À ce niveau de jeu, la différence se joue à des détails. Face à l'Indien Kashyap Parupalli (8), Thomas Rouxel en a fait l'amère expérience aujourd'hui (21-11, 22-20) en quittant les Yonex IFB 2015 malgré un match de bonne facture.

Le diable se cache dans les détails

Le lendemain de son parcours à sensations fortes en qualifications, l'organisation de la BWF ne laissait aucun répit au jeune numéro 2 français en le programmant à 9h20. Un horaire bien matinal pour affronter un top 10 mondial, pour un exercice encore très peu ancré dans les habitudes du camblysien.

Discipliné mais moins incisif que son adversaire, le Français lâche rapidement le premier set à son adversaire malgré des échanges disputés. Un moment de flottement au milieu de la manche initiale le condamne rapidement à tout miser sur un nouveau duel à rallonge face à son public parisien.

Coubertin, véritable moteur de Thomas Rouxel, qui se nourrit du soutien des travées franciliennes pour se relancer. En parvenant à accrocher la tête de série 8 jusqu'à la pause, le Français parvient à fédérer les soutiens, réveiller une foule qui croit à l'exploit. Un échange magnifique remporté à 19-17, deux volants de match sauvés à 20-18 sur un magnifique sauvetage fond de court : on croit alors que l'exploit est en marche.

Mais la réussite va alors choisir son camp. Malgré une bande et un échange à son avantage, Thomas Rouxel laisse filer une nouvelle occasion de conclure à l'Indien. Parupalli ne se prive pas pour conclure sur une bande qui laisse le Français désemparé, conscient d'être passé à côté d'une belle occasion. Le niveau était là, reste à emmagasiner l'expérience de ce type de grand rendez-vous pour faire basculer la chance du bon côté !

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