YONEX DENMARK OPEN - SUPER SERIES 2012

Peter GADE
Simple Hommes

Les meilleures choses ont une fin. La carrière de Peter Gade ne fait pas exception à la règle, et le Danois commencera les trois derniers tournois de sa carrière avec cette étape Super Series à la maison, à Odense.
La fluidité, le génie de l'autre roi du Danemark marquera à jamais les esprits des passionnés de Badminton. Ils se souviendront également que le scandinave n'aura jamais réussi à décrocher un titre suprême : Sans médaille aux JO 2012, la carrière de Peter Gade pourrait même apparaître comme inachevée tant la maestria d'un des meilleurs joueurs européens de tous les temps méritait mieux.

ODENSE SPORTS PARK
Hoejstrupvej 5, DK-5200 ODENSE

Qui dit étape de Super Series Premier dit écrin à la hauteur de l'évènement. Le public de connaisseur d'Odense se place idéalement en la matière au sein d'un complexe sportif.
Petit (3000 places) mais bouillant, cette enceinte connait une participation irrégulière des meilleurs mondiaux du fait de son positionnement tard dans l'année. Son classement au rang de Super Series Premier l'aide à réunir plus facilement les plus grands joueurs qui viennent contester au Danois leur suprématie territoriale. Difficile néanmoins de calmer les ardeurs des vikings sur leur terrain de jeu !

LE DANEMARK
Une méthode occidentale qui fait recette

Une culture badminton bien plus développée que la moyenne et un système d'entraînement sportif optimisé : fort de ces deux atouts majeurs, le Badminton Danois fait partie des pays qui comptent sur la scène internationale, au même titre que les autres grandes puissances asiatiques.
Bien seuls en Europe, le Danemark semble néanmoins en train de réussir sa transition : Jan O Jorgensen, Viktor Axelsen, H.K. Vittinghus et Rasmus Fladberg prétendent tous à venir taquiner les meilleurs mondiaux d'ici peu, tandis que Boe/Mogensen et Fischer-Nielsen/Pedersen semblent encore destinés à fréquenter longtemps le top niveau mondial. Seul Bémol : les scandinaves cherchent encore la descendance de Tine Baun, de plus en plus en difficulté avec ses chevilles et qui pourrait bien laisser un grand vide dans le Simple Dames national.