IFB 2016 : 8 (bonnes) raisons de venir aux IFB 2016

Publiée par Ivan Cappelli le mardi 18 octobre 2016 à 11:30
Top 8 IFB
Crédit photo : Badmania.fr

Moteur, action ! Dans une semaine, les IFB 2016 reprennent leurs droits dans leur antre de Coubertin. L'occasion pour les fans de badminton français de renouer le contact pour la 10ème année consécutive avec leurs idoles du circuit mondial, à l'aube d'une nouvelle ère sportive. Vous n'avez pas encore vos billets ? Laissez-nous vous convaincre en 8 points que vous faites une grave erreur !

1. Parce que ce sont les 10 ans des IFB

Que le temps passe vite ! Au programme depuis le début de l'ère Super Series en 2007, les Internationaux de France de badminton célèbrent leur dixième anniversaire en 2016. Et pas question de louper une fête d'anniversaire n'est-ce pas ?

En attendant cette semaine une sélection des 10 matchs les plus marquants disputés à Coubertin par le Team Badmania, nous sommes sûrs qu'un tel classement existe déjà dans vos mémoires. Du quatuor de légende Hidayat - Gade - Lee Chong Wei - Lin Dan aux passes d'armes des Kido/Setiawan, Cai/Fu Jung/Lee, en passant par les exploits de Pi Hongyan et de tant d'autres héros ayant embrasé la ville lumière : il y a tant à retenir ... et encore beaucoup à vivre pour cette édition symbolique !

2. Parce que Lee Chong Wei joue les prolongations

2015 devait être la der de Lin Dan et Lee Chong Wei à Paris. C'était écrit : après Rio 2016, une page devait se tourner avec la retraite des deux légendes. Et puis, tout à sa joie d'avoir remporté son premier Super Series depuis plus d'un an à Coubertin l'année passée, Lee Chong Wei avait lâché une bombe : il ferait tout pour s'aligner à nouveau en France l'année suivante.

À l'heure où ces lignes sont écrites, et en priant pour un maintien de sa participation après le Denmark Open, le vétéran de bientôt 34 ans (le 21 Octobre) semble parti pour tenir parole. Pour une dernière représentation ? Pas sûr : en lice pour les mondiaux de Glasgow 2017, le Malaisien a glissé en conférence de presse qu'un changement de scoring pourrait lui permettre de rêver aux JO Tokyo 2020 ! En attendant, le public français ne devra pas bouder son plaisir de pouvoir admirer une fois encore la fluidité du triple médaillé d'argent olympique, sur qui le temps semble glisser.

Lucas C.
Crédit photo : Badmania.fr

3. Car les Français sont nombreux, et sortent d'une saison prometteuse

Ils nous ont offert quelques grands moments en 2016, notamment avec la médaille d'argent de l'équipe masculine aux championnats d'Europe par équipes à Kazan : les Français montent en puissance, et auront besoin de soutien pour enflammer les travées de la porte de Saint-Cloud.

Il est certes encore un peu tôt pour espérer trouver une descendance à Pi Hongyan, seule française à avoir atteint la finale du Super Series parisien (2007). Mais des ouvertures existent pour des badistes transcendés par leur public ... à condition que ce dernier soit suffisamment mobilisé derrière les siens ! Derrière les olympiens Brice Leverdez et Delphine Lansac - qui reprend tout juste la compétition -, le public comptera sur Thomas Rouxel, jamais plus dangereux que dans son jardin parisien.

À suivre aussi : les vainqueurs du récent Belgian Open Labar/Fontaine, en forme cet automne, ou encore la révélation de 2016 Lucas Claerbout, en attendant l'éventuel repêchage de joueurs comme le champion de France Lucas Corvée (dont vous pourrez retrouver une interview exclusive demain sur Badmania.fr).

4. Pour ne pas découvrir en dernier les stars de demain

N'attendez pas qu'ils soient champions du monde pour vous enflammer pour eux : Les IFB 2016 seront aussi l'occasion pour bien des spectateurs occasionnels de découvrir les futurs cracks du circuit mondial. Une bonne occasion de frimer entre connaisseurs, si vous aviez la bonne d’assister à l'éclosion d'un nouveau cador !

Dans le sillage de la merveille danoise Viktor Axelsen (22 ans), d'autres pépites plus jeunes encore veulent rejoindre le géant scandinave au sommet de la hiérarchie mondiale. Il faut dire qu'avec la célébration ce mois-ci du 33ème anniversaire de Lin Dan, et des 34 ans de Lee Chong Wei, des places pourraient être à prendre prochainement dans l'élite ! Les très attendus Shi Yuqi et Jonatan Christie en simple hommes, ou la récente vainqueur du Japan Open He Bingjiao chez les dames s'affirment déjà à moins de 20 ans comme la nouvelle génération de cadors. À suivre aussi : le duo Li/Liu en double hommes, irrésistible depuis cet été avec deux titres (Taïpei GP Gold, Japan Open) et une finale (Korea Open).

TV IFB
Crédit photo : Badmania.fr

5. Pour ne pas compter sur la diffusion TV

Les fans de la première heure savent à quel point il peut être aléatoire de suivre ses joueurs favoris sur petit écran aux IFB. Difficultés techniques, déprogrammations partielles, matchs phares sur les courts annexes ... pourquoi se reposer sur le streaming ou la télévision, alors même que la caravane BWF pose ses valises dans la capitale française ?

Rassurez-vous : grâce à L'Équipe 21, vous êtes au moins assurés de ne rien manquer du dénouement du tournoi si vous ne pouvez pas vous déplacer à Coubertin. De nouveau diffuseur officiel de la compétition, la chaîne du bouquet TNT retransmettra les demi-finales (29/10 - 17h30 à 20h00) et les finales (30/10 - de 14h00 à 18h00). Détenteur des droits de diffusion européens des Super Series (hors Super Series Premier en France), Eurosport Player et son offre en Pay-per-View (à partir de 5,99¤/mois) pourraient également retransmettre sur sa plateforme de streaming.

6. Parce qu'il ne devrait pas - a priori - y avoir de domination chinoise

En moyenne, la Chine et ses têtes d'affiche remportent à Coubertin une moyenne de 2,2 titres par édition. Rien d'étonnant à cela tant l'Empire du Milieu domine le reste du monde avec sa bagatelle de 61 titres mondiaux ... mais tout de même un peu lassant parfois. Mais à l'aube d'un grand remaniement au coeur de la CBA (Chinese Badminton Federation), la 10ème édition des IFB ne devrait pas permettre aux compatriotes de Lin Dan de faire grimper cette moyenne.

Absence de Lin Dan et Chen Long, retraites de Wang Yihan, Zhao Yunlei, Yu Yang et Wang Shixian, blessure longue durée de Li Xuerui, séparation de Fu Haifeng et Zhang Nan : la quasi-totalité des patrons chinois ont déserté le circuit mondial après Rio. Une aubaine pour les autres nations ... mais aussi pour la relève de l'ogre du badminton mondial ! Les jeunes pousses de la CBA se sont offertes 4 titres lors des deux Super Series de Septembre (Japon et Corée du Sud).

IFB Coubertin
Crédit photo : Badmania.fr

7. Parce que les éditions post-olympiques sont indécises

Nous vous vantions en 2015 les bienfaits de la qualification olympique sur les Yonex IFB, avec un plateau 5 étoiles en chasse de points pour l'échéance auriverde. En période post-olympique, variez les plaisirs, et goûtez à une programmation sous le signe du suspense ! Entre retraites, absences et fatigue accumulée sur la saison, les grands noms du circuit BWF devraient laisser davantage de terrain aux outsiders pour s'exprimer. À la clé : des matchs plus palpitants, davantage d'émotions, et une chance de voir des David terrasser leurs Goliath sur les courts.

À Paris, les années olympiques ont aussi offert historiquement une chance aux Danois de briller. Après Pékin 2008, Peter Gade posait l'acte fondateur de son histoire d'amour avec les IFB, remportant l'avant-dernier Super Series de sa carrière. 4 ans plus tard, lors de l'édition suivant Londres 2012, il signait à Coubertin une retraite forte en émotions en s'inclinant face à son successeur Jan O Jorgensen. La même année, un certain Viktor Axelsen atteignait pour la première fois la finale d'un tournoi Super Series à seulement 18 ans, avant de s'incliner face à la surprise malaisienne Liew Daren.

8. Parce que cette année encore, le prix des places est attractif

C'est une constante, édition après édition : les fans de badminton français peuvent venir supporter les meilleurs badistes de la planète sans se ruiner. Rien d'étonnant dès lors à ce que les places encore disponibles se fassent rare, à quelques jours du coup d'envoi de ces IFB 2016 !

À des années lumières des entrées au tarif mirobolant de la Ligue des champions de Football, De Roland-Garros, et de bien d'autres grands événements sportifs internationaux en France, vos places pour Coubertin vous attendent pour 9,00¤ seulement pour la journée des qualifications, 15,00¤ pour la journée marathon du mercredi et ses 68 matchs disputés. Le tarif le plus élevé de la semaine ? Il est pour les finales en VIP, avec un accès au carré or qui vous attend pour 47.00¤. Un tarif certes plus élevé, mais qui demeure intrinsèquement très raisonnable pour assister au dénouement de la compétition à partir d'un emplacement privilégié !

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