Crédit photo : Sylvain Nalet
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Delrue/Palermo ne font pas mieux qu’à Orléans, les Stoeva dans la douleur
Coubertin n’avait pas fait autant de bruit depuis bien longtemps. Une ambiance qui a sans doute rappelé à certains le sacre d’un certain Chou Tien Chen ici-même en 2015. Le public s’est levé, a crié, chanté à l'unisson pour Delphine Delrue et Léa Palermo. Il fallait au moins ça pour faire vaciller les Taïwanaises Hsu/Hu (32èmes mondiales) qui connaissent bien cette ambiance hostile puisque les deux paires se sont déjà affrontées à Orléans cette année. Et ce sont bien les Taïwanaises qui avaient tiré leur épingle du jeu.
Cette fois encore, rien n’aura sorti Hsu/Hu de leur ligne directrice. Malgré des signes de frustration évidents, la constance aura payé. Les tricolores ont réalisé un second set de haute volée avec de la volonté offensive (22-24). Mais malheureusement ce n’est pas suffisant à ce niveau. Après un premier set passé à défendre, et un troisième avec trop de fautes directes dont Delphine Delrue n’a pas l’habitude, le duo tricolore n’a pas été épargné (21-11, 22-24, 21-12). Si les Françaises sont sorties sous les acclamations du public, c’est sans doute avec des regrets qu’elles quittent déjà le tournoi parisien.
Dans le même tableau, les soeurs Stoeva avaient connu bien des difficultés en ouverture pour se défaire des Thaïlandaises Supajirakul/Taerattanachai (17-21, 21-10, 21-17). Mais la duel le plus attendu en double dames a clairement déçu. Les Japonaises Matsutomo/Takahashi, championnes olympiques n’ont pas laissé la moindre chance aux Coréennes Baek/Jung. Certes 31èmes mondiales, les Coréennes ont déjà accroché trois trophées en 2019, le dernier en date étant le Denmark Open. Parties de loin dans l’espoir d’une qualification olympique désormais à portée de bras, les Coréennes s’inclinent en deux petits sets (21-15, 21-14).
Chou lâche un set sans conséquence, Christie sans pitié
Encore numéro un mondial en avril 2018 après une folle année 2017 et 4 Super Series en poche - dont les IFB - l’Indien était tout simplement intouchable. Mais le retour sur terre, parce qu’il y en a eu un, a été terrible. Lui qui oscille désormais autour du 10ème rang mondial n’a plus pris le moindre set à son adversaire du jour, Chou Tien Chen depuis 5 ans. Kidambi s’engageait sur un terrain bien périlleux pour son premier tour des Internationaux de France face au numéro 2 mondial.
Quelques minutes plus tard, Anders Antonsen n’a pas fait dans le détail pour se défaire du modeste israélien Misha Zilberman (21-10, 21-8). Le toujours très attendu et adoré à Paris Jan O Jorgensen n’a pas connu la même trajectoire que son homologue danois. Le vainqueur des IFB 2013 et médaillé mondial 2015 n’a rien pu faire face à Jonatan Christie. Son cauchemar de l’année 2019 a encore frappé. Après la Malaisie, le Japon, les Mondiaux et le Danemark, c’est à Paris que l’Indonésien élimine une cinquième fois Jorgensen cette année (21-15, 21-16). Jonatan Christie devrait rapidement savoir qui de Mark Caljouw ou de Lee Cheuk Yiu sera son futur adversaire demain.
Crédit photo : Sylvain Nalet
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Ellis/Smith déçoivent, les Adcock passent sans soucis
Marcus Ellis et Lauren Smith ont raté une belle occasion de se relancer et de ne surtout pas tomber dans une spirale négative. Leur sortie prématurée au Danemark face à He/Du était loin d’être une contre-performance et la présence des Anglais à Paris avec un tirage favorable est une belle opportunité. Face aux Allemands Lamsfuss/Herttrich, 21ème mondiaux, le duo britannique reste sur trois victoires - toutes en deux sets - en quatre confrontations.
Chaque victoire pourrait se révéler cruciale pour ces deux paires, loin d’être qualifiées pour Tokyo. La concurrence des Adcock en Grande-Bretagne et celle de Seidel/Efler côté allemand sera rude jusqu’au bout. Mais aujourd’hui, il n’y pas eu débat sur le court, tant la supériorité et l’omniprésence de Mark Lamsfuss ont pesé sur la rencontre.
Trop brouillons et imprécis dans les échanges, les 8èmes mondiaux s’inclinent logiquement en deux sets (21-17, 21-15). Les Allemands croiseront la route des Japonais Hoki/Nagahara, une place devant eux au classement mondial, mais surtout tombeurs de leurs compatriotes et concurrents Seidel/Efler au bout du suspense (23-25, 21-19, 21-19).
Exit Marcus Ellis et Lauren Smith, Chris et Gabby Adcock n’ont pas tergiversé à l’idée de reprendre des points dans la course aux points. Face aux Indiens Chopra/Sikki (21-13, 21-18), les Britanniques reprennent le leadership dans l’espoir de glaner le précieux sésame olympique. Moins performant depuis la blessure de Gabby il y a près de deux ans, le couple britannique pourrait retrouver des couleurs à Paris. Pour cela, il faudra encore faire mieux qu’aujourd’hui face aux finalistes de l’édition 2019, Seo/Chae.
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