Crédit photo : Sylvain Nalet
Crédit photo : Sylvain Nalet
Mental à toutes épreuves pour Gicquel/Delrue
Pour cette finale en Super 300, la paire de mixte Gicquel/Delrue aurait difficilement pu faire mieux. Avec un parcours sans faute et une petite frayeur en quarts face aux Malaisiens Goh/Lai (21-19 au troisième set), les Français se sont hissés jusqu’en finale plutôt facilement, pour être opposés aujourd’hui à la paire danoise Christiansen/Bøje. De leur côté, les Danois ont eux aussi été impressionnants cette semaine, battant consécutivement les Malaisiens Chan/Goh [1] puis les Anglais Ellis/Smith [3]. Sur le papier, les deux paires étaient donc à égalité, d’autant plus que sur leurs deux rencontres précédentes, chaque paire l’avait emporté une fois. Léger avantage peut-être pour les Français au vu de leur récent palmarès, mais difficile d’être impartial.
Lors du premier set, les paires se rendent coups pour coups et si les Danois ont quelques points d’avance, l’écart au score ne dépasse jamais quatre points. Peu à peu, les Français se défont de leur retard pour revenir à 16-16. Mais la paire Christiansen/Bøje réagit et repasse devant, 19-16 désormais. Bien décidés à jouer toutes leurs cartes, Thom Gicquel et Delphine Delrue reprennent le dessus dans les échanges. Et en quelques minutes, retournement de situation. Les Français inscrivent cinq points d’affilée, empochant ainsi le premier set sur le fil, 21-19. Le deuxième set est plus à l’avantage des Danois avec 11-04 à la pause. Mais à nouveau, Thom et Delphine vont chercher les points et doublent de justesse leurs adversaires au score dans le money time, s’offrant trois volants de match. Le troisième sera le bon, victoire 21-19, 21-19 pour les Français et titre historique en Super 300 !
Victoires sans appel en simples et en doubles
En simple hommes comme en simple dames, le suspense de ces finales n’aura pas duré longtemps. Viktor Axelsen, tête de série n°1, est entré sur le court avec le plein de confiance face à son adversaire du jour, le jeune thaïlandais Kunlavut Vitidsarn, tête de série n°8. Si le Thaïlandais avait impressionné lors de sa demi-finale face au Malaisien Lee Zii Jia, il n'a toutefois pas réussi à réitérer l’exploit de la veille. Après un premier set serré (14-13 puis 21-16 pour Axelsen), le deuxième set est lui à sens unique. Bien aidé par un 8-0 d’entrée, Axelsen continue sur sa très bonne lancée pour conclure 21-16, 21-6.
En simple dames, la partition est quasi-similaire pour son homologue européenne. L’opposition entre l'Espagnole Carolina Marin et l'Indienne P.V. Sindhu était attendue car si les deux joueuses se sont très souvent affrontées par le passé, leur dernière rencontre n'était elle plus si récente (en janvier 2019 aux Indonesia Masters). Et depuis, bien des changements se sont produits. Carolina Marin, revenue de blessure et forte de sa très bonne tournée en Thaïlande, est à son pic de forme. P.V. Sindhu, de son côté, commence à ressentir les bienfaits de son nouveau cadre d'entraînement en Angleterre. Mais dans ce nouveau duel, c’est Marin qui s’est très nettement imposée avec sur la ligne d’arrivée, le score de 21-12, 21-5.
Côté doubles, deux sets également ont suffi aux paires vainqueurs. Les s½urs bulgares Stoeva/Stoeva, têtes de série n°3, s’inclinent 21-19, 21-12 face aux jeunes malaisiennes Tan/Thinaah, qui avaient surpris en demi-finale en battant leurs compatriotes Chow/Lee, têtes de série n°2. Chez les hommes, les Danois Astrup/Rasmussen l’ont emporté face aux Allemands Lamsfuss/Seidel qui n’ont pas pu passer devant, sur le score final de 21-16, 21-11.
Rendez-vous le 17 mars désormais, pour suivre les premiers tours du All England.
Article rédigé par Caroline Charreteur, rédactrice pour Badmania
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