Crédit photo : Eric CREMOIS
Crédit photo : Eric CREMOIS
BC Chambly 4-4 BC Fos
C'était une affiche que l'on attendait avec impatience depuis la publication du calendrier il y a de cela quelques semaines : d'un côté, le sextuple tenant du titre, bien décidé à poursuivre son incroyable série et, de l'autre, une équipe de Fos labellisée 100% française et désireuse de jouer les premiers rôles. Au complet à l'exception de Juliette Moinard, les Fosséens avaient clairement un coup à jouer dans le Nord, où les locaux ne présentaient ni leur duo phare Ellis/Smith, ni leurs deux solistes Jayaram et Heino sur la feuille de match.
À toi, à moi : pendant près de 3h, Chambly et Fos auront joué au chat et à la souris. Sur les mixtes d'abord, où le butin fut partagé. Pour sa première sous ses nouvelles couleurs, Yaëlle Hoyaux s'imposait de manière autoritaire aux côtés de Christo Popov devant le duo Adam/Baumann (21-16, 21-12). L'inoxydable Robert Mateusiak faisait de même, avec Flavie Vallet, face à Kehlhoffner/Paoli (22-20, 21-16). Tranquille face à Sacha Lévêque, Toma Junior Popov plaçait le BCF en tête (21-4, 21-13), mais Soraya De Visch Eijbergen ne laissait aucune chance à Ophélia Casier malgré la perte de la première manche (17-21, 21-10, 21-11).
Choc dans le choc, le duel entre Christo Popov et Thomas Rouxel apparaissait comme la clé d'une rencontre à l'issue bien indécise. Et du suspens, il y en aura justement eu entre le n°1 et le n°5 français : Popov prenait d'abord l'avantage (21-17) avant, comme souvent, un deuxième set de transition (10-21) pour reprendre son rythme initial et faire la différence (17-21, 21-10, 16-21). Dans le même temps, Corrales dominait sereinement Paoli (21-16, 21-12) : 3-3, balle au centre. La logique fut que Camblysiens et Fosséens se quittent dos à dos, et ce fut le cas.
Kehlhoffner/Popov dominaient Adam/Vincent en deux manches (21-16, 21-18), et Fos n'était pourtant qu'à un petit point d'un succès majeur pour entamer l'exercice 2020/2021. Mais le défi était trop grand pour Yaëlle Hoyaux et Ophélia Casier, battus en deux petits sets par le tandem Eijbergen/Huet (21-12, 21-13). Impossibles à départager, le BCCO et le BCF auront donc opté pour le partage des points, sans doute satisfaisant pour les deux camps.
Crédit photo : Sylvain Nalet
Crédit photo : Sylvain Nalet
AC Boulogne-Billancourt 0-8 Le Volant Airois
Pour son retour dans l'élite, Boulogne-Billancourt aura pour le moins souffert face à Aire-sur-la-Lys, privé de son contingent anglais mais bien inspiré pour prendre un premier bonus offensif qui pourrait compter dans la course aux play-offs.
La tâche s'annonçait déjà difficile pour les locaux, mais encore plus sans Bjorn Seguin, Kristina Silich, Alison Drouard et Lisna Vladyslava, tous absents côté ACBB. Privé de ses Anglais – Ouseph, Lane, Vendy et Powell – et de la nouvelle arrivée Repiska, le LVA présentait tout de même une équipe bien supérieure sur le papier. Ce ne fut pourtant pas si évident sur les mixtes, bien que Baures/Lamoulie (21-17, 22-20 face à Samson/Gardoll) et Moreels/Cloteaux-Foucault (22-20, 21-16 face à Gaudin/Duron) lancent les leurs sur les bons rails.
Menés 0-3 après la défaite d'Anaïs Duron devant Flore Vandenhoucke (6-21, 6-21), les Boulonnais faisaient face à un nouveau coup dur avec l'abandon de Luka Zdenjak, alors que le Croate malmenait Louis Ducrot (18-16). 0-4 puis automatiquement 0-5 en raison du forfait du double hommes en conséquence de ce bien triste coup du sort. Bien décidés à profiter des circonstances favorables, les Nordistes avaient un point de bonus dans le viseur, qui, au final, ne fut pas si facile à aller chercher.
Si Sarah Lamoulie et Flore Vandenhoucke n'étaient pas beaucoup inquiétées par le tandem Duron/Allegre (21-11, 21-15), Maxime Moreels aura lui dû s'employer pour faire plier Cyprien Samson (21-15, 21-19). Pour sa première avec le LVA, Romane Cloteaux-Foucault se sera elle aussi fait peur, vainqueur de justesse de Flore Allegre (15-21, 21-10, 21-17). Quelques sueurs froides sans conséquences, donc, sur l'obtention d'un point de bonus bienvenu avant de croiser le fer avec l'ASPTT Strasbourg lors de la prochaine journée.
Crédit photo : Sylvain Nalet
Crédit photo : Sylvain Nalet
ASPTT Strasbourg 7-1 BAC Oullins
À l'inverse d'Aire-sur-la-Lys, Strasbourg pourra nourrir le léger regret de n'avoir su, lors de la réception d'Oullins, prendre 6 points au lieu des 5 habituels. Mais soyons justes : les Rhodaniens, pas avares d'efforts, ne méritaient pas de repartir fanny d'Alsace.
Avec Simon Baron-Vezilier, Grégoire Deschamps et Tanina Mammeri sur la feuille de match, Oullins avait décidé de lancer ses jeunes pousses dans le grand bain du Top12, et ce dès la première journée. Mais c'est bien du côté strasbourgeois qu'il fallait se tourner pour observer le plus jeune de tous : Alex Lanier, 15 ans, mais déjà habitué aux joutes de l'élite. Le néo-Insepien faisait d'ailleurs étalage de tout son talent pour dominer Baron-Vezilier (21-18, 21-7) et le duo Didier/Mammeri aux côtés de William Villeger (17-21, 21-18, 21-10).
En l'absence d'Atrashchenkov et du nouveau venu Callum Hemming, Oullins comptait bien mettre quelques bâtons dans les roues alsaciennes. Ce fut le cas, sans réussite toutefois, pour Deschamps, face à Phillip Discher (21-10, 17-21, 17-21), et pour le duo Guerin/Lansac face à Pancasari/Bauer (11-21, 21-17, 15-21). Le BACO était toutefois récompensé par la victoire du mixte emmené par Corentin Didier et Stacey Guerin face au tandem allemand Discher/Deprez (11-21, 21-18, 21-18).
Pour sa première sous ses nouvelles couleurs, la 61ème joueuse mondiale se sera donc contentée d'avoir ramené le point du simple dames 1 au profit de Delphine Lansac (21-15, 21-13). Rosy Pancasari (21-6, 21-9 face à Mammeri) et les habituels Villeger/Bauer (21-16, 21-14 face à Mammeri/Chaube), eux, se contentant de réaliser tout trois un joli 2/2 pour lancer l'ASPTT sur les bons rails. Le déplacement dans le Nord, dans trois semaines, sera quant à lui une toute autre paire de manches...
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