2016, l'année de la fougue talençaise ...
Le Français le plus performant du dernier trimestre, c'est lui. Après avoir accumulé les signaux positifs durant les premières encablures de la saison 2015/2016, Lucas Claerbout accélère depuis la fin de l'automne. Et fait mieux que ses principaux compères d'entraînement, brillant enfin sur plusieurs semaines sur la scène internationale.
6 mois plutôt discret pour débuter 2015, puis un changement de décor brutal après la pause estivale. L'effet Peter Gade ? Peut-être. Toujours est-il que la dynamique est du côté du numéro 4 français, qui s'est sérieusement rapproché de son homonyme Lucas Corvée (De la 112ème à la 79ème place mondiale en deux mois). Une demi-finale en Bulgarie, une victoire face à Emil Holst en Belgique, puis un trou en octobre ... qui précède l'embellie.
La suite, vous la connaissez si vous avez suivi l'actualité récente du badminton européen. En battant Dmytro Zavadsky et en prenant sa revanche des IFB sur Thomas Rouxel, le Talençais atteint la finale en Irlande début Décembre. Et réitère en Estonie aux aurores de l'année 2016, avec une belle victoire face à Raul Must au passage. Demi-finaliste en Suède, il accroche à son tableau de chasse le Russe Malkov et le Danois Fladberg, deux sérieux concurrents sur les joutes du vieux continent.
Pour retourner en finale deux ans après l'argent à Cholet (2014), le Talençais pourrait à nouveau défier Thomas Rouxel, pour une quatrième confrontation en moins d'un an. Mais attention aux outsiders de sa partie de tableau tels que Vincent Medina, le local de l'étape Sylvain Ternon ou encore Yoann Turlan !
... ou de l'expérience alsacienne ?
Lui a beau se contenter de se montrer dans l'hexagone, il n'en demeure pas moins une sacrée épine dans le pied pour les favoris. Son parcours a bien sûr de quoi étonner, mais la vérité est là : remonté dans le top 5 français, Erwin Kehlhoffner est de retour à la bagarre au sommet de la nation.
1/8ème de finaliste aux JO de Pékin 2008 et ancien numéro 1 français, Erwin Kehlhoffner (31 ans) n'a pourtant jamais été champion de France. Lors de sa défaite en finale face à Brice Leverdez à Saint-Louis (2008), il avait pourtant effleuré l'or du bout de la raquette. Alors après une parenthèse au début des années 2010, l'emblématique joueur de la Robertsau a remis le bleu de chauffe.
2008. À 26 ans, Kehlhoffner dit stop. Le Strasbourgeois quitte l'INSEP, à la poursuite de nouveaux horizons professionnels. Progressivement - avec toutefois un nouveau titre national avec Svetoslav Stoyanov, en 2010 à Caen -, il disparaît petit à petit des radars.
Mais sans reparcourir le monde ni même le circuit EBU, Erwin Kehlhoffner se remet en selle. Un déménagement en Bretagne et un poste au CREPS de Dinard, un retour dans les hautes sphères des interclubs avec Guichen-Bourg-des-Comptes, et voilà l'ancien olympien de retour sur les rails. Après avoir manqué de près la médaille à Aire-sur-la-Lys en 2015, il s'offre à 31 ans un dernier challenge en retrouvant le Top 12 avec Fos-sur-Mer.
Un pari plus que gagnant ! Vainqueur à deux reprises de Thomas Rouxel cette saison, l'une des meilleurs pioches du dernier mercato contribue grandement à la sérénité inhabituelle du club provençal cette saison. De quoi remonter à la cinquième place nationale, et venir taquiner la nouvelle génération de l'INSEP ? Avec un tableau à sa mesure en simple, il pourrait retrouver Lucas Corvée en quarts de finale pour sa première confrontation récente avec l'Alençonnais.
Mais c'est aussi en double qu'Erwin Kehlhoffner pourrait faire parler la poudre. Peu utilisé dans la discipline en Top 12, le quadruple champion national se présente avec le partenaire de ses derniers exploits, Svetoslav Stoyanov. Si le forfait de Maio/J.Corvée - adversaires du premier tour - se confirme, le duo aurait un chemin dégagé vers le podium.
Medor
Le 03/02/2016 Ã 11h31 (0)Bobodu56
Le 03/02/2016 Ã 13h34 (0)Ivan Cappelli
Le 03/02/2016 à 14h55 (0)Medor: je te rejoins sur la problématique citée. À voir également dans quelle condition physique arrive Brice !
Bobodu56
Le 03/02/2016 Ã 15h47 (0)yoyo0156
Le 03/02/2016 à 22h35 (0)En simple par contre je pense que Brice est plus fort, Erwin a battu Rouxel en octobre très fatigué (retour d'un international si je ne dis pas de bétises) avec un 21/6 dans le 2em... Mais de la a surpasser la montagne Leverdez cela me paraît compliqué :reflechi:
Ivan Cappelli
Le 04/02/2016 à 7h49 (0)Et effectivement le forfait de Julien Maio simplifie la donne pour le Fosséen. Il a toutefois battu Thomas Rouxel non pas une mais deux fois cette année, ce qui souligne que ce n'était pas un hasard. Par contre, face à Brice, il y a aussi la dimension psychologique qui peut jouer.