BWF AWARDS 2019 : Momota et Huang récompensés

Publiée par Marius Dirand le lundi 9 décembre 2019 à 17:30
Kento M.
Crédit photo : Sylvain Nalet

Respectivement désignés joueur et joueuse de l’année 2019, Kento Momota et Huang Yaqiong ont reçu les honneurs lors de la cérémonie des BWF Awards qui se déroulait ce lundi à Guangzhou. Les Corénnes Kim/Kong et An Se Young ont également été récompensées.

Momota, comme une évidence

S’il avait remporté les Championnats du monde et d’Asie lors de son grand retour en 2018, Kento Momota n’avait glané "que" quatre titres World Tour l’an passé. En 2019, le Japonais a peaufiné ses statistiques : neuf finales disputées pour huit titres remportés – en attendant les World Tour Finals – et chasse gardée sur ses couronnes de champion du monde et d’Asie. Au printemps dernier, le numéro un mondial avait également joué son rôle pour emmener le Japon en finale de la Sudirman Cup, où son revers face à Shi Yuqi aura cependant précipité la chute des siens en finale (0-3). Qu’importe, il suffit de jeter un coup d’½il aux chiffres pour s’en persuader : 62 victoires pour seulement 6 revers, et un palmarès qui affiche, à 25 ans, une grosse partie des majeurs, exception faite des Jeux Olympiques et des Jeux d’Asie.

Si Zheng Siwei, dans l’ombre de Momota, attendra pour conquérir un premier trophée de la sorte, sa partenaire Huang Yaqiong en compte déjà deux dans son armoire à trophées. Déjà récompensée l’an dernier, la Chinoise aura certes fait moins bien qu’en 2018, mais son palmarès sur l’année écoulée a tout de même de quoi envier. En première ligne, ce Grand Chelem historique aura sans doute pesé dans la balance : en remportant successivement le All England, l’Indonesia Open et le China Open, Zheng/Huang, désormais doubles champions du monde en titre, auront marqué l’année 2019 de leur empreinte. Huang Yaqiong en aura profité, aussi, pour s’imposer comme l’une des toutes meilleures dans la discipline.

La Corée reverdit, Mazur devancé

Presque disparue des écrans radars ces deux dernières années, la Corée s'est refait une place sur l’échiquier du badminton mondial. En partie grâce à cette gamine de 17 ans, An Se Young, révélée au grand jour lors de ces douze derniers mois. "A star is born" laissait échapper Gill Clark quand la Coréenne remportait au nez et à la barbe de Carolina Marin l'un des titres les plus convoités du circuit, à Paris. Pas un record de précocité mais un passeport pour l'avenir. Logiquement nommée meilleur espoir de l'année avec ces cinq titres World Tour remportés, la désormais 9ème joueuse mondiale sera dorénavant scrutée de près, avec comme objectif, à terme, de rendre à la Corée ses lettres de noblesse, plus de vingt ans après Bang Soo Hyun.

Egalement mises à l'honneur en tant que joueuses ayant le plus progressé, Kim So Yeong et Kong Hee Yong tenteront de porter haut les couleurs de la Corée lors des prochaines grandes échéances, Jeux Olympiques en tête. Pour leur première saison complète côte à côte, les 6èmes joueuses mondiales auront disputé pas moins de sept finales pour quatre titres, dont le prestigieux Japan Open. 59èmes mondiales il y a douze mois, Kim, 27 ans, et Kong, 22, auront replacé la Corée, avec notamment le duo Lee/Shin, sur le devant de la scène de la discipline.

Figurant parmi les nominés pour le titre de joueur para-bad de l'année, Lucas Mazur, récompensé en 2016, a été distancé par le Chinois Qu Zimo, titré à douze reprises cette saison. Chez les filles, c'est l'Indonésienne Leani Ratri Oktila qui aura reçu les honneurs de la Fédération internationale. Enfin, Viktor Axelsen et Ratchanok Intanon, à défaut d'avoir fait partie des nominés, auront été nommés joueur et joueuse les plus chics de la soirée.

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  • HawkEye
    Le 09/12/2019 à 20h57 (0)
    Et le prix du meilleur gymnaste est attribué à... Brice Leverdez, pour son grand écart "défaite face à Brian Yang-victoire face à Ginting" !