SINGAPOUR OPEN 2017 : Tai Tzu Ying, 5 à la suite

Publiée par Pierre Nassivera le dimanche 16 avril 2017 à 17:24
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Crédit photo : Badmania.fr

Ce dimanche voyait s’achever, à l’occasion du Singapour Open, le long triptyque asiatique (après l’Inde et la Malaisie). La conclusion de cette dernière étape est riche en enseignements.

Tai Tzu Ying, la nouvelle reine parti pour durer

Pour la deuxième fois en l’espace de deux semaines, Carolina Marin est contrainte de s’incliner face au talent de la jeune Taïwanaise de 22 ans. Balayée en 38 petites minutes (21-15, 21-15), l’Espagnole n’a pu endiguer la fougue de son adversaire, qui s’adjuge un cinquième titre consécutif en Superseries.

Désormais confortablement installée sur son trône, la nouvelle reine du simple dames en profite pour embellir ses statistiques, n’ayant perdu aucun set en cours de route. Une performance qu’il est difficile de traduire par des mots, tant Tai Tzu Ying semble avoir relégué, en quelques mois seulement, ses principales rivales au rang de faire-valoir.

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Crédit photo : Yonex International

Boe/Mogensen inoxydables

Si la victoire fut aisée à conquérir aujourd’hui face à la paire chinoise formée par Li Junhui et Liu Yuchen (21-13, 21-14), Mathias Boe et Carsten Mogensen auront affiché, tout au long de la semaine, un niveau on ne peut plus encourageant pour la suite de la saison avec, notamment, une victoire de prestige sur la paire phare du moment, Gideon/Sukamuljo, en demi-finales.

A quatre mois des championnats du monde de Glasgow, les vétérans du double danois apportent donc la preuve qu’il faudra compter avec eux. En effet, toujours placés mais jamais gagnants lors des plus grandes échéances internationales (médaille d’argent aux Jeux de Londres, et médailles d’argent aux mondiaux de Guangzhou en 2013 puis de bronze à Copenhague en 2014), les deux compères savent que leurs chances de l’emporter s’amincissent année après année.

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B. Sai Praneeth titré en simple hommes, la Chine se console avec le mixte

Tableau miné par les absences des plus grands noms du circuit, les habituels outsiders du simple hommes trouvaient là une rare opportunité de briller en Superseries. Un objectif parfaitement rempli par B. Sai Praneeth, qui occupe actuellement la 30ème place au classement BWF. Etant opposé pour l’occasion à Srikanth Kidambi, la rencontre est disputée ; malgré la perte du premier set sur le score de 21-17, puis handicapé par une entame de deuxième manche manquée (2-7), B. Sai Praneeth refait pourtant son retard et contraint son adversaire à disputer un troisième set décisif, cette fois-ci maîtrisé de bout en bout (17-21, 21-17, 21-12). Une victoire méritée pour le joueur de 24 ans, qui s’offre un premier titre sur le circuit Superseries, tandis que son adversaire et compatriote Srikanth Kidambi n’y arrive décidément plus.

Dans les autres rencontres, la Chine se console avec le titre en double mixte, par le biais des toujours plus réguliers Lu Kai et Huang Yaqiong (19-21, 21-16, 21-11), qui conquièrent là un troisième titre en Superseries depuis leur sacre au All England ; une victoire acquise au terme d’un long combat d’une heure et huit minutes, face à la paire thaïlandaise Puavaranukroh/Taerattanachai. Enfin, en double dames, Kamilla Rytter Juhl et Christinna Pedersen offrent un second titre au Danemark, signant une belle performance en disposant des Japonaises Misaki Matsutomo et Ayaka Takahashi, têtes de série n°1 (21-18, 14-21, 21-15).

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