (21-15 / 21-17).
Dominée hier dans son duel sur le terrain, Carolina Marin est l’autre victime olympique du jour, collatérale cette fois, puisque la pépite taïwanaise lui chipera la place de n°1 mondiale dans la semaine.
Assidue, et auteur d’une saison régulière, Tai Tzu Ying rafle son deuxième Super Series de l’année, et confirme sa pole position des invités à Dubaï . Au vu de son état de forme du moment, elle se pose en sérieuse prétendante à la couronne émiratie acquise en 2014, à la suite, déjà à l’époque, d’une escale victorieuse à Hong Kong.
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En doubles, le Japon rit, le Danemark se console avec Pedersen/Rytter-Juhl
Autre outsider, autre histoire forgée en mer de Chine. En s’offrant les patrons du double danois Boe / Mogensen (2), les ex-seconds couteaux japonais Kamura / Sonoda ouvrent leur compteur en Super Series (21-19 / 21-19), et réussissent dès leur deuxième tentative là où avait échoué à sept reprises le récent retraité Kenichi Hayakawa. Coup double : Kamura et Sonoda s’affirment en nouveaux leaders du double nippon et se positionnent en pole dans les qualifications pour Dubai.
Incapables de s’extirper du piège du rapide jeu nippon, les vainqueurs des IFB ratent à nouveau le coche après leur finale perdue en Chine. Visiblement agacé en fin de partie par l’hyperactivité de Sonoda, Mogensen pourra toutefois s’enorgueillir de son retour aux affaires avec trois finales de rang, et la validation de son billet avec Boe pour les Emirats, au nez et à la barbe de leurs jeunes collègues Astrup / Rasmussen.
La bannière danoise avait tout de même été à l’honneur à Kowloon un peu plus tôt grâce au succès de Pedersen / Rytter-Juhl (3) sur les Chinoises Huang / Li. Dans la revanche de leur demie perdue en Chine, les triples championnes d’Europe ont muselé en deux sets (21-19 / 21-10) la hargne des jeunes louves de l’empire du milieu, lui confisquant au passage son unique chance de titre. Les vice-championnes olympiques s’adjugent leur deuxième Super Series de l’année, et le quatrième de leur aventure commune.
Enfin, dans la finale de mixte 100 % indonésienne, les tenants du titre et champions olympiques Ahmad / Natsir (7) ont su gérer à la perfection le money time (21-19 / 21-17) et faire parler leurs galons face à leurs compatriotes Praveen / Susanto (2) : ils repassent devant leur cadets dans le classement vers Dubaï, même si les deux formations restent qualifiées.
Terence Mahé
Le 28/11/2016 à 18h05 (0)Ng Ka Long Angus a bien sorti son épingle du jeu et prend sa revanche sur l'Indien qui lui a mis de belles correction lors des tournois jeunes. Le Hong-Kongais m'est de plus en plus sympathique je dois l'avouer :)