Crédit photo : Sylvain Nalet
Forfaits en cascade : une voie royale pour Lee/Kim
Le Spanish Masters s'annonçait comme un rendez-vous intéressant du calendrier, mais il ne l'aura été qu'à moitié. Tête d'affiche, le forfait de Carolina Marin laissait les fans espagnols orphelins de leur star à Barcelone, tout comme les non-présences des duos scandinaves Boe/Mogensen et Astrup/Rasmussen, ainsi que celui du tandem russe Ivanov/Sozonov, laissaient une voie royale à un certain Lee Yong Dae. En ne rencontrant aucune paire majeure jusqu'en finale, il serait donc hasardeux de tirer quelque conclusion que ce soit sur l'état de forme de la star coréenne. L'on pourra souligner, cependant, que lui et Kim Gi Jung n'auront jamais été inquiétés.
Ils seront d'abord sortis indemne d'un début de tournoi au goût européen : ni Maas/Tabeling (21-17, 21-14), Antonsen/Nohr (21-15, 21-14) ou encore les jeunes Français Briot/Lovang (21-11, 21-17), en quête d'exploit, ne seront parvenus à leur fins. Dans le dernier carré, il aura suffit de contenir les Malaisiens Chen/Man, là aussi sans trop de difficultés (21-11, 21-17). Face aux plus chevronnés Bodin Isara et Maneepong Jongjit, 83ème à la BWF, le scénario est resté le même : un succès 21-13, 21-17 et un retour ponctué par un premier titre. Difficile de faire mieux.
Minatsu Mitani, elle, est venue contrecarrer les plans danois d'un triplé en terre espagnole. En gâchant deux opportunités de conclure dans la deuxième manche, Mia Blichfeldt, défaite 21-9, 21-23, 8-21, ne venait bonifier le succès du jeune Rasmus Gemke devant Avihingsanon (15-21, 21-6, 21-14). Un peu plus tard, Niclas Nohr et Sara Thygesen, dominateurs d'Ellis/Smith (21-19, 21-17) ponctuaient la journée scandinave par un honorable 2 sur 3. Presque comme une habitude, le Japon avait eu droit pour débuter la journée par sa finale 100% nippone en double dames. Pour leur premier tournoi en tant que nouvelles championnes du monde, Matsumoto/Nagahara avaient pris la mesure de Sakuramoto/Takahata (21-17, 21-13).
Les Bleus pas à leur avantage
Côté tricolore, seuls Maxime Briot et Kenji Lovang auront réussi à voir plus loin que le deuxième tour... sans jouer ! Les jeunes Français ont en effet profité des forfaits de Briggs/Wolfenden puis Boe/Mogensen pour s'offrir un match de gala face à Lee Yong Dae et Kim Gi Jung. Tout récent membre du top 100 mondial (91ème), Toma Junior Popov aura buté sur Yu Igarashi (21-14, 21-19), 45ème mondial, après une victoire inaugurale face à Alvaro Vasquez. Même son de cloche pour Thomas Rouxel, d'abord vainqueur du Suèdois Nilsson (21-19, 21-12) avant de subir la loi du futur finaliste
Suppanyu Avihingsanon (21-19, 21-16). Battus par Jan O Jorgensen (21-15, 21-10) et Clara Azurmendi (18-21, 21-13, 21-12), Lucas Claerbout et Marion Le Turdu n'avaient eux pas franchi le premier tour, tout comme le tandem Popov/Popov, battu dès son entrée en lice par Bay/Mikkelsen (21-17, 24-22).
fab(ad)
Le 02/09/2018 Ã 23h07 (0)Richard Catroux
Le 03/09/2018 Ã 9h44 (0)Avec la nouvelle règlementation des tournois BWF, il n'y aura plus de qualifications aux IFB. Il faudra faire partie des meilleurs au ranking et je pense que Lee/Kim seront trop loin.
dlatriche
Le 03/09/2018 Ã 1h41 (0)