BELGIAN INT' 2018 : Delrue/Palermo, seules dans le chaos

Publiée par Marius Dirand le vendredi 14 septembre 2018 à 23:18
Delphine D./Léa P.
Crédit photo : Sylvain Nalet

La journée française à Louvain a pendant longtemps ressemblé à un vendredi noir, éclairci dans la soirée par les impériales Léa Palermo et Delphine Delrue. Les tricolores disputeront demain au Belgian International leur troisième finale en 2018.

Mizuki Fujii, un nom pas si inconnu

En à peine quelques heures, les espoirs de briller en Belgique se sont rapidement dissipés. Thomas Rouxel, Gicquel/Labar, Lefel/Tran : en fin de matinée, les têtes de série tricolores tombaient les unes après les autres. Alors pour enrayer la chute, Delphine Delrue s’est mise au four et au moulin : avec Thom Gicquel (21-16, 21-16 face à Schaller/Burkart), et Léa Palermo (21-11, 21-15 face à Jäger/Küspert), la Française de 19 ans incarnait un sursaut d’orgueil bienvenu dans le clan bleu. Dans deux demi-finales franco-écossaises quelques heures plus tard, la joueuse d’Ezanville-Ecouen, à défaut de s’offrir sa troisième finale de l’année avec Thom Gicquel (15-21, 17-21 face à Hall/MacPherson), continuait sa démonstration entamée hier avec Léa Palermo (21-11, 21-12 face à O'Donnel/Torrance). Vainqueurs du Spanish International il y a trois mois, les Françaises disputeront leur deuxième finale d’International Challenge en 2018, leur troisième de la saison avec celle perdue à l’Orléans Masters.

Le bilan penchera donc, demain, d’un côté ou de l’autre. Face aux Japonaises Mizuki Fujii et Nao Ono, les tricolores n’auront peut-être pas, d’ailleurs, la faveur des pronostics. Ancienne numéro trois mondiale et vice-championne olympique en 2012 à Londres, Fujii, sortie de sa retraite prématurée prise y a de cela six ans, promet aux Françaises la fin du long fleuve tranquille à Louvain. Avec Nao Ono, jeune espoir de 21 ans prise sous son aile, c’est elle qui avait sonné le glas pour Lefel/Tran en quarts de finale (21-14, 24-22). Tranquilles face à Honderich/Tsai en demi (21-14, 21-14), les Japonaises avaient tout de même laissé échapper un set aux Ecossaises MacPherson/Newall hier (20-22, 21-10, 21-15). Signe que le défi, certes de taille, ne relève pas de l’impossible.

Impossible de conclure : tel aura été le sentiment pour Vimala Heriau et Margot Lambert. Face à O’Donnel/Torrance, on aura longtemps cru les Bleues capables d’accompagner les meilleurs dans la soirée, dans un marathon d’1h10 finalement à l’issue tragique (21-18, 26-28, 21-15). Ce n’était là qu’un exemple parmi tant d’autres. Bastian Kersaudy, avec Anne Tran (16-21, 16-21 face à Arends/Piek) et Jordan Corvée (15-21, 12-21 face à Lin/Tseng), a fait face à trop fort. Thomas Rouxel n’a pu suivre le rythme imprimé par Toby Penty (21-17, 21-14) et le duo Gicquel/Labar a certes rivalisé face à Bay-Smidt/Mølhede, mais sans plus de réussite (15-21, 18-21). Pendant longtemps, la journée française a ressemblé à un vendredi noir.

Les résultats du Belgian International 2018 ICI

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