Crédit photo : Sylvain Nalet
Hiérarchie respectée chez les dames
Après une deuxième partie de saison 2019 compliquée et une entame poussive en 2020, Akane Yamaguchi aura fait un plein de confiance bienvenu à Bangkok. Éliminée dès le premier tour en Malaisie et dès les huitièmes en Indonésie, la Japonaise de 22 ans a fait honneur à son statut de tête de série n°1 en Thaïlande : plutôt tranquille jusqu’en demi-finales, la championne d’Asie se sera offert deux succès références face à Carolina Marin et An Se Young.
Face à l’Espagnole, Yamaguchi sera pourtant passée très proche de la sortie, sauvant notamment deux volants de match dans un deuxième set irrespirable avant de gérer son avance dans la manche décisive (14-21, 23-21, 21-18). Battue lors de ses deux seuls duels avec An Se Young, la numéro trois mondiale mettait un point d’orgue à sa belle semaine thaïlandaise en dominant la jeune Coréenne en deux sets (21-16, 22-20).
Également représentée par Baek Ha Na et Jung Kyung Eun en finale du double dames, la Corée avait connue la même désillusion un peu plus tôt, la faute au duo chinois formé par Chen Qingchen et Jia Yifan. Décevantes lors des deux premières échéances de 2020, les numéros une mondiales, titrées lors des derniers World Tour Finals, n’auront pas tarder à retrouver le chemin de la victoire, et ce malgré une finale au long court (17-21, 21-17, 21-15 en 1h26’).
Le joli coup d’Ellis/Smith, la revanche de Ong/Teo
Finalistes malheureux à trois reprises sur des tournois estampillés Super300, Marcus Ellis et Lauren Smith ont mis fin, à Bangkok, à cette mauvaise série. Dans un tableau certes orphelin des meilleures paires du circuit, les Anglais auront été solides pour s’offrir les Malaisiens Goh/Lai dans une incroyable demi-finale (19-21, 21-19, 24-22) avant de confirmer leurs bonne dispositions en prenant la mesure des Indonésiens Faizal/Widjaja en finale (21-16, 13-21, 21-16). Un succès d’autant plus important qu’il permet aux 13èmes joueurs mondiaux de reprendre l’ascendant sur le couple Adcock dans la course pour Tokyo.
Des points précieux qui auraient certainement ravi Kenta Nishimoto. À la lutte avec Kanta Tsuneyama pour accompagner Kento Momota l’été prochain, le 16ème joueur mondial s’était débarassé de son compatriote dès le deuxième tour, bénéficiant ensuite d’un tableau clément jusqu’en finale. Mais malgré le gain de la première manche, le Japonais rendait les armes face à un Ng Ka Long actuellement dans la meilleure forme de sa carrière, déjà tombeur de Shi Yuqi la veille. Désormais sous les ordres de l’ancien numéro trois mondial, le chinois Du Pengyu, Ng Ka Long faisait tranquillement la différence (16-21, 21-13, 21-12) pour remporter, à 25 ans, son deuxième titre seulement sur le circuit principal.
Boudés par leur fédération et désormais indépendants, les Malaisiens Ong Yew Sin et Teo Ee Yi ont eux répondu aux instances fédérales sur le terrain. Déjà quarts de finaliste lors des deux premiers tournois de la saison, la 20ème paire mondiale, tombeuse cette semaine de Choi/Seo [3], Hoki/Kobayashi [7] et des Chinois Huang/Liu ce dimanche (18-21, 21-17, 21-17), pourrait bien faire regretter ses choix à la BAM (Fédération Malaisienne de Badminton).
Luciole
Le 26/01/2020 Ã 16h45 (0)Sans les résultats de cette semaine, on aurait pu croire à une tentative pour contrôler davantage les tableaux des chinois pour les JO mais non.