Crédit photo : Badmania.fr
Une histoire de 3ème set
Pas au niveau, les bleus ? Un tel diagnostic serait injuste: avec 4 éliminations sur 5 concédées à la manche décisive, les pensionnaires de l'INSEP vont surtout se demander comment aucun d'entre eux n'est parvenu à se faufiler dans les mailles du filet.
La matinée commençait par une première déconvenue avec la débâcle de Delphine Lansac face l'Espagnole Beatriz Corrales (21-9, 21-10). En forme après une campagne de mondiaux réussie, la tête de série 1 espagnole n'a laissé aucune chance à une Oullinoise en quête de repères.
Dans le même timing, Kersaudy/Palermo (21-17, 15-21, 21-16) et Jille/Van Der Aar (21-18, 17-21, 21-19) face à Lefel/Tran mettaient à leur tour à mal des bleus si près, et au bout du compte si loin du dernier carré.
Où plutôt certains bleus. Car le duo moteur du clan français, Labar/Fontaine, avait lui décidé de se rappeler au bon souvenir de Bond/Soby (21-15, 21-12), leurs victimes de la finale de 2016. Accompagnés de Delrue/Palermo, solides face à Goliszewski/Kaepplein (21-17, 21-17), les tenants du titre du double mixte se frayaient un chemin jusqu'au dernier carré.
Des regrets en demies
Des demi-finales une nouvelle fois frustrantes, sonnant le glas des espoirs français. Malgré une démonstration au premier set, Labar/Fontaine cèdent face à l'atypique duo composé du soliste irlandais Scott Evans, et de la spécialiste du double suédoise Amanda/Hogstrom (10-21, 21-14, 21-8). Issu des qualifications, la paire dispute à Louvain son premier tournoi commun ! Un parcours atypique, qui ne les a pas empêché de déjouer les pronostics toute la semaine pour retrouver les anciens top 10 mondiaux Arends/Piek en finale demain.
Selena Piek justement, à l'origine des deuxièmes regrets français avec sa nouvelle partenaire de double dames Cheryl Seinen. Le tandem batave résiste aux assauts de Delrue/Palermo pour achever d'évincer les bleus du tournoi belge (21-19, 12-21, 21-16).
Dans le même temps, Kento Momota poursuit son comeback. Après s'être facilement qualifié jusqu'en demi-finale, le Japonais a relevé avec brio le test malaisien Iskandar Zainuddin (24-22, 21-16). Il jouera la victoire finale demain face au Hong-Kongais Lee Cheuk Yiu (4).
FransV
Le 16/09/2017 à 23h25 (0)Leverdez fait toujours des beaux coups, pour le reste ...même en international challenge "européen", y a rien, mais alors rien du tout !
Bon, bof ...
Ivan Cappelli
Le 17/09/2017 à 10h00 (0)Rome ne s'est pas construite en un jour, laissons le temps à l'équipe en place de travailler. Après il est clair que certains joueurs ont moins de facilité avec la méthode Gade que d'autres.
FransV
Le 17/09/2017 à 11h48 (0)Delphine est 90e WR.
Seul bon point, c'est avec 9 tournois, elle est donc sur une moyenne basse, avec 4 tournois de plus elle serait peut-être dans les 60.
...en comparent avec d'autres pays non asiatiques, des filles arrivent comme les canadiennes Honderich et Tam qui ont surtout pour la 1ère des résultats intéressants et une progression visible.
Il y a les russes, les danoises aussi ou l'on constate que ça bouge.
Pour Claerbout, ok vice-champion de France ...mais au niveau international ??
80e et avec 16 tournois et une énorme volée de joueurs dont on pourrait estimer qu'il devrait être devant ceux-ci.
2ans à l'échelle du badminton, c'est beaucoup.
Peut-être faut-il attendre les Popov, qui ont pour le coup, au niveau européen, une belle progression.
Si on vise les SS, CDM ou JO, je crains malheureusement que même nos meilleurs espoirs n'ont pas de grandes chances de réussir, vu la densité de joueurs asiatiques de 18 / 20ans dans le top 30.
Pour Labar et Fontaine, c'est pas mal au niveau I.C., mais au niveau SS ?
En fait il n'y a que Brice qui soit capable de coup d'éclat...
Ivan Cappelli
Le 17/09/2017 à 21h31 (0)Ce qui est intéressant de jauger en revanche, c'est la prise en charge des nouveaux seniors de talent, d'un Toma junior Popov ou Arnaud Merkle qui ont cartonné ou cartonnent chez les jeunes. C'est là où nous avons beaucoup pêché dans le passé. mais tous deux veulent rester hors de l'INSEP, donc il faudra attendre ...
Pour les seniors de 28-29 ans, c'est un peu tard ! Tu peux optimiser le potentiel, mais pas aller beaucoup plus haut, sauf si le potentiel était déjà là mais mal exploité. De plus, il n'y a pas que l'encadrement qui est responsable des résultats: les joueurs le sont avant tout ! Un badiste bien entraîné mais qui dégoupille en compétition (Matthieu Lo Ying Ping récemment par exemple) ne peut pas être imputé négativement à l'encadrement.